Jeudi
Lever aux aurores pour rejoindre Barcelone qui se trouve à une heure de route. Nous nous garons quasiment en face de la Sagrada Familia.
J’ai beaucoup de mal à en apprécier l’esthétisme… le mélange des styles est assez spécial. Je préfère de loin une bonne vieille cathédrale gothique comme celle de Salamanque.
Nous n’en faisons que l’extérieur, souriant devant les files de gens qui attendent de visiter un monument inachevé.
Date de fin des travaux : 2026, soit l’année du 100ème anniversaire de la mort de Gaudi.
Après une pause pipi au MacDonald’s du coin, nous achetons nos sandwichs à déguster dans le parc Güell.
Le parc Güell, encore une création de Gaudi, c’est carrément un peu le pays de Mickey Mouse : il y a une fée qui fait danser un ruban rouge au bout de sa baguette à l’entrée du parc et les différentes parties du parc sont toutes en mosaïques aux couleurs vives.
On a littéralement l’impression d’entrer dans un parc d’attraction.
Le parc est immense et possède quantités de jets d’eau et de fontaines aux lézards multicolores.
Si vous vous souvenez de l’Auberge Espagnole, c’est dans ce parc que le héros passe son temps à contempler Barcelone depuis les hauteurs avec sa dulcinée. Il faut aimer la mosaïque et… la foule !
Visite du musée Picasso : après 20 minutes de queue (pas long selon les standards espagnols) nous découvrons les portraits, la période bleue et rose, les oeuvres érotiques puis cubistes.
J’ai un peu de mal à appréhender les oeuvres de Pablo Ruiz Picasso et la période que je préfère est la bleue, plus conventionnelle.
Petite balade (fracture oblige) dans le quartier gothique puis sur la Rambla où nous prenons un pot en terrasse.
Commander una cerveza revient à demander une grosse pinte apparemment !
Retour tardif à cause de la circulation infernale aux heures de pointe.