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Créer un site staging pour WordPress sur un sous-domaine

Le Centre de Kriya Yoga France n’avait pas de site staging, ce site de développement et de test qui permet de tester, développer ou mettre à jour de nouvelles extensions, sans affecter le site principal.

Une des extensions a eu besoin d’être débugguée par ses concepteurs mais pour des raisons de confidentialité, il nous est apparu intéressant et plus sécurisé de donner accès à un site de développement, fraîche copie du site original, pour le débuggage.

Si vous avez besoin de créer un site staging pour votre site WordPress et que votre hébergeur ne le propose pas, voici comment faire.

Étape 1 : créer un sous-domaine au niveau DNS

Nous choisissons la solution la plus simple: servir le site STAGING depuis un sous-domaine. Il suffit de créer un nouvel enregistrement DNS sous la forme:

staging IN A xxx.xxx.xxx.xxxCode language: CSS (css)

staging represente le sous-domaine et xxx.xxx.xxx.xxx représente l’adresse IPv4 du serveur.

Étape 2 : créer le server block sous NginX

Le domaine étant déjà actif, j’ai uniquement rajouté ce server block:

### STAGING ###
 server {
 listen              443 ssl http2;
 listen              [::]:443 ssl http2;
 server_name staging.kriyayoga.fr;
 root /home/www/kriyayoga/staging/public_html;
 set $root /home/www/kriyayoga/staging/public_html;
 index index.php index.htm index.html;
 error_log /var/log/nginx/kriyayoga_staging_error.log;
 #SSL
 ssl_certificate        /etc/nginx/ssl/kriyayoga.fr/fullchain.pem;
 ssl_certificate_key    /etc/nginx/ssl/kriyayoga.fr/privkey.pem;
 include snippets/mime-types.conf;
 #Exclusions
 include snippets/exclusions.conf;
 #Security
 include snippets/security.conf;
 #Static Content
 include snippets/static-files.conf;
 #Fastcgi cache rules
 include snippets/fastcgi-cache.conf;
 include snippets/limits.conf;
 include snippets/nginx-cloudflare.conf;
 #Gzip
 include snippets/gzip.conf;
 location / {
 try_files $uri $uri/ /index.php?$args;
 }
 location ~ .php$ {
 try_files $uri =404;
 include snippets/fastcgi-params.conf;
 fastcgi_pass unix:/run/php/php7.4-fpm.sock;
 #Skip cache based on rules in snippets/fastcgi-cache.conf.
 fastcgi_cache_bypass $skip_cache;
 fastcgi_no_cache $skip_cache;
 #Define memory zone for caching. Should match key_zone in fastcgi_cache_path above.
 fastcgi_cache kriyayoga;
 #Define caching time.
 fastcgi_cache_valid 60m;
 #increase timeouts
 fastcgi_read_timeout 6000;
 fastcgi_connect_timeout 6000;
 fastcgi_send_timeout 6000;
 proxy_read_timeout 6000;
 proxy_connect_timeout 6000;
 proxy_send_timeout 6000;
 send_timeout 6000;
 #these lines should be the ones to allow Cloudflare Flexible SSL 
 #to be used so the server does not need to decrypt SSL if you wish
 proxy_set_header X-Forwarded-Host $host;
 proxy_set_header X-Forwarded-Server $host;
 proxy_set_header X-Forwarded-For $proxy_add_x_forwarded_for;
 proxy_set_header X-Forwarded-Proto https;
 proxy_set_header X-Real-IP $remote_addr;
 proxy_set_header X-NginX-Proxy true;
 }
 #Protect WooCommerce upload folder from being accessed directly.
 #You may want to delete this config if you are using "Redirect Only" method for downloadable products.
 #Place this config towards the end of "server" block in NginX configuration.
 location ~* /wp-content/uploads/woocommerce_uploads/ {
   if ( $upstream_http_x_accel_redirect = "" ) {
     return 403;
     }
     internal;
 }
 }Code language: PHP (php)

Testez la nouvelle configuration:

nginx -t

Puis redémarrez NginX:

service nginx reload

Note: il est important de noter que je n’ai pas besoin de créer de certificat SSL puisque mes certificats sont wildcard par défaut. Si ce n’est pas le cas chez vous, pensez à en générer pour votre sous-domaine.

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Serveur dédié: gérez comptes et alias email avec PostfixAdmin photo

Serveur dédié: gérez comptes et alias email avec PostfixAdmin

Si vous possédez et gérez votre propre serveur email, il peut être très intéressant de proposer des comptes emails et des alias pour vos utilisateurs.

J’ai écrit il y a quelques années un tutoriel qui faisait cela à la main avec une base SQL et des domaines virtuels mais il y a aujourd’hui beaucoup plus simple avec PostfixAdmin.

PostfixAdmin

PostfixAdmin est une interface web open-source qui permet de gérer des comptes mails, des domaines et des alias sur un serveur mail Postfix.

il s’intègre avec

  • Postfix
  • un server IMAP/POP3 comme Dovecot ou Courier
  • une base de données (sqlite, mysql, postgresql)
  • Fetchmail (optionnel)

Il est très utile pour créer des alias à la volée ou des comptes mail rapidement.

Création du sous-domaine

Je trouve cela plus simple de créer un sous-domaine pour ce type d’application. Dans votre gestionnaire DNS, il suffit d’ajouter un enregistrement de type A:

XXXXX.EXAMPLE.COM IN A xxx.xxxx.xxx.xxxCode language: CSS (css)

XXXXX est votre sous-domaine sur EXAMPLE.COM et xxx.xxx.xxx.xxx l’adresse IPv4 de votre serveur.

Création de la base de données

Nous utilisons MySQL/MariaDB pour postfix donc on s’identifie sur la console mysql :

mysql -u root -p 

[MOT DE PASSE ROOT]Code language: CSS (css)

Et on lance:

CREATE DATABASE postfix; 
CREATE USER 'mymailadmin'@'localhost' IDENTIFIED WITH mysql_native_password BY '1nyXI7Y)$spmslgz4HhdE4Lc_vm&)Gh!MsZFf64645fek'; 
GRANT ALL PRIVILEGES ON postfix.* TO 'mymailadmin'@'localhost'; 
FLUSH PRIVILEGES; EXIT;Code language: PHP (php)

Nous avons donc un nouvel utilisateur et une nouvelle base de données, spécifiques pour PostfixAdmin.

Configuration NginX pour PostfixAdmin

On crée un nouveau server block spécifique à PostfixAdmin:

nano /etc/nginx/sites-available/postfixadmin.conf

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Nextcloud: mise en place du cron et des alertes emails

Mise en place du cron

Sur votre instance Nextcloud, il est important de mettre en place un cron qui va permettre de lancer les tâches de maintenance à intervalles réguliers.

Dans Paramètres > Administration > Paramètres de base, sélectionnez l’option Cron pour les tâches de fond:

Nextcloud cron

Ensuite, créez un fichier pour l’utilisateur www-data depuis le terminal:

crontab -u www-data -e

et à la fin du fichier on ajoute une tâche qui va se lancer toutes les 5 minutes:

*/5  *  *  *  * php -f /home/www/nextcloud/cron.phpCode language: JavaScript (javascript)

Pensez à changer le chemin pour celui de votre installation Nextcloud.

Et redémarrez le service cron pour appliquer les changements:

service cron restart

Notification automatique des nouvelles versions

Maintenant que le cron est en place, nous allons pouvoir planifier une tâche qui vérifiera chaque semaine s’il existe une nouvelle version de Nextcloud.

Cela peut sembler fou mais Nextcloud ne vous prévient pas lorsque de nouvelles mises à jour sont disponibles et il faut donc le mettre en place soi-même.

Nous ouvrons donc le fichier crontab pour notre utilsateur www-data :

crontab -u www-data -e

et nous ajoutons cette ligne, qui permet la vérification et notification des nouvelles versions par email, tous les vendredis à 19h:

0 19 * * 5 php /home/www/nextcloud/occ update:check # nextcloud update check, at 19:00 every FridayCode language: PHP (php)

Pensez à changer le chemin pour celui de votre installation Nextcloud.

Mise à jour automatique de votre installation Nextcloud

Être notifié des mises à jour, c’est bien – mais nous pouvons faire bien mieux : pourquoi ne pas installer automatiquement les mises à jour de NextCloud de manière à toujours avoir la dernière version ainsi que tous les correctifs de sécurité?

Ajoutez un nouveau cron:

0 20 * * 5 php /home/www/nextcloud/updater/updater.phar --no-interaction # automatic nextcloud upgrade, at 20:00 every FridayCode language: PHP (php)

Et redémarrez le service cron pour appliquer les changements:

service cron restart

Mise en place des alertes par email

Nextcloud est capable de vous alerter pour les mises à jour de sécurité ainsi que la gestion des mots de passe perdu pour les comptes utilisateurs mais encore faut-il qu’il soit configuré pour utiliser votre serveur mail correctement. Par défaut, rien n’est configuré.

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Nextcloud: solutions pour les erreurs occ pour PHP, le mode maintenance et la base de données

Dans Nextcloud, la page Paramètres > Administration > Vue d’ensemble vous permet d’avoir un bon aperçu des tâches de maintenance à effectuer sur votre installation Nextcloud.

This version of Nextcloud is not compatible with > PHP 7.4

C’est une erreur – et non un avertissement – qui bloque toutes les commandes suivantes dans le terminal. Elle apparaît lorsqu’une version de PHP plus récente est installée sur votre serveur.

Chez moi, par exemple, j’ai PHP 7.4 pour les sites en production et pour Nextcloud mais aussi PHP 8 pour les plateformes de développement.

Voici le message d’erreur:

This version of Nextcloud is not compatible with > PHP 7.4.

You are currently running 8.0.0

Ce message apparaît parce que Nextcloud lance un rapide php -v pour déterminer la version de PHP installée. Cela ne reconnaît par contre que la version la plus récente installée.

Voici ce que donne la commande :

PHP 8.0.0 (cli) (built: Nov 27 2020 12:26:22) ( NTS )
 Copyright (c) The PHP Group
 Zend Engine v4.0.0-dev, Copyright (c) Zend Technologies
     with Zend OPcache v8.0.0, Copyright (c), by Zend TechnologiesCode language: CSS (css)

La solution consiste à modifier manuellement la version retournée par php -v, à l’aide de la commande update-alternatives :

update-alternatives --set php /usr/bin/php7.4Code language: JavaScript (javascript)

Si on relance php -v, voici le résultat:

PHP 7.4.13 (cli) (built: Nov 28 2020 06:24:59) ( NTS )
 Copyright (c) The PHP Group
 Zend Engine v3.4.0, Copyright (c) Zend Technologies
     with Zend OPcache v7.4.13, Copyright (c), by Zend TechnologiesCode language: CSS (css)

Avec cela, vous êtes parés pour les commandes occ de Nextcloud.

Nextcloud reste bloqué en mode maintenance

Cela peut arriver lors d’une mise à jour, pour diverses raisons.

Solution 1: avec la commande occ

cd /home/www/nextcloud 
sudo -u www-data php ./occ maintenance:mode --off 

Solution 2: éditer le fichier config.php

1. Editez le fichier config.php:

nano /home/www/nextcloud/config/config.php

2. trouvez:

'maintenance' => true,Code language: PHP (php)

3. remplacez par:

'maintenance' => false,Code language: PHP (php)

Enregistrez le fichier, l’assistant de mise à jour est alors capable de reprendre là où il s’était arrêté, automatiquement.

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Local : importer une base de données depuis le shell

Local possède une version d’Adminer dans les options de chaque site qui est très utile puisqu’elle permet d’accéder rapidement à la base de données, ou d’importer une petite base de données.

Par contre, s’il s’agit d’importer une base qui fait plus de 80 Mo, mieux vaut se tourner vers un outil un peu plus robuste: le shell.

Accéder au shell depuis Local

Et cela tombe bien : Local possède son propre shell, accessible sur simple clic-droit sur le nom du site sur lequel vous souhaitez ouvrir une fenêtre de terminal:

local open site shell new 1280x787

Voici la marche à suivre : Démarrez votre site > sélectionnez le nom du site > clic-droit > Open Site Shell

Importer une base de données dans un site Local

Lorsque j’ai besoin de répliquer un site rapidement, je copie la base données dans le répertoire app du site Local en question.

Pour mon site de test (skyminds-2020 ), le chemin sur ma machine est /Users/matt/Local Sites/skyminds2020/app . C’est dans ce dossier que je place le fichier SQL à importer.

Ensuite, dans le shell Local, il suffit de faire un simple import SQL dans la base qui, par défaut, s’appelle local (et ce, pour tous vos sites Local, bien qu’elles soient toutes indépendantes).

L’utilisateur est root et le mot de passe root également, ce qui est plutôt pratique.

Le shell est par défaut sous app/public donc on remonte d’un cran dans l’arborescence pour pointer vers notre fichier (qui se trouve dans /app ).

Voilà ce que cela nous donne:

mysql -u root -proot local < ../db.sql

Résultat:

mysql: [Warning] Using a password on the command line interface can be insecure.
bash-3.2$Code language: HTTP (http)

L’importation de la base de données SQL ne prend que quelques secondes, alors que cela se plante allégrement lorsque l’on utilise Adminer.

A utiliser sans modération, cela ne vaut vraiment pas le coup de s’embêter avec une interface graphique (ou à placer le fichier dans le répertoire d’adminer comme il l’indique sur la page d’importation).

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Installation de Nextcloud: votre propre service de cloud chez vous

Cela fait quelques temps que j’utilise une instance Nextcloud sur le serveur. Cela vous permet de créer votre propre service de cloud: vous gérez vous-mêmes vos données (images, documents, fichiers…) sans passer par un service tiers.

Vous gardez donc entièrement la main sur vos données : plus besoin de Google Drive ou Dropbox (ou autre), c’est vous qui gérez. Nextcloud possède même ses applications mobiles pour pouvoir accéder à vos données à tout moment, sur tous supports.

Ce tutoriel est réalisé sous Ubuntu Server mais il est facilement transposable à votre système d’exploitation sous Linux.

Installation de Nextcloud

Voici les paquets PHP nécessaires pour installer Nextcloud:

  • PHP (7.2, 7.3 or 7.4)
  • PHP module ctype
  • PHP module curl
  • PHP module dom
  • PHP module GD
  • PHP module hash (only on FreeBSD)
  • PHP module iconv
  • PHP module JSON
  • PHP module libxml (Linux package libxml2 must be >=2.7.0)
  • PHP module mbstring
  • PHP module openssl
  • PHP module posix
  • PHP module session
  • PHP module SimpleXML
  • PHP module XMLReader
  • PHP module XMLWriter
  • PHP module zip
  • PHP module zlib

Nextcloud est maintenant capable de tourner sous PHP 7.4 donc vous pouvez installer les paquets PHP qui lui sont nécessaires:

apt install php7.4 php7.4-cli php7.4-gd php7.4-imap php7.4-mysql php7.4-soap php7.4-apcu php7.4-common php7.4-gmp  php7.4-intl php7.4-opcache php7.4-xml php7.4-apcu-bc php7.4-curl php7.4-igbinary php7.4-json php7.4-readline  php7.4-zip php7.4-bcmath php7.4-fpm php7.4-imagick php7.4-mbstring php7.4-redisCode language: CSS (css)

On télécharge Nextcloud, depuis la page Téléchargement ou via la ligne de commande:

wget https://download.nextcloud.com/server/releases/nextcloud-22.0.0.zipCode language: JavaScript (javascript)

On décompresse l’archive:

unzip nextcloud-22.0.0.zipCode language: CSS (css)

Et on déplace ensuite le répertoire dans un dossier public lisible par le serveur de fichiers:

mv nextcloud /var/www/html/Code language: JavaScript (javascript)

et on lui donne ensuite les bonnes permissions:

chown -R www-data:www-data /var/www/html/nextcloudCode language: JavaScript (javascript)

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Local : résoudre l’erreur “missing zlib extensions”

A la suite d’une mise à jour de Local, j’ai eu la surprise d’obtenir le message d’erreur suivant au moment d’installer un plugin manuellement, par upload du fichier zip:

Unpacking the packageAbort class-pclzip.php : 
Missing zlib extensionsCode language: CSS (css)

Toutes les machines docker fonctionnent sous PHP 7.4.1 et cela ne s’était jamais produit auparavant. Local est installé sur ma machine MacOS.

Si cela vous arrive, voici comment régler le problème en quelques minutes.

Marche à suivre pour Local (MacOS)

Ce sont les Lightning Services qu’il faut mettre à jour: comme ils ne peuvent être mis à jour via l’auto-updater, nous allons devoir les supprimer et les réinstaller pour notre version de PHP.

1. Quittez Local si le programme est en cours d’utilisation.

2. Dans le terminal, lancez la commande suivante:

rm ~/Library/Application\ Support/Local/lightning-services/php-7.4* -rf Code language: JavaScript (javascript)

Notez que l’on cible ici les versions 7.4.x de PHP.

3. Relancez Local.

4. Ajoutez un nouveau site lambda (j’ai appelé le mien testing mais il pourra être supprimé dès la fin de cette procédure) sous Local qui utilise PHP 7.4. Cela lancera le téléchargement et l’installation des Lightning Services, avec la mise à jour zlib.

5. Lancez maintenant votre site Local, qui tourne sous PHP 7.4 : vous n’avez maintenant plus de problèmes pour installer plugins et thèmes manuellement, avec des fichiers zip.

Et voilà, vous pouvez de nouveau installer des thèmes et plugins manuellement. Cela devrait être corrigé dans une nouvelle version de Local – surtout que PHP 8 vient de sortir il y a quelques semaines.

Vanilla JS : créer des éléments aux couleurs aléatoires photo

Vanilla JS : créer des éléments aux couleurs aléatoires

On a souvent besoin de distinguer des éléments rapidement et c’est très simple de le faire visuellement, avec des couleurs, pour bien différencier les blocs.

Voici une solution simple et élégante pour créer des éléments aux couleurs aléatoires, en utilisant du javascript natif, que l’on appelle Vanilla JS.

Cela devrait vous permettre d’obtenir ceci – des blocs dont la couleur est générée aléatoirement et qui change à chaque rafraichissement de la page.

J’inclus ici un bouton qui permet de rafraîchir aléatoirement les couleurs de notre bloc:

  • Color 1
  • Color 2
  • Color 3
  • Color 4
  • Color 5
  • Color 6

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Ajouter un lien avec le nombre d'articles et le total du panier WooCommerce photo

Ajouter un lien avec le nombre d’articles et le total du panier WooCommerce

Rares sont désormais les thèmes WordPress qui n’offrent pas le support de WooCommerce tant l’extension qui propulse aujourd’hui des millions de boutiques en ligne est populaire.

Toutefois, le code de WooCommerce évolue en permanence et certaines fonctions changent de nom ou sont appelées différemment.

Un thème compatible avec WooCommerce 2.6 ne l’était plus avec WooCommerce 3.3 par exemple, lorsque toutes les fonctions relatives au panier sont passées à des fonctions objets.

Montrer le nombre d’articles dans le panier dans le thème

Un client Codeable m’a récemment demandé de mettre à jour son thème, qui n’est plus supporté par son auteur, pour afficher le nombre d’articles dans le panier.

Voici le code à insérer, soit dans un des fichiers de votre thème (header.php est le plus indiqué dans notre cas) ou alors dans un widget HTML:

<a class="cart-custom" href="<?php echo wc_get_cart_url(); ?>" title="<?php _e( 'View your shopping cart' ); ?>"><?php echo sprintf ( _n( '%d item', '%d items', WC()->cart->get_cart_contents_count() ), WC()->cart->get_cart_contents_count() ); ?> - <?php echo WC()->cart->get_cart_total(); ?></a>Code language: HTML, XML (xml)

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Redémarrer la machine virtuelle de Local by Flywheel photo

Local : résoudre les problèmes d’importation de la base de données

Aujourd’hui, on importe la base de données d’un site existant dans la nouvelle version de Local Lightning, estampillée 5.4.1.

D’habitude, je lance Adminer > Import, je sélectionne mon fichier de base de données et boom, la base est importée. Mais aujourd’hui, rien ne se passe comme prévu: Adminer mouline, mouline, perd la moitié du design de sa page et n’importe pas la base.

SSH à la rescousse

Je me dis qu’on aura peut-être plus de chance depuis la console SSH. Dans Local, faites un clic droit sur le site > Open Site Shell. Une fenêtre de terminal apparaît alors.

Utilisation de WP-CLI

On commence d’abord par la méthode wp-cli. On copie notre fichier adminer.sql sous /app/public et on lance la commande suivante:

wp db import ./adminer.sqlCode language: JavaScript (javascript)

Résultat:

ERROR 2002 (HY000): Can't connect to local MySQL server through socket '/tmp/mysql.sock' (2)Code language: JavaScript (javascript)

Cela commence bien. La version 5 de Local utilise MySQL 8 donc certaines choses ne sont peut-être pas tout à fait au point. Comme il n’y a pas de socket mysql dans /tmp/mysql.sock, nous allons manuellement spécifier notre socket MySQL dans notre commande. Local nous donne l’adresse du socket dans l’onglet Database:

wp db import ./adminer.sql --socket="/Users/matt/Library/Application Support/Local/run/rvrb6Ce-Z/mysql/mysqld.sock"

Résultat:
ERROR 1067 (42000) at line 23841 in file: './adminer.sql': Invalid default value for 'comment_date'
Code language: JavaScript (javascript)

La bonne nouvelle, c’est que l’on peut se connecter à la base de données MySQL. Mais tiens donc, nous sommes déjà tombés sur cette erreur Invalid default value for comment_date !

Configuration de MySQL

Pour régler le problème sous Local, la marche à suivre diffère un peu de ce que nous avions lancé sur notre serveur puisqu’il n’y a pas une mais deux variables de configuration de mysqld à modifier.

On se connecte au serveur mysql:

mysql -u root -proot

Commençons par voir ce que les variables sql_mode contiennent:

SELECT @@GLOBAL.sql_mode; SELECT @@SESSION.sql_mode; Code language: CSS (css)

Résultat:

+------------------------------------------------------------------------------------------+
| @@GLOBAL.sql_mode                                                                        |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
| ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,NO_ZERO_IN_DATE,NO_ZERO_DATE,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
1 row in set (0,00 sec)

+------------------------------------------------------------------------------------------+
| @@SESSION.sql_mode                                                                       |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
| ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,NO_ZERO_IN_DATE,NO_ZERO_DATE,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION |
+------------------------------------------------------------------------------------------+Code language: JavaScript (javascript)

Le problème est, comme la dernière fois, la présence de ces deux instructions: NO_ZERO_IN_DATE,NO_ZERO_DATE.

On enlève donc ces deux instructions de nos deux directives:

SET @@GLOBAL.sql_mode="ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION";
SET @@SESSION.sql_mode="ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION";Code language: CSS (css)

Voilà ce que nous obtenons au final:

+------------------------------------------------------------------------------------------+
| @@GLOBAL.sql_mode                                                                        |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
| ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
1 row in set (0,00 sec)

+------------------------------------------------------------------------------------------+
| @@SESSION.sql_mode                                                                       |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
| ONLY_FULL_GROUP_BY,STRICT_TRANS_TABLES,ERROR_FOR_DIVISION_BY_ZERO,NO_ENGINE_SUBSTITUTION |
+------------------------------------------------------------------------------------------+
1 row in set (0,00 sec)Code language: JavaScript (javascript)

On peut désormais importer notre fichier SQL:

mysql -u root -proot local < ./adminer.sql 

Hop l’import de la base de données se passe maintenant sans aucun problème.

Gravity Forms : activer l'anti-spam honeypot sur tous les formulaires photo

Gravity Forms : supprimer les entrées mais garder les fichiers uploadés sur le site

Gravity Forms garde en base de données toutes les entrées des formulaires. Sur un site qui génère énormément de demandes (formulaire de contact, demandes d’informations, formulaire de commande ou pré-commande…).

Cela signifie des milliers d’enregistrements dans la base de données, ce qui n’est pas toujours souhaitable, pour des raisons de stockage et de performance.

Supprimer les entrées des formulaires Gravity Forms

Si vous avez besoin de supprimer les entrées créées par Gravity Forms une fois que le message a été envoyé, vous pouvez utiliser cette fonction:

// Delete all entries from form ID  1.
add_action( 'gform_after_submission_1', 'sky_remove_form_entry' );
function sky_remove_form_entry( $entry ) {
    GFAPI::delete_entry( $entry['id'] );
}Code language: PHP (php)

Dans l’exemple ci-dessus, on ne supprime que les entrées du formulaire qui a l’ID 1. Si vous souhaitez supprimer toutes les entrées de tous les formulaires Gravity Forms d’un site, il suffit d’enlever le _1de la cible de l’action gform_after_submission:

// Delete all entries from all forms.
add_action( 'gform_after_submission', 'sky_remove_form_entry' );
function sky_remove_form_entry( $entry ) {
    GFAPI::delete_entry( $entry['id'] );
}Code language: PHP (php)

Garder les fichiers uploadés lors de la suppression des entrées

Attention: supprimer les entrées Gravity Forms revient également à supprimer les fichiers qui auront été uploadés via les formulaires. C’est tout à fait normal puisqu’ils font partie des champs du formulaire.

Pour garder les fichiers uploadés, même si les entrées associées sont supprimées, il faut utiliser le filtre gform_field_types_delete_files:

add_filter( 'gform_field_types_delete_files', '__return_empty_array' );Code language: JavaScript (javascript)

Supprimer les fichiers associés à un champ upload particulier

Si vous souhaitez supprimer tous les fichiers qui auront été uploadés via un champ upload particulier, il suffit de préciser ce champ dans le tableau $field_types avant de le passer à gform_field_types_delete_files:

add_filter( 'gform_field_types_delete_files', 'sky_delete_custom_upload_field' );
function sky_delete_custom_upload_field( $field_types ) {
    $field_types[] = 'my_custom_upload_field';
    return $field_types;
}Code language: PHP (php)

Dans cet exemple, notre champ upload s’appelle my_custom_upload_field.

Javascript : afficher le contenu d'un bloc HTML après un délai variable photo

JavaScript : tester si un paramètre existe dans une URL

J’ai eu besoin de tester l’existence d’un paramètre GET dans une URL en utilisant JavaScript. Il se trouve que cela ne prend que quelques lignes.

Pour ce tutoriel, nous allons considérer l’adresse de la page suivante, avec preview=yes passé comme paramètre:

https://example.com/?preview=yesCode language: JavaScript (javascript)

URLSearchParams() à la rescousse

Il est très simple de récupérer les variables $_GET avec PHP mais avec JavaScript, nous allons utiliser la classe URLSearchParams pour faire cela proprement.

1. On récupère les paramètres passés dans l’URL de la page:

let searchParams = new URLSearchParams(window.location.search);Code language: JavaScript (javascript)

2. On vérifie si l’un des paramètres recherchés est présent. Ici, on souhaite savoir si le paramètre preview existe:

searchParams.has('preview'); // returns trueCode language: JavaScript (javascript)

3. On vérifie maintenant si preview est égal à yes:

let param = searchParams.get('sent');
param; // echoes 'yes'Code language: JavaScript (javascript)

Il ne nous reste plus qu’à utiliser la variable param pour l’utiliser ou la comparer.