Serveur dédié : ajouter le domaine à la liste HSTS preload photo 1

Serveur dédié : ajouter le domaine à la liste HSTS preload

Maintenant que votre site est servi en HTTPS à l’aide d’un certificat SSL/TLS et sécurisé par DNSSEC et DANE, il est maintenant temps de l’ajouter à la liste HSTS preload.

HSTS (HTTP Strict Transport Security) est un entête de réponse qui demande au navigateur de toujours utiliser SSL/TLS pour communiquer avec votre site.

Qu’importe si l’utilisateur ou le lien qu’il clique spécifie HTTP, HSTS forcera l’usage d’HTTPS.

Toutefois, cela laisse l’utilisateur vulnérable lors de sa toute première connexion à un site. L’HSTS preloading corrige donc cela.

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L’HSTS preloading

Il existe une liste qui permet d’inclure un domaine dans la liste HTTP Strict Transport Security preload de Chrome.

Il s’agit d’une liste de sites qui sont codés en dur dans Chrome comme étant uniquement servis en HTTPS.

Firefox, Safari, IE 11 and Edge ont également des listes HSTS preload qui incluent la liste de Chrome.

Pré-requis

Il y a quelques pré-requis avant de pouvoir être inclus dans la liste HSTS preload. Votre site doit:

  • avoir un certificat valide,
  • rediriger tout le trafic HTTP vers HTTPS, c’est-à-dire n’être servi qu’en HTTPS uniquement,
  • servir tous les sous-domaines en HTTPS, même le sous-domaine www si un enregistrement DNS existe pour ce sous-domaine,
  • servir un entête HSTS pour les requêtes HTTPS avec une date d’expiration supérieure à 18 semaines (10886400 seconds), les tokens includeSubdomains et preload doivent impérativement être spécifiés. Si vous servez une redirection depuis votre site HTTPS, cette redirection doit obligatoirement contenir l’entête HSTS.
  • L’entête HSTS doit être présent dans le VirtualHost HTTP aussi, juste avant la redirection vers le VirtualHost HTTPS.

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Linux : retrouver l'usage des touches F5 et F6 pour régler la luminosité depuis le clavier d'un ordinateur portable photo

Linux : retrouver l’usage des touches Fn + F5 et F6 pour régler la luminosité depuis le clavier d’un ordinateur portable

Pour mes 35 ans, j’ai eu le plaisir immense de recevoir un nouveau laptop pour remplacer mon ancien PC portable de 2005 dont l’écran avait lâché.

Linux : retrouver l'usage des touches F5 et F6 pour régler la luminosité depuis le clavier d'un ordinateur portable photo

Après avoir joué quelques minutes avec Windows 10, j’ai ensuite installé Ubuntu Mate, qui a l’air vraiment génial.

Après l’installation, au redémarrage de la machine, je constate que la luminosité de l’écran est au maximum et qu’il m’est impossible de régler la luminosté avec les touches Fn + F5/F6.

Si vous êtes vous aussi confronté à ce problème, voici comment le résoudre.

Baisser la luminosité de l’écran

On commence par baisser la luminosité de l’écran avant de perdre la vue ou attraper une sinusite oculaire.

Rendez-vous dans Système > Préférences > Matériel > Gestionnaire d’énergie et baissez la luminosité. Je l’ai mise à 60% dans mon cas.

Ajouter le support des touches F5 et F6 pour régler la luminosité

Il nous reste maintenant à ajouter le support des touches F5 et F6 pour régler la luminosité. Cela m’a pris un peu de temps pour trouver la solution : j’ai d’abord regardé sur le net, installé des paquets, testé, rebooté…

En fait, il n’y a pas de paquets à installer. Il suffit juste d’ajouter une directive dans la configuration de démarrage de GRUB.

1. On édite /etc/default/grub en tant que root :

sudo nano  /etc/default/grubCode language: JavaScript (javascript)

2. On recherche la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT

3. On rajoute l’instruction “acpi_osi=” à la fin de cette ligne. Chez moi, cela donne donc:

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash acpi_osi="Code language: JavaScript (javascript)

4. On met à jour GRUB:

sudo update-grub

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Freebox : lire une vidéo avec un fichier de sous-titres en DLNA depuis un NAS Synology photo

Synology : lire des vidéos avec des fichiers de sous-titres en DLNA sur la Freebox

Lorsque l’on possède un NAS, on apprécie de pouvoir bénéficier de toutes ses fonctionnalités.

Or, outre les fonctions de sauvegardes, de téléchargement et téléversement des données, il est aussi très agréable de pouvoir lire de la musique ou des vidéos (stockées sur le NAS) directement sur une télévision.

Ce tutoriel s’adresse à celles et ceux qui possèdent une Freebox et un NAS Synology.

Nous allons voir comment configurer le Synology afin que les sous-titres soient détectés et lus par notre Freebox, automatiquement au lancement de notre vidéo.

Synology : installation du Media Server

Sur le Synology, il faut installer le paquet Media Server. Pour cela, il suffit de se rendre dans Main Menu > Package Center >Multimedia > Media Server > Install.

Vous devriez avoir quelque chose comme ceci:

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Synology : configuration du DLNA

Ensuite, il faut configurer le DLNA. Rendez-vous dans Main Menu > Media Server > DMA Compatibility où plusieurs réglages sont à effectuer:

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On commence par cocher l’option “Enable customized MIME types. Voici la liste dont je dispose :

avi=video/x-ms-video,wav=audio/x-wav,m4v=video/mp4,mp4=video/mp4,mkv=video/x-msvideo,srt=plain/text,sub=plain/text

Ensuite, il faut cocher l’option “restrict access to Media Server for newly detected UPnP/DLNA devices”.

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NAS Synology : résoudre l'erreur rsync "permission denied" lors de la connexion au NAS photo

NAS Synology : résoudre l’erreur rsync “permission denied” lors de la connexion au NAS après mise à jour du DSM

Mon NAS Synology vient de mettre à jour son firmware DSM et je constate en lançant ma sauvegarde rsync que la connexion rsync vers le NAS ne se fait plus : après saisie du mot de passe, on obtient une erreur “permission denied”.

Voici comment remédier à ce petit désagrément en deux minutes montre en main.

Problème : connexion SSH refusée

Lors de la connexion initiale, démarrée par :

rsync --ignore-existing --progress -vr --rsh='ssh -p22222' /home/backup/* root@example.com:/volume1/videoCode language: PHP (php)

on obtient le message d’erreur suivant, après saisie du mot de passe:

Permission denied, please try again.
rsync: connection unexpectedly closed (0 bytes received so far) [sender]
rsync error: error in rsync protocol data stream (code 12) at io.c(226) [sender=3.1.1]Code language: CSS (css)

Après vérification que les identifiants (user/password) sont bien corrects, il s’avère que la solution réside dans l’utilisation de l’argument --rsync-path afin d’expliciter le chemin de l’exécutable rsync présent sur le NAS.

Solution : ajouter le chemin du binaire rsync du NAS

La solution est toute simple, il suffit de renseigner le chemin du binaire rsync qui se trouve sur le NAS Synology comme argument de notre connexion.

Sous DSM5, le chemin de rsync est /usr/syno/bin/rsync.

A partir de DSM6, le chemin de rsync est /usr/bin/rsync, qui est le chemin habituel sous linux.

Nous ajoutons donc l’argument --rsync-path à notre connexion initiale, ce qui nous donne :

rsync --ignore-existing --progress -vr --rsh='ssh -p22222' --rsync-path=/usr/bin/rsync /home/backup/* root@example.com:/volume1/videoCode language: JavaScript (javascript)
Note: n’oubliez pas de changer le chemin suivant que vous utilisez DSM5 ou DSM6.

Et hop, la sauvegarde rsync est de nouveau fonctionnelle.

Linux : installer Android Studio pour développer des applications Android photo 1

Linux : installer Android Studio pour développer des applications Android

Aujourd’hui, nous installons tous les outils nécessaires pour devélopper des applications Android sous Linux.

Ce tutoriel s’adresse aux utilisateurs Linux mais est très facilement transférable d’un système à l’autre.

Ma machine principale tourne sous Ubuntu mais le tuto fonctionne aussi pour Linux Mint ou Debian.

Pour mener à bien l’installation, il nous faut donc : une version récente de Java et Android Studio pour coder nos applications pour mobiles, tablettes, télévision, Android wear… vous allez vraiment pouvoir vous amuser !

Installation de Java

On installe la version Oracle de Java pour maximiser les chances que tout tourne bien ensuite, avec un PPA :

sudo add-apt-repository ppa:webupd8team/java
sudo apt-get update 
sudo apt-get install oracle-java8-installer
sudo apt-get install oracle-java8-set-defaultCode language: JavaScript (javascript)

On vérifie notre version de Java:

java -version

ce qui nous retourne :

java version "1.8.0_66"
Java(TM) SE Runtime Environment (build 1.8.0_66-b17)
Java HotSpot(TM) 64-Bit Server VM (build 25.66-b17, mixed mode)Code language: CSS (css)

Java 8 est donc bien installé.

Installation d’Android Studio

On installe Android Studio avec un PPA également:

sudo add-apt-repository ppa:paolorotolo/android-studio
sudo apt-get update
sudo apt-get install android-studioCode language: JavaScript (javascript)

et on lance l’assistant de configuration qui va récupérer les packages et les mises à jour :

/opt/android-studio/bin/studio.sh

L’installation prend pas mal de temps, il y a environ 600 Mo à télécharger et à compiler ensuite.

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Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe

La sauvegarde des données

Un des problèmes majeurs dans la gestion des données informatiques est la sauvegarde des données.

Idéalement, il faut pouvoir être en mesure de disposer de plusieurs copies de sauvegarde de nos données, intégres et utilisables, disponibles dans plusieurs lieux géographiquement éloignés afin de prévenir les risques.

Il est très utile d’avoir un script de sauvegarde comme backup-manager sur le serveur qui va automatiquement envoyer les fichiers de sauvegarde sur un espace de stockage distant.

Sur ce serveur par exemple, les sauvegardes sont envoyées sur le FTP de backup mis à disposition par OVH.

Connexion à un serveur distant en SSH, sans mot de passe

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo 1

Mais il est également possible d’en envoyer une copie chez vous, directement sur votre NAS. Pour plus de sécurité (le FTP n’est pas un protocole sécurisé) il peut être très intéressant de créer un set de clés SSH pour que le script de sauvegarde (ou alors rsync) se connecte directement à votre NAS/serveur de sauvegarde en SSH.

Voyons donc comment nous pouvons créer un jeu de clés SSH sur notre serveur linux – ou n’importe quelle autre machine Unix, comme votre PC – vers un NAS Synology.

Cela nous permettra de nous identifier sur le NAS depuis le serveur, sans avoir à rentrer de mot de passe ou à le mettre en clair dans un script. C’est aussi un grain de temps de se logguer en SSH au NAS sans mot de passe !

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo

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Installer IPKG sur un NAS Synology photo

NAS Synology : installer IPKG pour ajouter des applications supplémentaires

De temps en temps, on a besoin d’intervenir sur le NAS et l’interface web d’administration du Synology n’est ni la plus intuitive, ni la plus rapide. En tout cas, sur un D212+, cela rame toujours un peu.

Aujourd’hui, je vous montre comment ouvrir une session SSH en tant que root sur votre Synology afin d’y installer des applications non officielles mais toutes aussi valables comme nano ou screen. Ce tuto prend à peine 10 minutes à réaliser.

Cela nous permettra à terme de pouvoir lancer différentes commandes et d’exploiter à fond les possibilités du NAS.

Activer SSH sur le Synology

Première étape : on active le service SSH sur le Synology :

  1. connectez-vous au webadmin de votre Synology,
  2. rendez-vous dans Control Panel > Applications > Terminal & SNMP,
  3. dans l’onglet Terminal, cochez l’option Enable SSH service,
  4. changez le port par défaut pour quelque chose de plus exotique : 44222 par exemple,
  5. sauvegardez les options.

Retenez bien le numéro du port que vous avez défini. Il sera maintes fois utilisé par la suite.

Ouvrir une session SSH sur le NAS avec l’utilisateur root

Cette étape est cruciale et permet d’éviter de longues heures de recherche sur Internet pour comprendre pourquoi les commandes des étapes suivantes ne fonctionnent pas…

Vous devez *absolument* ouvrir une session SSH sur le NAS en tant qu’utilisateur root.

Le mot de passe de l’utilisateur root est le même que celui de l’utilisateur admin mais une session en tant qu’admin ne vous donnera pas les droits nécessaires pour installer quoi que ce soit.

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Apache : résoudre l'erreur "421 Misdirected Request" photo

Apache : résoudre l’erreur “421 Misdirected Request”

Après la mise à jour d’Apache et HTTP/2, il est apparu un nouveau type d’erreur : l’erreur 421 Misdirected Request.

Erreur 421 : erreur de configuration mod_ssl entre Virtual Hosts

Ce type d’erreur arrive lorsque:

  1. HTTP/2 est activé,
  2. les paramètres SSL de plusieurs Virtual Hosts diffèrent du serveur responsable du handshake SSL/TLS.

En analysant le changelog d’Apache 2.4.18, je me suis rendu compte que si les paramètres SSL et notamment la liste des ciphers utilisables ne sont pas équivalentes entre les différents Virtual Hosts, alors l’erreur 421 est déclenchée.

Solution : harmoniser la configuration mod_ssl

La solution est donc toute simple, il suffit de comparer la configuration mod_ssl des Virtual Hosts et l’harmoniser de manière à lisser les différences. Je vous recommande un outil comme Meld pour comparer les différences entre vos fichiers.

Meld est disponible dans les dépôts de base, vous pouvez l’installer sur votre machine de dév avec un simple:

apt-get install meldCode language: JavaScript (javascript)

Le domain sharding ou servir les ressources statiques sur un sous-domaine

Sur le site, cela est dû à la mise en place du domain sharding que j’avais mis en place il y a quelques années pour charger plusieurs fichiers ressources en parallèle et accélérer les temps de chargement.

HTTP/2 promet beaucoup de choses et apparemment le domain sharding serait maintenant devenu inutile. J’attends un peu de voir comment vont évoluer les choses avant de changer toute ma configuration et éditer tous mes liens.

Bash : personnaliser les couleurs de l'invite de commande (prompt) du terminal photo

Bash : personnaliser les couleurs de l’invite de commande (prompt) du terminal

Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Lorsque l’on jongle avec différents serveurs et plusieurs fenêtres de terminal, il n’est pas toujours évident d’identifier immédiatement sur quelle machine on se trouve.

Pour remédier à ce problème, je vous propose de changer les couleurs de l’invite de commande (prompt) de votre terminal sous linux.

Editer le fichier .bashrc

Nous allons éditer le fichier .bashrc, qui permet d’éditer les préférences utilisateurs pour tout ce qui concerne bash:

nano .bashrcCode language: CSS (css)

Ajout de styles

Et voici quelques styles sympas à ajouter pour tuner votre prompt.

Style Lemon Lime

Ajoutez ceci à votre fichier .bashrc:

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 6)\]\t \[$(tput setaf 2)\][\[$(tput setaf 3)\]\u\[$(tput setaf 1)\]@\[$(tput setaf 3)\]\H \[$(tput setaf 6)\]\w\[$(tput setaf 2)\]]\[$(tput setaf 4)\]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)
Bash : personnaliser les couleurs de l'invite de commande (prompt) du terminal photo

C’est mon style préféré, très cocktail d’été. Voilà ce que cela donne:

Style Matrix

Vous pouvez aussi opter pour le style Matrix, tout vert:

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 2)\][\u@\h \W]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)

Style Rainbow

Ou encore pour un arc-en-ciel de couleurs :

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 1)\][\[$(tput setaf 3)\]\u\[$(tput setaf 2)\]@\[$(tput setaf 4)\]\h \[$(tput setaf 5)\]\W\[$(tput setaf 1)\]]\[$(tput setaf 7)\]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)

Personnalisation du prompt

Si vous souhaitez ajoutez des composants à votre prompt, voici quelques mots-clé utiles:

  • \u le nom de session utilisateur
  • \h le nom d’hôte jusqu’au premier ‘.’
  • \H le nom d’hôte complet
  • \n saut de ligne
  • \$ affiche le signe $ pour un simple utilisateur ou # pour l’utilisateur root
  • \\ un backslash “\”

Et voilà, un peu de couleur dans notre terminal !

Serveur dédié : mettre à jour Apache et configurer le mod_h2 pour HTTP/2 photo

Serveur dédié : mettre à jour Apache pour HTTP/2

C’est sur toutes les lèvres : 2015 aura vu l’arrivée de PHP7 et de la révision du protocole HTTP qui passe à la version 2, en remplacement du mod_spdy de Google.

Tout cela promet pas mal de gains de performance donc il est très tentant de le vérifier par nous-mêmes.

HTTP/2 : une évolution du protocole HTTP

Avec HTTP/1.1, la vie des développeurs n’était pas simple. L’optimisation d’un site revenait à plusieurs techniques qui tournaient toutes autour de l’idée de minimiser le nombre de requêtes HTTP vers un serveur d’origine.

Un navigateur ne peut ouvrir qu’un nombre limité de connexions TCP simultanées vers une origine et le chargement des ces ressources via chacune de ces connexions est un processus en série : la réponse de chaque ressource doit être retournée avant que la réponse de la ressource suivante ne soit envoyée. C’est ce qu’on appelle le head-of-line blocking.

HTTP/2 promet donc des gains de performance d’environ 30%, sans avoir à gérer ni minification ni concaténation dans le processus de création et déploiement des pages.

Plus besoin (normalement!) d’optimiser les connexions TCP ou les requêtes HTTP avec la création de sprites, le chargement des ressources directement dans le corps des pages, la concaténation ou la création de sous-domaines pour charger les ressources en parallèle (domain sharding) pour contourner les limitations d’HTTP 1.1.

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Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques DoS de types AUTH, UNKNOWN et EHLO

Aujourd’hui, Jac m’envoie un message pour m’informer que sa redirection email ne fonctionne plus.

Je lance donc un terminal et vérifie les logs de Postfix, qui chargent des dizaines de lignes d’erreurs de ce type:

Dec 15 16:30:33 mail postfix/smtpd[5912]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]

Comme vous pourvez le constater, ça débite et ça impacte forcément les ressources du système. Voyons donc comment nous pouvons y mettre un terme.

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Pré-requis : fail2ban

Nous allons utiliser fail2ban, un compagnon très utile pour surveiller les logs et analyser les comportements néfastes à l’aide d’expressions régulières.

Je vous invite à relire le guide d’installation de fail2ban.

Nouvelle définition dans fail2ban : postfix-auth

Nous ajoutons donc une nouvelle définition, [postfix-auth], dans notre fichier jail.local:

nano /etc/fail2ban/jail.local

On l’ajoute à la fin des déclarations pour les serveurs mails :

[postfix-auth]
enabled     = true
filter      = postfix.auth
action      = iptables-multiport[name=postfix, port="http,https,smtp,submission,pop3,pop3s,imap,imaps,sieve", protocol=tcp]
#           sendmail[name=Postfix, dest=you@mail.com]
logpath     = /var/log/mail.logCode language: PHP (php)

Je désactive volontairement l’envoi des notifications, ce serait un comble.

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Serveur dédié : réduire les connexions TIME_WAIT des sockets et optimiser TCP photo

Serveur dédié : optimiser la couche TCP

Aujourd’hui, nous allons mettre quelques petites astuces qui permettent d’optimiser un peu le temps de réaction du serveur Apache.

Nous allons commencer par réduire le nombre de connexions TIME_WAIT des sockets TCP et nous verrons ensuite comment optimiser un peu la couche TCP.

Réduire le TIME_WAIT des sockets TCP

De temps à autre, on tombe sur un serveur Apache qui possède des tonnes de connexions TIME_WAIT qui semblent errer dans les limbes. Même si ces connexions ne prennent pas autant de ressources que des connexions ESTABLISHED, il n’est pas vraiment utile de les garder aussi longtemps.

Commençons par faire un petit état des lieux de nos connexions :

netstat -nat | awk '{print $6}' | sort | uniq -c | sort -nCode language: JavaScript (javascript)

Résultat :

      1 established)
      1 Foreign
      2 ESTABLISHED
      3 FIN_WAIT1
     20 LISTEN
    228 TIME_WAIT

Nous avons donc 228 connexions dans les limbes en TIME_WAIT, qui sont totalement inutiles. Voyons donc comment nous pouvons réduire ce nombre.

Vérifiez ces valeurs:

cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_fin_timeout
cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_recycle
cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_reuse

Vous devriez obtenir, respectivement, les valeurs 60 pour le timeout, 0 pour le reyclage et 0 pour la réutilisation.

Nous allons modifier ces valeurs pour réduire le timeout à 30 secondes, et recycler et réutiliser nos connexions :

echo 30 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_fin_timeout
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_recycle
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_reuseCode language: JavaScript (javascript)

Pour que les changements soient persistants, il faut ajouter ces valeurs au fichier sysctl.conf.

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