Créer une clé SSH pour ouvrir une session distante sans mot de passe photo

Créer une clé SSH pour ouvrir une session distante sans mot de passe

Il est idéal de pouvoir s’identifier sur un serveur distant, à l’aide d’une clé SSH, sans avoir à taper son mot de passe à chaque fois.

Pas seulement pour un gain de temps mais pour, par exemple, transférer des données ou avoir un cron qui lance une sauvegarde planifiée automatiquement, sans que vous ayez à taper le mot de passe SSH.

Et puis, c’est un degré de sécurité supplémentaire puisque personne ne pourra deviner votre clé RSA, à moins d’avoir eu main mise sur votre machine.

Ce tutoriel est très rapide à mettre en œuvre, quelques minutes à peine suffisent pour créer votre clé et la placer sur le serveur distant.

Voici le principe de fonctionnement en image:

Créer une clé SSH pour ouvrir une session distante sans mot de passe photo 1

Concrètement, au lieu d’utiliser un nom d’utilisateur et un mot de passe en mode interactif (l’invite de commande vous demande d’entrer votre mot de passe), il suffit de donner le nom d’utilisateur et le serveur reconnaît votre machine grâce à votre clé SSH.

Créer un répertoire .ssh pour l’utilisateur

Normalement, votre utilisateur possède déjà un répertoire .ssh mais si ce n’est pas le cas, il faut le créer. Vous pouvez passer à l’étape suivante si vous disposez déjà de ce répertoire.

On se rend dans le répertoire de l’utilisateur:

cd ~/

On crée le répertoire .ssh:

mkdir .sshCode language: CSS (css)

On s’assure que les permissions de fichiers permettent de lire, écrire et exécuter uniquement pour notre utilisateur:

chmod go-rwx .sshCode language: CSS (css)

Créer une clé SSH

Nous allons maintenant créer une clé SSH, ou plutôt 2 clés : une clé privée et une clé publique.

Les guillemets à la fin de la commande indiquent que la clé privée n’a pas de mot de passe, ce qui permet de s’identifier sans mot de passe.

On se place dans le répertoire .ssh:

cd .sshCode language: CSS (css)

Nous créons une clé de 4096 bits, sans mot de passe :

ssh-keygen -b 4096 -t ed25519 -f id_rsa -P ""Code language: JavaScript (javascript)

Nous obtenons deux fichiers :

  • id_rsa : notre clé privée
  • id_rsa.pub : notre clé publique

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Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données photo

Créer un serveur High Availability : la réplication des bases de données

Ce tutoriel aborde la réplication des données d’un VPS ou serveur dédié : les bases de données seront répliquées d’un serveur principal (master) sur un autre serveur auxiliaire (backup).

En cas de défaillance du serveur principal, le serveur auxiliaire prendra le relais automatiquement.

Ce guide considère que vous avez :

  • deux VPS ou Droplets chez Digital Ocean dans le même datacenter;
  • une IP flottante qui peut être assignée à l’un ou l’autre des serveurs, à la demande;
  • le même système d’exploitation sur les deux serveurs, pour des raisons de compatibilité.

Créer une image du VPS principal pour le VPS de sauvegarde

Commençons par la base du système : le système d’exploitation (OS). Lorsque j’ai pris le projet en main, le site était déjà en production et tournait sur la dernière version d’Ubuntu Server, avec NginX, MariaDB et SSL activé.

On aurait pu tout réinstaller sur le nouveau VPS mais autant gagner du temps : Digital Ocean permet de faire une image du VPS existant et de l’installer sur un nouveau droplet. C’est quelques heures d’installation et de configuration d’économisées.

Voici les données de mes deux VPS :

MASTER

ipv4: 104.xxx.xxx.133
Private IP:  10.134.23.164Code language: CSS (css)

BACKUP

ipv4: 104.xxx.xxx.186
Private IP:  10.134.4.220Code language: CSS (css)

Floating IP

Floating IP:  138.xxx.xxx.177Code language: CSS (css)

Je masque les IP publiques puisque mes serveurs sont en production mais ces IP serviront pour le tuto : l’IP qui se termine en .133 est le Master, l’IP qui se termine en .186 est le Backup, et l’IP qui se termine en .177 est l’IP flottante.

Réplication de la base de données

Les deux serveurs LEMP sont maintenant identiques, même les fichiers et bases de données. Mais nous avons besoin d’avoir une base de données synchronisée en temps réel, dans les deux sens, master-master.

Si un serveur tombe, l’autre prend le relais. Lorsque le serveur Master revient à lui, le serveur Backup lui redonne les données SQL manquantes.

1. Configuration du serveur MASTER

On édite la configuration MariaDB:

nano /etc/mysql/my.cnf

On édite et remplace/ajoute :

# MATT - skyminds.net : MariaDB replication instructions.
# https://www.skyminds.net/?p=28739

# 1. bind-adress : replace 127.0.0.1 with Internal IP.
# bind-address          = 127.0.0.1
bind-address            = 10.134.23.164

# 2. enable log_bin
log_bin                 = /var/log/mysql/mariadb-bin
log_bin_index           = /var/log/mysql/mariadb-bin.index

# 3. add server-id AND binlog_do_db
# NOTE : server-id is a way to identify this server in MariaDB configs.
# NOTE : binlog_do_db contains the names of the databases to replicate
server-id               = 1
binlog_format=mixed
# first DB
binlog_do_db            = first_wpdb
# second DB
binlog_do_db            = second_wp

# /MATTCode language: PHP (php)

Nous allons maintenant lancer quelques commandes sur le serveur SQL:

mysql -u root -p

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NAS Synology : télécharger automatiquement les sous-titres avec Subliminal photo 3

NAS Synology : télécharger automatiquement les sous-titres avec Subliminal

Quoi de plus normal que de regarder des séries et films en VO ? Et si vos sous-titres étaient automatiquement téléchargés sur votre NAS tous les soirs ?

Regarder des séries et films en version originale, c’est ce que je passe mon temps à faire à recommander à mes élèves – et à leurs parents lors des réunions parents-professeurs.

On s’affranchit souvent de ces petits fichiers textes mais il peut arriver de tomber sur une série un peu plus coriace, qui demande de bien tout comprendre si on veut vraiment saisir le fin mot de l’histoire. Bref, parfois, les sous-titres, ça peut servir.

Voici donc un petit tutoriel pour récupérer automatiquement les bons sous-titres pour vos fichiers, avec en script en ligne de commande ou exécutable par votre NAS.

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PoEdit : mettre à jour les fichiers de traduction de vos thèmes et plugins WordPress photo

PoEdit : mettre à jour les fichiers de traduction de vos thèmes et plugins WordPress

Sous WordPress, il est très simple de traduire les thèmes et plugins grâce au logiciel PoEdit et à un fichier de langue au format .pot ou .po – mais qu’advient-il de vos traductions lorsque le plugin ou thème est mis à jour avec de nouvelles chaînes?

Mettre à jour votre fichier de traduction avec PoEdit

Et bien, il suffit tout simplement de resynchroniser votre fichier de traduction avec le fichier de traduction modèle, généralement au format .pot pour ajouter à votre fichier les chaines manquantes.

1. Dans PoEdit, ouvrez votre fichier de traduction au format .po

2. Ouvrez le menu Catalog > Update from POT file et sélectionnez le fichier POT de votre thème ou plugin mis à jour.

Cela ajoute toutes les nouvelles chaines à traduire dans votre fichier de traduction et retire les chaines obsolètes.

3. Traduisez les nouvelles chaines qui viennent d’être ajoutées.

4. Sauvegardez votre fichier et pensez à exporter vos traductions en .mo également. Vous devriez toujours avoir vos traductions en .po et .mo

5. Pour ne pas que vos traductions soient écrasées à la prochaine mise à jour du thème ou plugin, elles sont à placer dans le dossier :

  • wp-content/languages/themes pour les thèmes
  • wp-content/languages/plugins pour les plugins

Voilà, les traductions de votre thème ou plugin sont maintenant à jour.

Installer IPKG sur un NAS Synology photo

NAS Synology : installer Entware en remplacement d’IPKG pour des applications à jour

Vous avez sûrement remarqué qu’IPKG n’est plus maintenu depuis maintenant quelques années (2014) et qu’à chaque mise à jour DSM du NAS Synology, les applications sautent.

Il devenait quasiment impossible d’installer IPKG sur les nouveaux NAS – jusqu’à l’arrivée d’Entware.

Entware est un petit nouveau qui a mis des années à mûrir mais il est mis à jour en permanence et offre plus de 1800 paquets à votre NAS. Il est aussi compatible avec les routeurs OpenWRT et LEDE.

Voyons donc comment installer cette nouvelle source d’applications.

Entware-ng, le petit nouveau

Entware-ng prend en charge les processeurs ARM et Intel, votre version de DSM doit quant à elle être égale ou supérieure à la version 3.2.

Il faut utiliser :

  • l’installeur armv5 pour les processeurs Marvell Kirkwood mv6282,
  • l’installeur armv7 pour les processeurs ARM plus récents. Le dépôt armv7 a été compilé avec l’optimisation cortex-a9 mais reste totalement compatible avec les NAS basés sur des Marvell Armada XP .

Déterminer le modèle du processeur du NAS

Considérons que SSH est activé dans les options du DSM (Control Panel > Applications > Terminal & SNMP > Terminal > Enable SSH service).

On commence par lancer une connexion SSH vers le NAS avec l’utilisateur admin :

ssh admin@DiskStationCode language: CSS (css)

et on passe root:

sudo -i

On peut trouver le modèle du processeur en tapant:

cat /proc/cpuinfo | more

Cela vous permet de savoir si vous êtes en armv5 ou armv7 (plus récent).

Un autre moyen, peut-être même plus simple :

uname -a

Résultat chez moi:

Linux DiskStation 2.6.32.12 #15132 Wed Jun 14 12:24:38 CST 2017 armv5tel GNU/Linux synology_212+Code language: PHP (php)

Installer Entware-ng sur notre NAS Synology

Toujours dans votre session SSH, en tant que root, vous allez maintenant installer Entware sur votre Synology.

1. On crée un dossier sur le disque, en dehors du rootfs :

mkdir -p /volume1/@entware-ng/opt

Le dossier /opt doit absolument être vide, c’est-à-dire qu’Optware ne doit pas être installé. Dans le doute, on le vide dans l’étape suivante.

2. On supprime /opt et on crée un lien symbolique:

rm -rf /opt
ln -sf /volume1/@entware-ng/opt /opt

3. On lance le script d’installation:

Pour armv5:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/armv5/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour armv7:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/armv7/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour x86-32:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/x86-32/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour x86-64:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/x86-64/installer/entware_install.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

Pour MIPS:

wget -O - http://pkg.entware.net/binaries/mipsel/installer/installer.sh | /bin/shCode language: JavaScript (javascript)

4. On édite le fichier /etc/rc.local et on ajoute à la fin du fichier:

/bin/ln -sf /volume1/@entware-ng/opt /opt
/opt/etc/init.d/rc.unslung start

La dernière ligne permet de lancer les services Entware lors du démarrage du NAS.

Depuis DSM 6.1, /etc/rc.local n’est plus exécuté lors de la séquence de boot. Il faut donc créer une tâche planifiée qui lance ces deux instructions au démarrage du NAS.

Rendez-vous dans Panneau de configuration > Planificateur de tâches > Créer > Tâche déclenchée > Script défini par l’utilisateur. Cette tâche sera lancée au démarrage du NAS:

NAS Synology : installer Entware en remplacement d'IPKG pour des applications à jour photo

avec les instructions suivantes:

/bin/ln -sf /volume1/@entware-ng/opt /opt
/opt/etc/init.d/rc.unslung start
NAS Synology : installer Entware en remplacement d'IPKG pour des applications à jour photo 1

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Utiliser Rsync pour sauvegarder un serveur Debian/Ubuntu vers un NAS Synology photo

Utiliser Rsync pour sauvegarder un serveur Linux vers un NAS Synology

Dans ce tutoriel, nous allons voir comment configurer rsync pour planifier des sauvegardes d’un serveur distant et permettre l’accès SSH vers votre NAS Synology en local.

Armez-vous de votre terminal préféré et lancez une session SSH, c’est parti !

Étape 1 : créer un nouvel utilisateur Synology

Afin de bien séparer les processus et privilèges, il vaut mieux créer un nouvel utilisateur Synology : cela permet de contrôler exactement ce à quoi il a accès.

Dans ce tutoriel, notre utilisateur s’appellera saveme.

Étape 2 : activer l’accès SFTP

Activez l’accès SFTP dans Diskstation > Control Panel > FTP > SFTP > Enable SFTP service. Vérifiez aussi que le port 22 (SSH) est bien ouvert dans votre routeur et firewall; et bien redirigé vers votre NAS.

Ensuite, ouvrez une session SSH sur votre NAS :

ssh admin@IP_NASCode language: CSS (css)

Entrez votre mot de passe, vous devriez être loggué. Si ce n’est pas le cas, vérifiez la configuration routeur/firewall du port 22.

Étape 3 : éditer le fichier passwd

Une fois que vous êtes identifié en SSH sur votre NAS, il vous faut éditer le fichier passwd:

nano /etc/passwd

Allez à la dernière ligne, qui gère le nouvel utilisateur créé à l’étape 1. A la fin de cette ligne, remplacez :

/sbin/nologin

par

/bin/sh

Sauvegardez le fichier.

Maintenant, on assigne un dossier de travail avec tous les droits nécessaires à notre utilisateur (qui s’appelle saveme). Au lieu de le mettre dans /homes, on va plutôt le mettre à la racine, bien au chaud, sous /volume1/backup.

On donne accès au dossier :

chown saveme:users /volume1/backup 

Étape 4 : identification avec notre nouvel utilisateur

On s’identifie avec notre utilisateur saveme :

su - saveme

Si vous obtenez des messages d’erreur comme :

su: can't chdir to home directory '/volume1/backup'
su: can't run /sbin/sh: No such file or directoryCode language: PHP (php)

La première erreur est due à une erreur de permissions. Vérifiez que vous avez bien chowné le bon dossier. La seconde montre que vous avez oublié d’ajouter

/bin/sh

à votre utilisateur dans l’étape 3.

Étape 5 : ajouter la clé SSH du NAS sur le serveur distant

On crée la clé en utilisant le chemin par défaut et on appuie juste sur “entrée” lorsqu’on nous demande un mot de passe de clé :

ssh-keygen -t rsa

On copie la clé sur le serveur distant:

cat ~/.ssh/id_rsa.pub | ssh user@IP_SERVER "mkdir -p ~/.ssh && cat >>  ~/.ssh/authorized_keys"Code language: JavaScript (javascript)

Essayez maintenant d’ouvrir une session SSH sur votre serveur distant depuis la session SSH du NAS : la session devrait s’ouvrir sans que vous n’ayez à entrer le mot de passe du compte.

Si vous obtenez une erreur de permission, voici les bonnes permissions à appliquer :

  • le répertoire .ssh doit avoir un chmod 700,
  • la clé publique (fichier .pub) doit avoir un chmod 644,
  • la clé privée (id_rsa) doit avoir un chmod 600.

Voici donc les commandes à lancer pour attribuer les bonnes permissions sur le NAS:

chmod /volume1/backup/.ssh 700
chmod /volume1/backup/.ssh/id_rsa.pub 644
chmod /volume1/backup/.ssh/id_rsa 600

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GRUB : résoudre l'erreur "Grub loading 1.5. Grub loading, please wait... ERROR 15" photo

GRUB : résoudre l’erreur “Grub loading 1.5. Grub loading, please wait… ERROR 15”

Hier, petite surprise sur ma machine à la maison : au démarrage, Ubuntu se charge puis finit dans les limbes avec un écran noir. Je redémarre la machine et là, patatras, une erreur GRUB laconique :

Grub loading 1.5. 
Grub loading, please wait...

ERROR 15Code language: CSS (css)

Un redémarrage plus tard, je m’aperçois que même certains réglages du BIOS sont même revenus aux réglages d’usine… Étrange, c’est la première fois que je vois ça sur ma machine.

GRUB, l’erreur 15

L’erreur 15 de GRUB correspond à un fichier de démarrage non trouvé. Cela signifieque GRUB n’est pas installé sur le disque de démarrage et qu’il ne peut donc lancer le menu de démarrage.

Ma machine comprend quatre disques dur, et mes deux disques durs principaux (Linux et Windows) sont du même type et de la même marque, ce qui n’est pas vraiment idéal pour les identifier puisque dans les réglages du BIOS, la référence est la même.

Le BIOS ne m’indique qu’un seul disque dur de démarrage, sans autre indication que le numéro de série.

Vérification des options du BIOS

On commence par vérifier les options du BIOS et la séquence initiale de boot : DVD, disque dur. Cela nous sera utile pour la suite lorsque nous utiliserons le live CD.

Utilisation de Boot-Repair

J’ai commencé par utiliser le live CD d’Ubuntu avant de me rendre rapidement compte des limitations dues au montage des points critiques du système.

Le plus simple est d’utiliser Boot-Repair-Disk, le disque ultime de réparation du démarrage qui vous permettra de redémarrer votre machine comme avant.

GRUB : résoudre l'erreur "Grub loading 1.5. Grub loading, please wait... ERROR 15" photo

Le Réparateur de Démarrage (Boot-Repair en anglais) est un petit outil qui propose :

  • un bouton Réparation recommandée permettant de réparer la plupart des problèmes de démarrage (par exemple lorsque Ubuntu ne démarre plus suite à l’installation de Windows, lorsque le menu GRUB n’apparaît plus1) ou lorsque vous avez une erreur GRUB rescue> ou out-of-disk) ;
  • un deuxième bouton permettant de créer un rapport Boot-Info en un clic (pour obtenir de l’aide via email ou forum) ;
  • les options avancées permettant, entre autres, de :
    • mettre à jour le menu de démarrage GRUB ;
    • reconfigurer GRUB (ajouter des options de kernel, etc.) ;
    • purger et réinstaller GRUB2 ;
    • restaurer un secteur d’amorçage compatible Windows (XP, Vista, Seven) ;
    • restaurer un MBR permettant de démarrer Windows en mode Legacy.

Restauration de GRUB

Voici la marche à suivre :

  1. téléchargez Boot Repair Disk
  2. gravez l’image sur un CD / DVD ou utilisez Rufus ou Unetbootin pour graver l’image sur une clé USB.
  3. Insérer votre CD/DVD/clé USB contenant Boo Repair puis redémarrez la machine.
  4. Choisissez la langue de l’interface et activez la connexion internet (recommandé)
  5. Choissisez “Réparation recommandée” dans la majeure partie des cas courants.
  6. Redémarrez la machine, cela solutionne la majorité des problèmes de boot liés à GRUB.

Curieusement, lorsque Boot Repair s’est lancé, il m’a demandé si mon disque sdb était un disque dur externe alors que c’est mon disque dur de démarrage principal sous Ubuntu.

J’ai répondu “non” puis ai choisi le menu Options avancées afin d’installer de purger GRUB et d’installer la dernière version de GRUB sur tous mes disques durs.

Ce n’est qu’avec cette option que j’ai vraiment pu retrouver un démarrage normal.

Je vous conseille Boot-Repair pour résoudre les problèmes liés au démarrage de GRUB. Cela m’a bien dépanné – en quelques clics et moins de dix minutes, je retrouvais mon bureau.

A garder dans la boite à outil, c’est extrêmement utile.

WordPress : résoudre l'erreur "ftp_nlist() expects parameter 1 to be resource" photo

WordPress : installer des plugins et thèmes sur un site de développement local

WordPress : récupérer la liste emails des membres et commentateurs photo

Lorsque vous installez WordPress en local sur votre machine, il est assez courant que les droits des fichiers et dossiers ne permettent pas d’entrée de jeu d’installer ou de mettre à jour des plugins ou des thèmes.

Voici comment résoudre ce problème en quelques minutes.

Passage au système de fichier direct

1. On commence par éditer notre fichier wp-config.php, qui contient pas mal de constantes primordiales pour WordPress:

nano wp-config.phpCode language: CSS (css)

2. On y rajoute, vers le haut du fichier, une constante qui passe le système de fichier en mode direct:

define('FS_METHOD', 'direct');Code language: JavaScript (javascript)

Sauvegardez votre fichier wp-config.php. Les fichiers de thèmes et de plugins seront désormais directement installés sans que la popup demandant des informations FTP ou SSH ne s’affiche.

Vérification des droits des fichiers et répertoires

En local, par contre, ce sera un petit peu différent : l’utilisateur www-data (Apache ou NginX) doit pouvoir gérer les fichiers mais si vous souhaitez éditer des fichiers, ce qui est quand même le but d’une installation en locale, il faut que votre utilisateur puisse aussi gérer et avoir le droit d’écriture sur les fichiers.

1. Tout d’abord, on donne les droits à Apache à tous les fichiers et dossiers de l’installation WordPress :

sudo chown www-data:www-data -R /home/matt/www/

2. J’ajoute ensuite mon utilisateur de session, matt, dans le groupe www-data (Apache):

sudo usermod -aG www-data matt

3. On vérifie que l’utilisateur matt fait bien partie du groupe www-data :

groups matt

Cela nous retourne la liste de tous les groupes auquel j’appartiens :

matt : matt adm lp dialout fax cdrom floppy tape audio dip www-data video plugdev fuse lpadmin netdev admin sambashare vboxusers usb bluetooth scanner

4. On stipule que l’utilisateur matt est propriétaire de ces fichiers :

sudo chown matt:www-data -R /home/matt/www/

5. On assigne les permissions standard de WordPress, chmod 755 pour les répertoires et chmod 664 pour les fichiers, le tout en mode récursif pour n’oublier personne :

cd /home/matt/www
sudo find . -type d -exec chmod -R 750 {} \;
sudo find . -type f -exec chmod -R 640 {} \;

Vous pouvez maintenant installer thèmes et plugins en local et être en mesure d’éditer vos fichiers avec votre utilisateur linux, sans problèmes de droits.

Android : configurer un clavier sans-fil en AZERTY photo

Android : configurer un clavier sans-fil en AZERTY

Je me suis récemment acheté un super clavier sans-fil, un Logitech K400 Plus, qui va me permettre de saisir mes textes un peu plus vite qu’en tapotant sur les lettres de l’écran tactile de mon téléphone ou de ma tablette.

J’ai choisi ce clavier parce qu’il possède également un touchpad. Cela pourra m’être utile si je veux naviguer sur la télévision ou piloter un Raspberry Pi, directement depuis mon canapé – ou dans le train ou la voiture.

Android ne reconnaît que le QWERTY

Sous Android, lorsque l’on branche un clavier sans-fil Bluetooth ou WiFi, la disposition du clavier par défaut est QWERTY et il n’est pas possible de la modifier sans installer une application tierce.

Par conséquent, il faut donc installer une application gratuite : Clavier physique AZERTY.

Pensez à activer les sources inconnues dans les paramètres Android pour pouvoir installer le fichier APK sans souci.

Branchement du dongle USB

Les claviers sans-fil fonctionnent avec un mini-dongle USB à brancher sur votre appareil. Il se pose toutefois souvent un problème de connectique physique.

Les ports USB des tablettes sont en effet souvent de type microUSB.

Il faut donc un cordon adaptateur microUSB OTG mâle/femelle, qui convertit le connecteur microUSB femelle en connecteur USB femelle pour y brancher le dongle.

Cet adaptateur microUSB – USB ne coûte que quelques euros et vous permettra aussi de brancher une clé USB sur votre appareil, pratique pour les sauvegardes.

Configuration du clavier AZERTY

Une fois que vous avez installé l’application et branché votre clavier sans-fil sur votre téléphone ou tablette Android avec le dongle USB, il faut se rendre dans Paramètres > Langues et Saisie :

  1. dans Clavier et mode de saisie > Clavier actuel, sélectionnez Clavier physique AZERTY,
  2. dans Clavier et mode de saisie > Clavier physique et vérifiez les options de votre clavier.

Vous pouvez maintenant taper du texte avec votre clavier AZERTY, avec la disposition AZERTY.

Clavier Logitech K400

Si vous recherchez un bon clavier sans-fil avec un touchpad intégré et un accès simplifié pour les recherches et les contrôles multimédia comme le volume, je vous conseille le clavier Logitech K400 Plus, sans hésiter.

clavier Logitech K400 Plus banner

C’est mon clavier de prédilection que j’utilise pour la télévision, le RaspberryPI, ou bien même mon laptop lorsqu’il est à distance: il est bien plus maniable, léger et avec un excellent confort de frappe.

Disponible chez Amazon pour moins de 35 euros.

GIMP : tutoriel pour créer un meme photo 3

GIMP : tutoriel pour créer un meme

Qu’est-ce qu’un meme ?

Un mème ou « meme », qui se prononce [mi:m] en anglais, décrit un élément ou un phénomène repris et décliné en masse sur internet.

Origine du mot “meme”

Le terme de « mème » a été proposé pour la première fois par Richard Dawkins dans Le Gène égoïste (1976) par déformation du terme mimesis (« imitation », en grec ancien) par analogie avec le mot gène. Selon Dawkins, dans le domaine mental, les mèmes sont des réplicateurs, comparables à ce titre aux gènes, mais responsables de l’évolution de certains comportements animaux et des cultures.

Formes du meme

Dans sa forme la plus sommaire, un mème internet est une idée simple propagée à travers le web. Cette idée peut prendre la forme d’un hyperlien, d’une vidéo, d’un site internet, d’un hashtag, d’un personnage récurrent ou simplement d’une phrase ou d’un mot. Ce mème peut être propagé par plusieurs personnes par le biais de réseaux sociaux, de blogs, de messageries instantanées, d’actualité, et autres services internet.

L’élément humoristique est un facteur très important pour les mèmes. Une communication décalée par rapport à un contexte en combinaison avec des images, est bien souvent la base des mèmes sur internet. L’imitation entre pairs induit implicitement une compétition créative pour se faire remarquer et générer collectivement le buzz. Commercialement, ils sont utilisés en tant que marketing viral, aperçus comme publicités de masse.

Créer un meme sous GIMP

La création d’un meme tient surtout du texte que l’on va apposer sur notre image. C’est un texte en lettres capitales blanches avec un contour blanc, pour respecter le code du meme.Nous allons donc utiliser la police d’écriture Impact, en blanc, avec un contour noir pour respecter le code du meme.

  1. Ouvrez l’image qui va servir de support à votre futur meme. Je choisis ici “The Most Interesting Man in the World”.
  2. Cliquez sur l’icône Texte et entrez votre punchline, écrite avec la police de caractère Impact, en blanc. Ajustez la taille de la police selon la longueur de votre punchline :
    GIMP : tutoriel pour créer un meme photo
  3. Ensuite, faîtes un clic droit sur le calque texte et sélectionnez Alpha vers sélection qui se trouve en bas de la liste:
    GIMP : tutoriel pour créer un meme photo 1
  4. Vérifiez que la couleur de premier plan sélectionnée est bien sur Noir.
  5. Sélectionnez maintenant le menu Edition > Tracer la sélection. Sur la page d’options, cochez Ligne de tracé, Couleur pleine et Anti-crénelage. Choisissez l’épaisseur du trait en pixel qui convient, 1 pixel ou plus selon la taille de la police :
    GIMP : tutoriel pour créer un meme photo 2
  6. Validez : votre texte blanc devrait maintenant avoir une bordure noire !

Il ne vous reste plus qu’à répéter l’opération pour la seconde ligne de texte (si besoin) et enregistrer votre meme tout neuf.

GIMP : tutoriel pour créer un meme photo 3

Résultat :

Et voilà, vous venez de créer votre propre meme avec GIMP !

CSS : remplir le contenu d'une div de manière fluide photo

CSS : remplir le contenu d’une div de manière fluide

J’ai récemment été confonté à un problème lors de la réécriture du code CSS d’un formulaire Gravity Form : on voulait que le contenu remplisse la div, sans sauter de ligne lorsqu’il n’y en avait pas besoin.

Je pensais naïvement qu’un simple float:none et une largeur à 100% suffiraient :

.gfield_label {
   float: none !important;
   width: 100% !important;
}Code language: CSS (css)

Mais cela a fini par chambouler tous les champs de formulaires : labels et champs n’étaient plus sur la même ligne.

La solution est toute simple mais cela m’a pris un temps fou à la trouver – il suffit d’ajouter un clear:both au bloc parent qui contient l’élément que l’on veut fluidifier, comme ceci :

/* Make it flow */
li#field_11_10 { clear: both !important; }
Code language: CSS (css)

En espérant que cela puisse vous faire gagner du temps !

Synology : installer PIP, le gestionnaire de paquets Python photo

Synology : installer PIP, le gestionnaire de paquets Python

Si l’on souhaite rajouter pas mal de fonctionnalités à un NAS Synology, on est vite limité par les applications officielles.

On peut passer par IPKG ou alors tout simplement installer pip, le gestionnaire de paquets Python.

Voici comment installer pip sur votre NAS Synology en moins de 3 minutes.

Installation de pip sur votre Synology

Pré-requis : vous devez avoir installé Python (version 2.7 chez moi) depuis le gestionnaire de paquets du DSM.

1. On commence par ouvrir une session SSH avec l’utilisateur root sur le port 22 de l’IP de notre NAS :

ssh -l admin 192.168.IP.NAS -p22
sudo -iCode language: CSS (css)

Depuis DSM6, on ne peut plus ouvrir de session SSH avec l’utilisateur root. Il faut donc ruser en ouvrant une session avec un autre utilisateur (admin par exemple) puis passer root avec sudo -i

2. Une fois connecté en tant que root, on récupère le paquet pip :

wget https://bootstrap.pypa.io/get-pip.pyCode language: JavaScript (javascript)

3. Et on installe pip :

python get-pip.pyCode language: JavaScript (javascript)

Cela prend un peu de temps. Voici ce que vous devriez obtenir :

Collecting pip
  Downloading pip-8.1.2-py2.py3-none-any.whl (1.2MB)
    100% |████████████████████████████████| 1.2MB 103kB/s 
Collecting setuptools
  Downloading setuptools-27.1.2-py2.py3-none-any.whl (464kB)
    100% |████████████████████████████████| 471kB 99kB/s 
Collecting wheel
  Downloading wheel-0.29.0-py2.py3-none-any.whl (66kB)
    100% |████████████████████████████████| 71kB 535kB/s 
Installing collected packages: pip, setuptools, wheel
Successfully installed pip-8.1.2 setuptools-27.1.2 wheel-0.29.0

pip est maintenant installé. Il ne vous reste plus qu’à installer les paquets de votre choix, à la manière d’un apt, apt-get ou aptitude :

Usage:   
  pip  [options]

Commands:
  install                     Install packages.
  download                    Download packages.
  uninstall                   Uninstall packages.
  freeze                      Output installed packages in requirements format.
  list                        List installed packages.
  show                        Show information about installed packages.
  search                      Search PyPI for packages.
  wheel                       Build wheels from your requirements.
  hash                        Compute hashes of package archives.
  help                        Show help for commands.Code language: PHP (php)

À vous les paquets Python sur votre Synology !