I – Les composantes du marché du travail
L’offre de travail (la demande d’emploi) est faite par la population active (cf. démographie, durée des études, départs à la retraite, taux d’activité des femmes, solde migratoire).
La demande de travail (l’offre d’emploi) est faite par les entreprises (cf. croissance : consommation, investissement, exportations).
L’offre et la demande de travail se rencontrent sur le marché du travail.
Mais les offreurs de travail (ou demandeurs d’emploi) ne font pas partie de la population active :
- les individus qui estiment trop faible leur probabilité de trouver un emploi
- ceux qui n’ont plus droit aux indemnités de chômage
- travailleurs au noir
La notion de flexion du taux d’activité est la variation des taux d’activité résultant de la création d’emploi.
En effet, la création d’emploi suscite de la part des personnes inactives l’espoir de trouver un travail : en entrant ou en retournant sur le marché du travail, elles constituent une offre de travail supplémentaire.
Le taux de flexion permet de mesurer la partie cachée du chômage. Exemple : en 1997, il fallait créer 130 emplois pour faire baisser le chômage de 100 personnes.
II – Les mesures du chômage
Un chômeur est une personne sans emploi, disponible pour travailler et à la recherche d’un emploi.
Les mesures :
- les Demandeurs d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : personnes inscrites à l’ANPE
- chômage au sens du recensement : effectué par l’INSEE tous les 7 ans
- chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) : enquête emploi sur 70 000 ménages au mois de mars
Taux de chômage = ( nombre de chômeurs / population active totale ) * 100
Les frontières du chômage sont de plus en plus incertaines, c’est le sous-emploi :
- Contrats à Durée Déterminée (CDD) et contrats précaires
- emplois à temps partiel occupés faute de mieux
- intérim
- emplois aidés (Contrat Emploi Solidarité : CES)
Ce sont au total 6 millions de personnes qui seraient en quête d’un emploi ou à la recherche d’un autre type d’emploi ou de contrat. 6 millions dont 3 millions de chômeurs et 3 millions de sous-emplois.
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