Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe

La sauvegarde des données

Un des problèmes majeurs dans la gestion des données informatiques est la sauvegarde des données.

Idéalement, il faut pouvoir être en mesure de disposer de plusieurs copies de sauvegarde de nos données, intégres et utilisables, disponibles dans plusieurs lieux géographiquement éloignés afin de prévenir les risques.

Il est très utile d’avoir un script de sauvegarde comme backup-manager sur le serveur qui va automatiquement envoyer les fichiers de sauvegarde sur un espace de stockage distant.

Sur ce serveur par exemple, les sauvegardes sont envoyées sur le FTP de backup mis à disposition par OVH.

Connexion à un serveur distant en SSH, sans mot de passe

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo 1

Mais il est également possible d’en envoyer une copie chez vous, directement sur votre NAS. Pour plus de sécurité (le FTP n’est pas un protocole sécurisé) il peut être très intéressant de créer un set de clés SSH pour que le script de sauvegarde (ou alors rsync) se connecte directement à votre NAS/serveur de sauvegarde en SSH.

Voyons donc comment nous pouvons créer un jeu de clés SSH sur notre serveur linux – ou n’importe quelle autre machine Unix, comme votre PC – vers un NAS Synology.

Cela nous permettra de nous identifier sur le NAS depuis le serveur, sans avoir à rentrer de mot de passe ou à le mettre en clair dans un script. C’est aussi un grain de temps de se logguer en SSH au NAS sans mot de passe !

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Installer IPKG sur un NAS Synology photo

NAS Synology : installer IPKG pour ajouter des applications supplémentaires

De temps en temps, on a besoin d’intervenir sur le NAS et l’interface web d’administration du Synology n’est ni la plus intuitive, ni la plus rapide. En tout cas, sur un D212+, cela rame toujours un peu.

Aujourd’hui, je vous montre comment ouvrir une session SSH en tant que root sur votre Synology afin d’y installer des applications non officielles mais toutes aussi valables comme nano ou screen. Ce tuto prend à peine 10 minutes à réaliser.

Cela nous permettra à terme de pouvoir lancer différentes commandes et d’exploiter à fond les possibilités du NAS.

Activer SSH sur le Synology

Première étape : on active le service SSH sur le Synology :

  1. connectez-vous au webadmin de votre Synology,
  2. rendez-vous dans Control Panel > Applications > Terminal & SNMP,
  3. dans l’onglet Terminal, cochez l’option Enable SSH service,
  4. changez le port par défaut pour quelque chose de plus exotique : 44222 par exemple,
  5. sauvegardez les options.

Retenez bien le numéro du port que vous avez défini. Il sera maintes fois utilisé par la suite.

Ouvrir une session SSH sur le NAS avec l’utilisateur root

Cette étape est cruciale et permet d’éviter de longues heures de recherche sur Internet pour comprendre pourquoi les commandes des étapes suivantes ne fonctionnent pas…

Vous devez *absolument* ouvrir une session SSH sur le NAS en tant qu’utilisateur root.

Le mot de passe de l’utilisateur root est le même que celui de l’utilisateur admin mais une session en tant qu’admin ne vous donnera pas les droits nécessaires pour installer quoi que ce soit.

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Apache : résoudre l'erreur

Apache : résoudre l’erreur “421 Misdirected Request”

Après la mise à jour d’Apache et HTTP/2, il est apparu un nouveau type d’erreur : l’erreur 421 Misdirected Request.

Erreur 421 : erreur de configuration mod_ssl entre Virtual Hosts

Ce type d’erreur arrive lorsque:

  1. HTTP/2 est activé,
  2. les paramètres SSL de plusieurs Virtual Hosts diffèrent du serveur responsable du handshake SSL/TLS.

En analysant le changelog d’Apache 2.4.18, je me suis rendu compte que si les paramètres SSL et notamment la liste des ciphers utilisables ne sont pas équivalentes entre les différents Virtual Hosts, alors l’erreur 421 est déclenchée.

Solution : harmoniser la configuration mod_ssl

La solution est donc toute simple, il suffit de comparer la configuration mod_ssl des Virtual Hosts et l’harmoniser de manière à lisser les différences. Je vous recommande un outil comme Meld pour comparer les différences entre vos fichiers.

Meld est disponible dans les dépôts de base, vous pouvez l’installer sur votre machine de dév avec un simple:

apt-get install meldCode language: JavaScript (javascript)

Le domain sharding ou servir les ressources statiques sur un sous-domaine

Sur le site, cela est dû à la mise en place du domain sharding que j’avais mis en place il y a quelques années pour charger plusieurs fichiers ressources en parallèle et accélérer les temps de chargement.

HTTP/2 promet beaucoup de choses et apparemment le domain sharding serait maintenant devenu inutile. J’attends un peu de voir comment vont évoluer les choses avant de changer toute ma configuration et éditer tous mes liens.

Bash : personnaliser les couleurs de l'invite de commande (prompt) du terminal photo

Bash : personnaliser les couleurs de l’invite de commande (prompt) du terminal

Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Lorsque l’on jongle avec différents serveurs et plusieurs fenêtres de terminal, il n’est pas toujours évident d’identifier immédiatement sur quelle machine on se trouve.

Pour remédier à ce problème, je vous propose de changer les couleurs de l’invite de commande (prompt) de votre terminal sous linux.

Editer le fichier .bashrc

Nous allons éditer le fichier .bashrc, qui permet d’éditer les préférences utilisateurs pour tout ce qui concerne bash:

nano .bashrcCode language: CSS (css)

Ajout de styles

Et voici quelques styles sympas à ajouter pour tuner votre prompt.

Style Lemon Lime

Ajoutez ceci à votre fichier .bashrc:

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 6)\]\t \[$(tput setaf 2)\][\[$(tput setaf 3)\]\u\[$(tput setaf 1)\]@\[$(tput setaf 3)\]\H \[$(tput setaf 6)\]\w\[$(tput setaf 2)\]]\[$(tput setaf 4)\]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)
Bash : personnaliser les couleurs de l'invite de commande (prompt) du terminal photo

C’est mon style préféré, très cocktail d’été. Voilà ce que cela donne:

Style Matrix

Vous pouvez aussi opter pour le style Matrix, tout vert:

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 2)\][\u@\h \W]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)

Style Rainbow

Ou encore pour un arc-en-ciel de couleurs :

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 1)\][\[$(tput setaf 3)\]\u\[$(tput setaf 2)\]@\[$(tput setaf 4)\]\h \[$(tput setaf 5)\]\W\[$(tput setaf 1)\]]\[$(tput setaf 7)\]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)

Personnalisation du prompt

Si vous souhaitez ajoutez des composants à votre prompt, voici quelques mots-clé utiles:

  • \u le nom de session utilisateur
  • \h le nom d’hôte jusqu’au premier ‘.’
  • \H le nom d’hôte complet
  • \n saut de ligne
  • \$ affiche le signe $ pour un simple utilisateur ou # pour l’utilisateur root
  • \\ un backslash “\”

Et voilà, un peu de couleur dans notre terminal !

Serveur dédié : mettre à jour Apache et configurer le mod_h2 pour HTTP/2 photo

Serveur dédié : mettre à jour Apache pour HTTP/2

C’est sur toutes les lèvres : 2015 aura vu l’arrivée de PHP7 et de la révision du protocole HTTP qui passe à la version 2, en remplacement du mod_spdy de Google.

Tout cela promet pas mal de gains de performance donc il est très tentant de le vérifier par nous-mêmes.

HTTP/2 : une évolution du protocole HTTP

Avec HTTP/1.1, la vie des développeurs n’était pas simple. L’optimisation d’un site revenait à plusieurs techniques qui tournaient toutes autour de l’idée de minimiser le nombre de requêtes HTTP vers un serveur d’origine.

Un navigateur ne peut ouvrir qu’un nombre limité de connexions TCP simultanées vers une origine et le chargement des ces ressources via chacune de ces connexions est un processus en série : la réponse de chaque ressource doit être retournée avant que la réponse de la ressource suivante ne soit envoyée. C’est ce qu’on appelle le head-of-line blocking.

HTTP/2 promet donc des gains de performance d’environ 30%, sans avoir à gérer ni minification ni concaténation dans le processus de création et déploiement des pages.

Plus besoin (normalement!) d’optimiser les connexions TCP ou les requêtes HTTP avec la création de sprites, le chargement des ressources directement dans le corps des pages, la concaténation ou la création de sous-domaines pour charger les ressources en parallèle (domain sharding) pour contourner les limitations d’HTTP 1.1.

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Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques DoS de types AUTH, UNKNOWN et EHLO

Aujourd’hui, Jac m’envoie un message pour m’informer que sa redirection email ne fonctionne plus.

Je lance donc un terminal et vérifie les logs de Postfix, qui chargent des dizaines de lignes d’erreurs de ce type:

Dec 15 16:30:33 mail postfix/smtpd[5912]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]

Comme vous pourvez le constater, ça débite et ça impacte forcément les ressources du système. Voyons donc comment nous pouvons y mettre un terme.

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Pré-requis : fail2ban

Nous allons utiliser fail2ban, un compagnon très utile pour surveiller les logs et analyser les comportements néfastes à l’aide d’expressions régulières.

Je vous invite à relire le guide d’installation de fail2ban.

Nouvelle définition dans fail2ban : postfix-auth

Nous ajoutons donc une nouvelle définition, [postfix-auth], dans notre fichier jail.local:

nano /etc/fail2ban/jail.local

On l’ajoute à la fin des déclarations pour les serveurs mails :

[postfix-auth]
enabled     = true
filter      = postfix.auth
action      = iptables-multiport[name=postfix, port="http,https,smtp,submission,pop3,pop3s,imap,imaps,sieve", protocol=tcp]
#           sendmail[name=Postfix, dest=you@mail.com]
logpath     = /var/log/mail.logCode language: PHP (php)

Je désactive volontairement l’envoi des notifications, ce serait un comble.

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Serveur dédié : réduire les connexions TIME_WAIT des sockets et optimiser TCP photo

Serveur dédié : optimiser la couche TCP

Aujourd’hui, nous allons mettre quelques petites astuces qui permettent d’optimiser un peu le temps de réaction du serveur Apache.

Nous allons commencer par réduire le nombre de connexions TIME_WAIT des sockets TCP et nous verrons ensuite comment optimiser un peu la couche TCP.

Réduire le TIME_WAIT des sockets TCP

De temps à autre, on tombe sur un serveur Apache qui possède des tonnes de connexions TIME_WAIT qui semblent errer dans les limbes. Même si ces connexions ne prennent pas autant de ressources que des connexions ESTABLISHED, il n’est pas vraiment utile de les garder aussi longtemps.

Commençons par faire un petit état des lieux de nos connexions :

netstat -nat | awk '{print $6}' | sort | uniq -c | sort -nCode language: JavaScript (javascript)

Résultat :

      1 established)
      1 Foreign
      2 ESTABLISHED
      3 FIN_WAIT1
     20 LISTEN
    228 TIME_WAIT

Nous avons donc 228 connexions dans les limbes en TIME_WAIT, qui sont totalement inutiles. Voyons donc comment nous pouvons réduire ce nombre.

Vérifiez ces valeurs:

cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_fin_timeout
cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_recycle
cat /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_reuse

Vous devriez obtenir, respectivement, les valeurs 60 pour le timeout, 0 pour le reyclage et 0 pour la réutilisation.

Nous allons modifier ces valeurs pour réduire le timeout à 30 secondes, et recycler et réutiliser nos connexions :

echo 30 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_fin_timeout
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_recycle
echo 1 > /proc/sys/net/ipv4/tcp_tw_reuseCode language: JavaScript (javascript)

Pour que les changements soient persistants, il faut ajouter ces valeurs au fichier sysctl.conf.

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Serveur dédié : installer PHP7 FPM avec FastCGI photo

Serveur dédié : installer PHP7 FPM avec FastCGI sous Debian

Aujourd’hui, on passe de PHP5 à PHP7 en moins de 20 minutes montre en main sur notre serveur dédié qui tourne sous la version stable de Debian.

Pré-requis : les dépôts Dotdeb

Avant toute chose, vous devez avoir les dépôts Dotdeb installés dans votre apt.

On édite donc la liste des dépôts:

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

puis on y ajoute :

# Dotdeb stable
deb http://packages.dotdeb.org stable all
deb-src http://packages.dotdeb.org stable allCode language: PHP (php)

On installe la clé GPG de Dotdeb:

wget https://www.dotdeb.org/dotdeb.gpg
sudo apt-key add dotdeb.gpgCode language: JavaScript (javascript)

et on met notre liste de paquet à jour :

apt-get update && apt-get upgradeCode language: JavaScript (javascript)

Lorsque vous avez complété cette étape, vous êtes prêt à lancer la mise à jour de PHP.

Installation de PHP7

Je découpe volontairement cette installation en plusieurs sous-étapes, par souci de clarté.

Suppression des paquets PHP5

On commence par supprimer tous les paquets relatifs à PHP5 sur le serveur:

apt-get purge php5-*Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

The following packages will be REMOVED:
libapache2-mod-php5* php-pear* php5* php5-apc* php5-cli* php5-common* php5-curl* php5-dev* php5-fpm* php5-gd* php5-json* php5-mcrypt* php5-mysql* php5-mysqlnd* php5-pecl-http* php5-propro* php5-raphf* php5-ssh2*

On garde cette liste sous le coude en cas de problème.

Installation des paquets PHP7

On installe les paquets PHP7 qui nous sont nécessaires:

apt-get install php7.0 php7.0-fpm php7.0-gd php7.0-mysql php7.0-cli php7.0-common php7.0-curl php7.0-opcache php7.0-jsonCode language: CSS (css)

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8 règles d'or pour un bon déploiement de DNSSEC et DANE photo

8 règles d’or pour bien déployer DNSSEC et DANE

Vous avez sécurisé votre domaine avec DNSSEC et DANE ? Très bien ! Il a cependant quelques petites choses à garder à l’esprit pour anticiper les difficultés et bien gérer la maintenance.

De la rigueur dans la gestion des enregistrements DS (DNSSEC) et TLSA (DANE)

Les enregistrements au niveau du DNS sont à manipuler avec précaution, ce ne sont pas le genre de choses que l’on peut configurer une bonne fois pour toute. On ne publie pas des enregistrements DS (DNSSEC) et TLSA (DANE) par effet de mode.

Les zones DNSSEC doivent être signées régulièrement et les enregistrements TLSA mis à jour en cas de changement de certificats TLS. Si la maintenance n’est pas assurée correctement, le domaine risque d’être injoignable.

Automatiser la signature de la zone DNS

Vous devez absolument mettre en place un crontab qui signe votre zone DNS automatiquement et vous informe du bon fonctionnement de votre zone.

Mettre à jour les enregistrements TLSA avant la chaine de certificat du serveur

Vous devez absolument mettre à jour les enregistrements TLSA avant de mettre à jour la chaine de certificat du serveur (déploiement de nouvelles clés ou utilisation d’un nouveau certificat TLS issu par une autorité de certification).

Lorsque vous mettez à jour votre certificat, vous devez garder les anciens enregistrements TLSA dans votre fichier de zone et ajouter les nouveaux enregistrements TLSA.

Les anciens et les nouveaux doivent donc coexister, le temps que les enregistrements DNS soient mis à jour, après quelques TTLS (quelques jours seulement).

Par exemple, la key1 est déployée initialement sur le serveur :

_25._tcp.mail.example.com. IN TLSA 3 0 1 Code language: CSS (css)

On ajoute la nouvelle clé key2 pendant quelques jours, juste derrière la key1 :

_25._tcp.mail.example.com. IN TLSA 3 0 1 
_25._tcp.mail.example.com. IN TLSA 3 0 1 Code language: CSS (css)

Après le déploiement de la key2, on supprime la key1 :

_25._tcp.mail.example.com. IN TLSA 3 0 1 Code language: CSS (css)

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Serveur dédié : mise en place du protocole DANE photo 2

Serveur dédié : mise en place du protocole DANE

Aujourd’hui, je vous montre comment mettre en place le protocole DANE sur votre serveur.

En pré-requis, votre domaine doit:

  1. être servi en HTTPS avec un certificat TLS valide,
  2. être signé par DNSSEC.

Cela prend environ 20 minutes à configurer, auxquelles s’ajouteront quelques heures afin que la résolution DNS avec les changements soit complète.

DANE : l’authentification TLS sans autorité de certification

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DANE (DNS-based Authentication of Named Entities) est un protocole qui permet aux certificats X.509 – généralement utilisés pour TLS – d’être liés au DNS en s’appuyant sur DNSSEC.

L’IETF a défini DANE dans la RFC 6698 comme un moyen d’authentifier des clients TLS et des serveurs sans passer par une autorité de certification (AC).

Cette démarche s’enregistre dans une logique de sécurisation des accès clients-serveurs pour d’une part sécuriser les requêtes DNS effectuées depuis les postes clients au travers des protocoles/mécanismes DNSSEC et TLS, et d’autre part mieux sécuriser les accès chiffrés des clients vers le serveurs.

Le chiffrement TLS est actuellement basé sur des certificats qui sont délivrés par des Autorités de Certification (AC ou Certificate Authority, CA en anglais).

Or, ces dernières années ont vu un certain nombre d’AC qui ont souffert de sérieux problèmes d’intrusions et de failles de sécurité, ce qui a permis la délivrance de certificats pour des sites très connus à des personnes qui ne détenaient pas ces domaines.

Faire confiance à un large nombre d’Autorités de Certification peut être un problème, étant donné que n’importe laquelle d’entre elles, si elle est compromise, pourrait délivrer un certificat pour n’importe quel nom de domaine.

Le protocole DANE permet à l’administrateur d’un nom de domaine de certifier les clés utilisées dans les clients ou serveurs TLS de ce domaine en les insérant au niveau du DNS.

DANE a donc besoin que les enregistrements DNS soient signés avec DNSSEC pour que son modèle de sécurité fonctionne.

De surcroit, DANE permet à l’adminstrateur du domaine de spécifier quelle autorité de certification est autorisée à délivrer des certificats pour une ressource particulière, ce qui résoud le problème des autorités de certification qui sont capables de délivrer des certificats pour n’importe quel nom de domaine.

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Les enregistrements TLSA

DANE utilise des enregistrements TLSA, qui incluent l’empreinte du certificats X.509 qui protège un nom de domaine.

Nous devons tout d’abord générer cet enregistrement TLSA en nous basant sur le certificat installé sur notre serveur. Ensuite, cet enregistrement TLSA sera ajouté à notre zone DNS.

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Postfix : résoudre l'erreur SASL

Postfix : résoudre l’erreur SASL “_sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql”

postfix-logo

Il y a quelques mois, j’ai aperçu quelques messages d’erreurs récurrents dans les fichiers logs du serveur de mail Postfix, concernant SASL.

Voici un extrait de ces messages:

Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: sql_select option missing
Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: auxpropfunc error no mechanism available
Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: _sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql

La solution est toute simple – commencez par éditer le fichier de configuration de Postfix:

nano /etc/postfix/main.cf

Puis commentez la ligne qui commence par smtpd_sasl_path. Chez moi, cela donne :

#smtpd_sasl_path = private/authCode language: PHP (php)

Et enfin, il suffit de relancer tous les services relatifs à l’identification SASL ainsi que Postfix :

find /etc/init.d/ | grep courier | while read line; do $line restart; done
service saslauthd restart
service postfix restartCode language: PHP (php)

Et voilà, plus de messages d’erreur dans les logs.

Serveur dédié : mettre en place DNSSEC pour sécuriser les DNS du domaine photo

Serveur dédié : mettre en place DNSSEC pour sécuriser les DNS du domaine

Aujourd’hui, nous allons mettre en place DNSSEC afin d’ajouter une couche de sécurité supplémentaire dans la gestion des DNS de notre domaine.

Principe de fonctionnement du DNS

Le DNS (Domain Name System) est un maillon clé du fonctionnement d’Internet car la quasi-totalité des services en ligne utilisent des noms de domaine à un moment ou à un autre.

Le DNS est organisé sous la forme d’une arborescence inversée, avec une « racine » dont dépendent les différentes « branches ».

Au premier niveau de l’arborescence se trouvent les « Top Level Domains » (TLD) ou domaines de premier niveau, comme les .fr, .com, .net etc.

Au second niveau, nous avons les noms de domaine « classiques » comme « skyminds.net ».

Fonctionnant comme une base de données distribuée sur des millions de machines, le DNS repose sur des interactions entre ces machines permettant d’identifier celle qui est la plus susceptible de pouvoir répondre à la requête d’un internaute.

Serveur dédié : mise en place de DNSSEC pour sécuriser les DNS d'un nom de domaine photo 2

Dans l’exemple ci-dessus, l’utilisateur veut se connecter au site http://www.wikipedia.fr. Il envoie sa requête via son navigateur. Celle-ci est reçue par un serveur dit « résolveur » qui a pour première mission d’identifier la machine sur laquelle est installé le nom de domaine wikipedia.fr.

Le résolveur s’adresse d’abord à la « racine » du DNS, qui lui indique quels sont les serveurs « faisant autorité » (c’est-à-dire compétents) pour .fr puisque le nom de domaine est en .fr.

Dans un second temps, les serveurs du .fr indiquent à leur tour au résolveur que le nom de domaine wikipedia.fr est hébergé sur tel serveur.

Celui-ci est alors en mesure d’indiquer au navigateur l’adresse IP du serveur web hébergeant les contenus du site web www.wikipedia.fr.

Ce schéma se vérifie quel que soit le site web auquel on souhaite accéder.

DNSSEC : authentifier l’origine et l’intégrité des données

DNSSEC, acronyme de Domain Name System Security Extensions, désigne un ensemble défini d’extensions de sécurité du protocole DNS, standardisé par l’IETF dans la RFC 4033.

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