Installer Redis pour accélérer WordPress sous Debian photo

Installer Redis pour accélérer WordPress sous Debian

Aujourd’hui, nous installons le serveur Redis pour accélérer les temps de chargement de tous les sites présents sur le serveur.

Redis (de l’anglais REmote DIctionary Server qui peut être traduit par « serveur de dictionnaire distant » et jeu de mot avec Redistribute1) est un système de gestion de base de données clef-valeur scalable, très hautes performances, écrit en C ANSI.

Il fait partie de la mouvance NoSQL et vise à fournir les performances les plus élevées possibles.

Redis permet de manipuler des types de données simples : chaînes de caractères, tableaux associatifs, listes, ensembles et ensembles ordonnés.

Une des principales caractéristiques de Redis est de conserver l’intégralité des données en RAM. Cela permet d’obtenir d’excellentes performances en évitant les accès disques, particulièrement coûteux sur ce plan.

Lorsqu’une page WordPress est chargée par exemple, des requêtes sur la base de données sont lancées et cela prend un certain temps pour récupérer ces informations.

Lorsque Redis est activé, il garde ces requêtes SQL en mémoire, ce qui permet de gagner en temps de chargement des pages.

Voici donc le tutoriel pour mettre en place Redis sur votre serveur. Cela prend environ 15 minutes.

Installation du serveur Redis

Nous installons le serveur Redis et le paquet PHP associé:

apt install redis-server php-redis

Nous vérifions que Redis est bien actif, il nous suffit de lancer redis-cli:

redis-cli

On tape ping dans l’invite:

127.0.0.1:6379> pingCode language: CSS (css)

Réponse:

PONG

Parfait, le serveur Redis est bien installé et actif.

Configuration de Redis

Editons le fichier de configuration de Redis :

nano /etc/redis/redis.conf

Changez les valeurs suivantes :

maxmemory 256mb # max memory 
maxmemory-policy allkeys-lru # replace old keys with fresher ones
requirepass VOTRE-MOT-DE-PASSECode language: PHP (php)

Enregistrez et relancez le serveur pour prendre en charge la nouvelle configuration:

service redis-server restart

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PHP : configurer un pool PHP pour chaque site photo

PHP : configurer un pool PHP pour chaque site

Au départ, ce serveur n’avait qu’un seul site – celui que vous lisez en ce moment ;) – mais au fil du temps, plusieurs sites sont venus s’installer dans son giron.

Au début, nous n’avions donc besoin d’une seule configuration PHP – www.conf par défaut – qui est un pool (ou conteneur) selon la terminologie PHP.

Ce fichier de configuration dicte le nombre de threads PHP à lancer, les permissions, etc.

Afin de monter en charge et fournir à chaque site les ressources qui lui sont nécessaires, adoptons la stratégie “un site, un pool”.

Mise en place du nouveau pool PHP

Pour être sûr de partir d’une base éprouvée, copions notre pool de départ dans un nouveau fichier :

cp /etc/php/7.2/fpm/pool.d/www.conf /etc/php/7.2/fpm/pool.d/skyminds.conf

Editons ensuite notre pool :

nano /etc/php/7.2/fpm/pool.d/skyminds.conf

1. Nom du pool : remplacez [www] par le nom de votre site, ici [skyminds] de manière à pouvoir l’identifier plus aisément.

2. Vérifiez l’utilisateur et le groupe dans les directives user et group.

3. On modifie le nom du site dans la directive listen en utilisant le nom du pool que vous avez choisi dans l’étape 1:

listen = /run/php/skyminds.sockCode language: JavaScript (javascript)

Mise à jour de la configuration NginX

Il nous reste maintenant à mettre à jour la configuration du site :

nano /etc/nginx/sites-available/skyminds.net

Mettez à jour cette ligne (même chemin que la directive listen dans la configuration PHP):

fastcgi_pass unix:/run/php/skyminds.sock;Code language: JavaScript (javascript)

Relancez les services PHP et NginX:

service php7.4-fpm restart && service nginx restartCode language: CSS (css)

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Ajouter un nouveau site WordPress dans un répertoire, sans conflit avec le site principal photo

Nginx : créer un nouveau site WordPress dans un sous-répertoire, sans conflit avec le site principal

Dernièrement, j’ai développé un nouveau site WordPress pour une cliente dont l’hébergement ne prévoit pas de staging site, ce qui est un peu ballot.

Plutôt que d’utiliser son hébergeur, je me suis dit que j’allais travailler sur la nouvelle version depuis un répertoire sous SkyMinds.

Le problème s’est assez rapidement posé : les diverses règles de configuration de SkyMinds (à la racine du domaine) entrent en conflit avec le nouveau site qui se trouve dans un répertoire. Il est donc nécessaire d’ajuster la configuration du bloc serveur NginX.

J’ai bien sûr effectué quelques recherches sur le net et après moults tests, il s’avère que la plupart des configurations nginx que l’on y trouve sont erronées. En relisant les docs, j’ai fini par trouver une solution satisfaisante.

Des erreurs 404, 403 ou 500

Je mentionnais à l’instant les configurations erronées – elles ne permettent pas au nouveau site d’afficher les pages correctement : erreur 404 pour les pages, erreur 404 pour la partie administration ou alors erreur 403 ou même 500…

Le plus surprenant est que l’on retrouve quasiment ces mêmes configurations dans tous les tutoriels. Cela fonctionnait peut-être à une époque mais plus maintenant avec les dernières versions de WordPress et NginX.

La configuration qui fonctionne

Voici donc la configuration que j’ai concoctée et qui permet d’avoir un autre site WordPress (comme par exemple https://example.com/nouveau-site/) lorsqu’un site WordPress (de type https://example.com) existe déjà à la racine du domaine. Le but est donc d’avoir deux sites fonctionnels qui n’entrent pas en conflit au niveau de la gestion des règles.

On édite le server block de notre domaine :

nano /etc/nginx/sites-available/example.com

Dans la partie server de la configuration, on ajoute :


# Script name : Add new WP site in subfolder
# Author : Matt Biscay
# Author URI : https://www.skyminds.net/?p=29604

# Add new location point with rewrite rule
location @nouveausite{
rewrite . /nouveau-site/index.php last;
}

# Add subfolder config
location  /nouveau-site {
         root /home/example/public_html/nouveau-site;
         index index.php;
         try_files $uri $uri/ @nouveausite;
}Code language: PHP (php)

Sauvegardez le fichier. On teste la nouvelle configuration:

nginx -t

et on relance nginx et PHP:

service nginx restart 
service php7.2-fpm restartCode language: CSS (css)

Et voilà, le nouveau site dans son répertoire devrait maintenant être fonctionnel, sans conflit avec le site principal.

Serveur dédié : mise à jour du kernel OVH pour combler les failles Spectre et Meltdown photo

Serveur dédié : mise à jour du kernel OVH pour combler les failles Spectre et Meltdown

Au début du mois de février, l’université de Graz et Google Project Zero ont annoncé avoir découvert deux failles de sécurité importantes s’appuyant sur les mécanismes de fonctionnement interne des processeurs.

Trois vulnérabilités permettant d’accéder à de la mémoire privilégiée ont été publiées, qui ont pour point commun d’exploiter les mécanismes d’exécution spéculative et les timings des caches mémoires.

Meltdown

La première faille, Meltdown (CVE-2017-5754), permet de bypasser les mécanismes d’isolation mémoire entre mémoire classique (utilisée par les applications) et mémoire kernel (utilisée par le noyau du système d’exploitation, et protégée normalement par des mécanismes hardware dans le CPU).

Meltdown est une attaque side channel permanent;qui s’attaque à une faille de certains processeurs OOO (Out Of Order, la plupart des processeurs performants modernes depuis le Pentium Pro) qui, dans leur mécanismes d’exécution spéculatifs, peuvent non seulement lire des données mémoires protégées mais aussi exécuter des instructions sur ces données mémoires.

Concrètement, avec Meltdown, il est possible de lire tout type de mémoire à partir d’un process malicieux, y compris côté serveur de bypasser toutes les protections de type VM/Hyperviseur/Docker. Meltdown touche spécifiquement les architectures d’Intel et ARM.

Spectre

En parallèle à Meltdown, une autre faille a été dévoilée baptisée Spectre. permanent;Pour Spectre, la situation est plus compliquée. Il s’agit toujours d’une variation sur le même thème, à savoir tenter d’exploiter les mécanismes d’exécution spéculative des processeurs. T

ous les processeurs modernes sont concernés a différents niveau et l’on retrouve, y compris chez un même constructeur, des différences d’une architecture à l’autre en fonction des mécanismes précis de fonctionnement de chaque génération.

Le papier décrit deux attaques distinctes. La première, connue sous le nom de CVE-2017-5753 (bounds check bypass) permet à un processus d’accéder, dans certains conditions un peu plus complexes, à la mémoire d’un autre processus.

Contrairement à Meltdown dont l’exploitation est triviale, il faut ici connaître les spécificités du programme que l’on attaque pour réussir à l’exploiter.

Le groupe Google Project Zero a montré que cette attaque était exploitable aussi bien sur les CPU Intel, AMD (FX et APU), et ARM (un Cortex A57 à été testé). Si tous les processeurs sont exploitables, c’est que tous les modèles OOO modernes reposent, dans les grandes lignes, sur l’algorithme de Tomasulo, du nom de l’ingénieur qui l’a développé en 1967 chez IBM.

Virtuellement, tous les systèmes (du serveur au smartphone) sont vulnérables à cette attaque pour laquelle des PoC existent même en Javascript (pour bypasser les barrières des VM qui isolent le code Javascript de vos différents onglets), ce qui la rend assez grave.

Des méthodes de mitigations, aussi bien au niveau des compilateurs, des navigateurs, et des systèmes d’exploitations sont en cours de développement et des patchs sont attendus rapidement pour limiter le problème.

Vous pouvez retrouver les détails techniques des failles Spectre et Meltdown chez OVH.

Mon machine est-elle touchée par ces failles?

Il vous suffit de tester votre processeur avec le script Spectre & Meltdown Checker:

curl -L https://meltdown.ovh -o spectre-meltdown-checker.sh
chmod +x spectre-meltdown-checker.sh
sh ./spectre-meltdown-checker.shCode language: JavaScript (javascript)

Résultat avant la mise à jour du kernel:

CVE-2017-5753 [bounds check bypass] aka 'Spectre Variant 1'
* Checking count of LFENCE opcodes in kernel:  NO 
> STATUS:  VULNERABLE  (only 46 opcodes found, should be >= 70, heuristic to be improved when official patches become available)

CVE-2017-5715 [branch target injection] aka 'Spectre Variant 2'
* Mitigation 1
*   Hardware (CPU microcode) support for mitigation:  NO 
*   Kernel support for IBRS:  NO 
*   IBRS enabled for Kernel space:  NO 
*   IBRS enabled for User space:  NO 
* Mitigation 2
*   Kernel compiled with retpoline option:  NO 
*   Kernel compiled with a retpoline-aware compiler:  NO 
> STATUS:  VULNERABLE  (IBRS hardware + kernel support OR kernel with retpoline are needed to mitigate the vulnerability)

CVE-2017-5754 [rogue data cache load] aka 'Meltdown' aka 'Variant 3'
* Kernel supports Page Table Isolation (PTI):  NO 
* PTI enabled and active:  NO 
> STATUS:  VULNERABLE  (PTI is needed to mitigate the vulnerability)Code language: JavaScript (javascript)

Mise à jour du kernel OVH

Sur la Kimsufi, c’est le kernel OVH 4.9.87 qui intégre tous les correctifs Meltdown et Spectre, ainsi que la mise à jour du microcode pour les puces Intel.

Il suffit de suivre le tutoriel pour mettre à jour le noyau OVH.

Après mise à jour du noyau et redémarrage du serveur, les failles semblent maintenant comblées:

CVE-2017-5753 [bounds check bypass] aka 'Spectre Variant 1'
* Checking whether we're safe according to the /sys interface:  YES  (kernel confirms that the mitigation is active)
> STATUS:  NOT VULNERABLE  (Mitigation: __user pointer sanitization)

CVE-2017-5715 [branch target injection] aka 'Spectre Variant 2'
* Checking whether we're safe according to the /sys interface:  YES  (kernel confirms that the mitigation is active)
> STATUS:  NOT VULNERABLE  (Mitigation: Full generic retpoline)

CVE-2017-5754 [rogue data cache load] aka 'Meltdown' aka 'Variant 3'
* Checking whether we're safe according to the /sys interface:  YES  (kernel confirms that the mitigation is active)
> STATUS:  NOT VULNERABLE  (Mitigation: PTI)

Voilà, mettez vos noyaux à jour, c’est important.

Backup Manager : résoudre l'erreur

Backup Manager : résoudre l’erreur “tar: file changed as we read it” lors de la création de la sauvegarde

Cela fait quelques jours que Backup Manager, qui me sert à sauvegarder automatiquement les fichiers et bases de données du site sur le serveur de sauvegarde, renvoie une erreur lors de la création d’un de mes fichiers de sauvegarde, alors que tout se passait sans encombres jusqu’alors.

C’est gênant dans le sens où on ne sait pas vraiment ce qui a empêché la bonne création du fichier et on ne peut vraiment être certain de l’intégrité du fichier de sauvegarde, ce qui est critique.

Voici le message d’erreur reçu par email à la fin de la sauvegarde :

Unable to create "/home/archives/mail.skyminds.net-home.20180208.master.tar.gz", check /tmp/bm-tarball.log.TZ2VAU
1 error occurred during the tarball generation.Code language: JavaScript (javascript)

Et voici le contenu du fichier log en question :

tar: /wp-content/ file changed as we read itCode language: JavaScript (javascript)

Étapes du débogage

Le moins que l’on puisse dire, c’est que tar ne nous donne pas vraiment d’indications sur la cause du problème. Un fichier qui change lors de la lecture, d’accord mais lequel ? De plus, il indique un répertoire et non un fichier précis.

Dans le fichier de configuration de Backup Manager, il est possible de choisir plusieurs formats de fichier pour compresser les fichiers de sauvegarde. J’utilise .tar.gz puisque tous mes machines tournent sous Unix mais là, j’ai changé la configuration pour utiliser le format zip.

On relance le script de sauvegarde : zip est beaucoup plus loquace dans ses messages d’erreur !

Voici ce qu’il nous indique :

zip warning: Not all files were readable
  files/entries read:  55621 (1.3G bytes)  skipped:  96 (414K bytes)

Très bien. Il ne nous reste plus qu’à trouver quels sont ces fichiers qui n’ont pas les droits de lecture.

A la racine du site, on lance donc une recherche pour trouver tous les fichiers et dossiers qui n’auraient pas les droits basiques de lecture (read) :

find . ! -perm -o=r

Résultat :

./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---internal-metadatas---B0089KSLUY
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---internal-metadatas---CustomerReviews_B004LS7G3G
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---CustomerReviews_B00B2OI0FU
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---B00JGYYQ24
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---CustomerReviews_B006H4R9LG
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---internal-metadatas---B005BHE48Q
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---internal-metadatas---B00H2O1YOI
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---CustomerReviews_B00MVQLMPI
./wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/cache/zend_cache---B017EOYW9Y

Il s’agit donc de fichiers de cache de produits Amazon, qui sont absolument inutiles pour les sauvegardes: nous allons donc exclure ce répertoire de cache de nos fichiers de backup.

Suppression des répertoires de cache avant compression des archives

Dans la configuration de Backup Manager, ajoutez le chemin des répertoires de cache de quasiment tous les plugins WordPress :

export BM_TARBALL_BLACKLIST="/home/public_html/wp-content/plugins/*/cache/* /home/public_html/wp-content/*cache*"Code language: JavaScript (javascript)

Sauvegardez le fichier et relancez votre script de backup.

Méthode plus radicale : éditer le script

Si la méthode précédente ne porte pas ses fruits, en voici une autre. Il suffit de modifier la valeur du chmod dans ces deux fichiers :

/wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/lib/AsaZend/Cache/Backend/File.php
/wp-content/plugins/amazonsimpleadmin/lib/AsaZend/Cache/Backend/Static.phpCode language: PHP (php)

Cherchez le chmod 600 :

'cache_file_umask' => 0600,Code language: PHP (php)

et remplacez-le par un chmod 644:

'cache_file_umask' => 0644,Code language: PHP (php)

Tada, plus d’erreur et des fichiers de sauvegarde propres, sans fichiers de cache inutiles !

Je suis assez content d’avoir trouvé une solution à ce problème assez récurrent.

Le fait d’avoir momentanément modifié le type d’archive à créer a bien aidé à isoler la cause du problème.

Serveur dédié : transférer et héberger un nouveau domaine sur votre serveur photo

Serveur dédié : transférer et héberger un nouveau domaine sur votre serveur

Aujourd’hui, nous allons voir comment héberger un nouveau domaine sur le serveur, en simplifiant au maximum les procédures.

Serveur dédié : transférer et héberger un nouveau domaine sur votre serveur photo

Le nom de domaine sera réservé chez OVH et le site hébergé sur notre serveur Debian. Nous allons servir le site avec NginX en HTTPS grâce à un certificat SSL fourni gratuitement par Let’s Encrypt.

Enfin, on utilisera le serveur email existant et on ajoutera la configuration OpenDKIM pour signer et authentifier tous les emails sortants du domaine.

Nom de domaine

J’achète mes noms de domaine chez OVH parce que le prix est relativement raisonnable (comparé à mon ancien registrar).

Au moment de la commande, faites pointer le nouveau domaine vers les DNS du serveur.

Si votre serveur n’est pas chez OVH, il suffit d’aller dans Domaines > Serveurs DNS et de renseigner le DNS primaire et secondaire de votre serveur.

Configuration DNS dans BIND

Une fois le domaine commandé, si vous vous rendez dans le Manager OVH, vous vous rendrez compte que le bouton DNS est en rouge : c’est normal puisqu’il nous faut paramétrer notre nouveau domaine dans BIND, notre serveur de noms.

On édite la configuration de BIND :

nano /etc/bind/named.conf.local

et on lui indique que nous créons une nouvelle zone :

zone "example.com" {
        type master;
        file "/etc/bind/example.com.hosts";
        allow-query { any; };
};Code language: JavaScript (javascript)

On crée maintenant notre fichier de zone:

nano /etc/bind/example.com.hosts
$ttl 84600
$ORIGIN example.com.

@       IN      SOA     XXXXXX.kimsufi.com. root.example.net. (
                        2018012801
                        14400
                        3600
                        604800
                        84600 )

; NAMESERVERS
 IN     NS      XXXXXX.kimsufi.com.
 IN     NS      ns.kimsufi.com.

example.com.   IN      A       XXX.XXX.XXX.XXX
example.com.   IN      AAAA    4001:41d0:1:4462::1
example.com.   IN      MX      10 mail.example.net.

www.example.com.       IN      A        XXX.XXX.XXX.XXX
www.example.com.       IN    AAAA    4001:41d0:1:4462::1
www       IN A          XXX.XXX.XXX.XXXCode language: PHP (php)

Ps: example.net est le domaine principal du serveur.

Pous vérifions la configuration BIND:

named-checkconf -z

et nous redémarrons BIND pour prendre en compte nos changements et activer notre nouveau fichier de zone:

service bind9 restart

Vous pouvez vérifier votre configuration DNS à l’aide de l’outil ZoneMaster.

Configuration du bloc serveur sous NginX

On commence par créer le répertoire qui va accueillir les fichiers du site et on lui attribue les bons droits:

mkdir -p /home/example/public_html
chown -R www-data:www-data /home/example/public_html
chmod 755 /home/example/public_html

On crée également un fichier index.php à la racine du site pour éviter une erreur 403 plus tard lors de la génération du certificat SSL :

echo "<!--?php echo 'hello world. Domain activated.'; ?-->" >> /home/example/public_html/index.phpCode language: HTML, XML (xml)

On crée maintenant le répertoire de cache du site, toujours avec les bons droits:

mkdir -p /home/nginx-cache/example
chown -R www-data:www-data /home/nginx-cache/example
chmod 755 /home/nginx-cache/example

Voici le server block de départ, en HTTP simple :

server {
       listen         80;
       listen    [::]:80;
       server_name    example.com www.example.com;
       #return         301 https://$server_name$request_uri;
        root /home/example/public_html;
        index index.php index.html;
}Code language: PHP (php)

On active le site :

ln -s /etc/nginx/sites-available/example.com /etc/nginx/sites-enabled/

On teste la configuration de NginX et on redémarre le service:

nginx -t
service nginx restart

On crée maintenant le certificat SSL avec Let’s Encrypt :

certbot certonly --webroot -w /home/example/public_html -d example.com -d www.example.com

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Serveur dédié : script bash pour réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Serveur dédié : mise à jour vers PHP 7.2

Aujourd’hui, le serveur passe à PHP 7.2 !

PHP 7.2 accroît fortement les performances des versions précédentes, notamment au travers de plusieurs améliorations en matière de sécurité. Ainsi, l’algorithme Argon2 qui sert au hachage sécurisé des mots de passe corrige les défauts des algorithmes actuels. Celui-ci permet notamment un taux de remplissage plus élevé de la mémoire.

PHP 7.2 intègre désormais dans son noyau la bibliothèque de cryptographie Sodium, utilisée pour le chiffrement authentifié, est désormais une extension de base et les performances de la bibliothèque pour la cryptographie sur les courbes elliptiques ont été améliorées.

Niveau programmation

Au-delà de Sodium, PHP 7.2 vient avec des améliorations et nouvelles fonctionnalités comme :

  • la possibilité de convertir des clés numériques dans les objets et tableaux lors de cast.
  • les clés numériques sont maintenant mieux appréhendées lors de cast d’un tableau en objet et d’objet en tableau (cast explicite ou par la fonction settype()) ;
  • le comptage d’objets non dénombrables. Un E_WARNING sera émis lors de la tentative d’utilisation de la fonction count() sur un type non dénombrable ;
  • HashContext en tant qu’objet ;
  • ajout d’Argon2 à l’API pour le hachage de mot de passe ;
  • amélioration des constantes TLS ;
  • la suppression de l’extension Mcrypt. L’extension MCrypt a maintenant été déplacée du noyau vers PECL. Étant donné que la bibliothèque mcrypt n’a pas eu de mises à jour depuis 2007, son utilisation est fortement découragée. Au lieu de cette extension, soit OpenSSL ou l’extension sodium doit être utilisé.

Les fonctions Deprecated (déconseillées) et supprimées pour PHP 8.0:

__autoload
$php_errormsg
create_function()
mbstring.func_overload
(unset) cast
parse_str() sans le second argument
gmp_random()
each()
assert() avec un argument string(texte)
$errcontext

La conversion des clés numériques dans les distributions objet/tableau résout un problème rencontré avec le moteur open source Zend Engine qui fait tourner PHP 7. Dans certaines situations, les tables de hachage de tableaux pouvaient contenir des chaînes numériques alors que les tables de hachage d’objets pouvaient contenir des clés entières, ce qui empêchait le code PHP de retrouver les clés. Le correctif apporté par PHP 7.2 convertit les clés des tables de hashage des tableaux et des tables de hachage des objets sont converties dans les bons formats, de sorte que les chaînes de format numériques personnalisées sont traduites en clefs entières, résolvant le problème d’inaccessibilité.

Les typages explicites d’objets ou « type hints » corrigent une situation dans laquelle un développeur ne peut pas déclarer une fonction supposée recevoir un objet en tant que paramètre ou déclarer qu’une fonction doit retourner un objet. Le correctif utilise l’objet comme type de paramètre et type de retour. HashContext en tant qu’objet, migre l’extension de hachage pour utiliser une extension objet pour les contextes de hachage au lieu d’utiliser des ressources. A noter aussi une nouvelle alerte ajoutée pour l’appel de la fonction count avec un paramètre scalaire ou nul, ou un objet qui n’implémente pas l’interface « Countable »

Mise à jour vers PHP7.2

Cela n’a pris que quelques minutes :

apt update && apt upgrade

Résultat :

Calculating upgrade... Done
The following packages were automatically installed and are no longer required:
  php7.1-cli php7.1-curl php7.1-fpm php7.1-gd php7.1-json php7.1-mbstring php7.1-opcache
  php7.1-readline php7.1-xml php7.1-xmlrpc
Use 'apt autoremove' to remove them.
The following NEW packages will be installed:
  libargon2-0 libsodium23 php7.2-cli php7.2-common php7.2-curl php7.2-fpm php7.2-gd php7.2-json
  php7.2-mbstring php7.2-opcache php7.2-readline php7.2-xml php7.2-xmlrpc
The following packages will be upgraded:
  php-common php-curl php-fpm php-gd php-mbstring php-xml php-xmlrpc php7.1-cli php7.1-common
  php7.1-curl php7.1-fpm php7.1-gd php7.1-json php7.1-mbstring php7.1-mcrypt php7.1-mysql
  php7.1-opcache php7.1-readline php7.1-soap php7.1-xml php7.1-xmlrpc php7.1-zip
22 upgraded, 13 newly installed, 0 to remove and 0 not upgraded.
Need to get 8,656 kB of archives.
After this operation, 19.7 MB of additional disk space will be used.Code language: JavaScript (javascript)

A ce stade, nous avons php7.1 et php7.2 installés séparément sur le serveur.

On installe les paquets manquants (toujours les deux mêmes):

apt install php7.2-mysqlCode language: CSS (css)

On édite chacun des VirtualHosts sous Nginx, en éditant cette ligne:

fastcgi_pass unix:/run/php/php7.2-fpm.sock;Code language: JavaScript (javascript)

On relance NginX et PHP:

service php7.2-fpm restart && service nginx restartCode language: CSS (css)

Si tout va bien, il suffit de supprimer PHP7.1, ses dépendances et ses fichiers de configuration:

apt purge php7.1-*Code language: CSS (css)

Test de votre code sous PHP 7.2

Vous hésitez encore à sauter le pas ? Copiez-collez votre code sur le site d’3v4l, vous saurez immédiatement si cela produit des erreurs de type Notice.

Bonne mise à jour !

Serveur dédié : configurer Apache et NginX pour servir des polices de caractères photo

Serveur dédié : configurer Apache et NginX pour servir des polices de caractères

La plupart des sites modernes font appel à des polices de caractères qui ne sont pas installées sur les systèmes d’exploitation de leurs visiteurs.

L’utilisation de Google Fonts est très largement répandue mais cela ajoute un délai de traitement dans le chargement des pages car cela nécessite autant de requêtes externes.

Il est également possible de placer les fichiers dans le répertoire du thème graphique et de les servir directement depuis le serveur de fichier, comme Apache ou NginX.

Tout d’abord, il faut configurer les bons entêtes http. Cela permet aux navigateurs de bien interpréter les fichiers demandés comme polices de caractères.

Configuration des polices pour Apache

Pour définir le bon mime-type pour les polices, ajoutez ce bloc à votre configuration Apache:

AddType application/x-font-ttf ttc ttf
AddType application/x-font-otf otf
AddType application/font-woff woff
AddType application/font-woff2 woff2
AddType application/vnd.ms-fontobject eot

Si vous n’avez pas accès à la configuration du VirtualHost, placez ce bloc dans le fichier .htaccess du site.

Pour les entêtes CORS, ajoutez ce bloc:

<filesmatch ".(eot|ttf|otf|woff|woff2)"="">
  Header set Access-Control-Allow-Origin "*"Code language: JavaScript (javascript)

Configuration des polices pour NginX

LA configuration par default de NginX ne prend pas en compte les types mime des formats de fontes optimizés pour le web.

Il est à noter également que le type mime des fichiers .eot est erroné, il nous faut donc le modifier.

1. Editez le fichier /etc/nginx/mime.types et supprimez la ligne concernant l’extension eot.

2. Ensuite, ajoutez ce bloc :

application/x-font-ttf ttc ttf;
application/x-font-otf otf;
application/font-woff woff;
application/font-woff2 woff2;
application/vnd.ms-fontobject eot;

3. Pour les entêtes CORS, ajoutez ce bloc à la configuration du vhost:

location ~* \.(eot|otf|ttf|woff|woff2)$ {
add_header Access-Control-Allow-Origin *;
}

Et voilà, votre serveur de fichier est maintenant capable de servir vos fichiers de polices de caractères.

Il est recommandé de ne pas abuser des fontes de caractères : pas plus de 3 familles de fontes différentes sur un site web. Les navigateurs ayant chacun leurs petites subtilités et standards, ils ne se sont toujours pas mis d’accord sur un seul et même format de fichier.

En pratique, les formats WOFF2 et WOFF sont à privilégier (ils couvrent plus de 96% des utilisateurs) mais suivant le public ciblé, il faut penser à offrir les autres variantes de fichiers.

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Serveur dédié : créer un certificat ECDSA avec Let’s Encrypt

Aujourd’hui, je vous montre comment j’ai mis en place un certificat ECDSA avec Let’s Encrypt, que j’utilise depuis l’année dernière.

Let’s Encrypt a annoncé il y a quelques mois qu’il sera possible au courant de l’année 2018 de créer des certificats ECDSA, pour plus de sécurité et de rapidité.

L’algorithme ECDSA

L’algorithme ECDSA (abbréviation d’Elliptic Curve Digital Signature Algorithm) a été proposé pour la première fois par Scott Vanstone en 1992.

Les signatures basées sur l’algorithme d’ECS, l’ancêtre de ECDSA, présente plusieurs avantages majeurs par rapport aux algorithmes RSA : leur taille est plus réduite et ils sont créés bien plus rapidement.

La vérification basée sur les algorithmes ECC est extrêmement rapide également.

Les avantages d’utiliser ECDSA par rapport à RSA

L’utilisation d’ECDSA pour les signatures numériques présente d’importants avantages, dont notamment:

  • un niveau de sécurité élevé,
  • pas de problèmes avec la performance d’applications,
  • un processus rapide de signature et de vérification (40% plus rapide que RSA),
  • adapté à la montée en puissance de la sécurité des applications,
  • support pour les pré-requis modernes de l’industrie

Une sécurité et une rapidité accrues donc, avec un usage de données réduit. Parfait.

Création d’un certificat ECDSA avec Let’s Encrypt

1. On crée les nouveaux répertoires pour notre certificat ECDSA:

mkdir -p /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/letmp
mkdir -p /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/backup
cd /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com

2. On crée une clé privée avec l’algorithme secp384r1:

openssl ecparam -genkey -name secp384r1 > privkey-p384.pemCode language: CSS (css)

3. On crée un Certificate Signing Request (CSR):

openssl req -new -sha256 -key privkey-p384.pem -subj "/CN=example.com" -reqexts SAN -config <(cat /etc/ssl/openssl.cnf <(printf "[SAN]\nsubjectAltName=DNS:example.com,DNS:www.example.com,DNS:mail.example.com,DNS:static.example.com")) -outform der -out csr-p384.derCode language: JavaScript (javascript)

4. On demande la création du certificat chez Let’s Encrypt:

cd letmp
certbot certonly -a webroot --webroot-path /home/public_html -d example.com -d www.example.com -d mail.example.com -d static.example.com --csr /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/csr-p384.der --renew-by-default --agree-tos --cert-path /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/cert_ecdsa.pem --fullchain-path /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/fullchain_ecdsa.pem --chain-path /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/chain_ecdsa.pemCode language: JavaScript (javascript)

5. Il reste à éditer la configuration de votre serveur de fichier. Sous NginX:

nano /etc/nginx/sites-available/example.com

ajoutez-y le nouveau certificat:

    # Let's Encrypt : ECDSA CERT
    ssl_certificate /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/fullchain_ecdsa.pem;
    ssl_certificate_key /etc/letsencrypt/live-ecdsa/example.com/privkey-p384.pem;Code language: PHP (php)

et on redémarre NginX:

service nginx restart

Voilà, vous venez de mettre en place votre certificat ECDSA. Voyons maintenant comment cela se passe pour la mise à jour.

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Serveur dédié : résoudre l'erreur

Serveur dédié : résoudre l’erreur “tail: inotify cannot be used, reverting to polling: Too many open files”

Ce matin, je me suis aperçu que le serveur était un peu moins réactif que d’habitude.

Ni une, ni deux, je lance le terminal et commence par vérifier les fichiers log. Un message attire alors mon attention :

tail: inotify cannot be used, reverting to polling: Too many open files Code language: HTTP (http)

C’est bien étrange puisque très peu de services sont censés lancer des tail. Nous allons donc lancer quelques commandes pour savoir qui est responsable de cet état.

Hotfix : à la recherche des anon_inode:inotify

1. Première méthode pour avoir un aperçu de tout ce qui tourne en ce moment sur le serveur :

ps -ef

La liste est très exhaustive (plusieurs pages chez moi) et ne permet pas vraiment de voir ce qui se passe, étant donné que rien n’est trié.

2. Changeons notre fusil d’épaule et trouvons la liste des processus qui font appel à inotify:

for foo in /proc/*/fd/*; do readlink -f $foo; done | grep inotify | sort | uniq -c | sort -nr

Résultat:

      8 /proc/25634/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/715/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/6146/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/330/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/32148/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/31695/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/31262/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/3067/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/3066/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/3065/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/3064/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/3063/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/3062/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/21853/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/2063/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/1924/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/1563/fd/anon_inode:inotify
      1 /proc/1196/fd/anon_inode:inotify

3. Maintenant, nous allons chercher dans cette liste de processus les commandes qui font appel à anon_inode:inotify :

ps -p $(find /proc/*/fd/* -type l -lname 'anon_inode:inotify' -print 2> /dev/null | sed -e 's/^\/proc\/\([0-9]*\)\/.*/\1/')Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

  PID TTY      STAT   TIME COMMAND
  330 ?        Ss     0:00 /lib/systemd/systemd-udevd --daemon
  715 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.7lZV2O
 1196 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.B1I64h
 1563 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.hhDVas
 1924 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.Ztuk8T
 2063 ?        Ss     0:06 /usr/bin/dbus-daemon --system
 3062 tty1     Ss+    0:00 /sbin/getty 38400 tty1
 3063 tty2     Ss+    0:00 /sbin/getty 38400 tty2
 3064 tty3     Ss+    0:00 /sbin/getty 38400 tty3
 3065 tty4     Ss+    0:00 /sbin/getty 38400 tty4
 3066 tty5     Ss+    0:00 /sbin/getty 38400 tty5
 3067 tty6     Ss+    0:00 /sbin/getty 38400 tty6
 6146 ?        Ss     0:00 gpg-agent --homedir /root/.gnupg --use-standard-socket --daemon
25634 ?        Sl     0:21 /usr/bin/python3 /usr/bin/fail2ban-server -s /var/run/fail2ban/fail2ban.sock -p /var/run/fail2ban/fail2ban.pid -
31262 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.82bIqR
31695 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.6Hqw69
32148 ?        S      0:00 tail -f /tmp/bm-tarball.log.UMpkfiCode language: JavaScript (javascript)

Ah on y arrive, c’est déjà beaucoup plus clair. Le service qui pose problème est donc backup-manager (voir le tutoriel Serveur dédié : sauvegarde automatique des fichiers avec Backup Manager sur le serveur de sauvegarde), qui semble laisser ouvert tous ses fichiers de logs !

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Serveur dédié : réinitialiser le mot de passe root d'un serveur MySQL ou MariaDB photo

Serveur dédié : réinitialiser le mot de passe root d’un serveur MySQL ou MariaDB

Pour les besoins d’un de mes clients préférés, j’ai eu la grande joie de paramétrer un VPS aux petits oignons avec réplication des données à la volée.

C’est un projet fascinant que j’ai déjà abordé dans la série réplication de données.

Serveur dédié : réinitialiser le mot de passe root d'un serveur MySQL ou MariaDB photo

Au moment de la réalisation des bases de données, je demande à mon client le mot de passe root du serveur de base de données pour y créer de nouveaux utilisateurs. La réponse ne se fait pas attendre : “je n’ai pas ce mot de passe mais j’ai confiance en toi Matt, tu pourras aisément contourner le problème!”.

Challenge accepted.

Voici donc un mini-tutoriel pour réinitialiser le mot de passe root quand vous ne l’avez jamais eu vous en souvenez plus.

Vous aurez besoin de deux fenêtres de terminal, que je nomme ici terminal1 et terminal2.

Etape 1 : lancer mysqld_safe

Voici le principe de la manipulation : nous allons “occuper” le serveur MySQL ou MariaDB en lançant le daemon mysqld_safe dans un terminal et nous allons lancer un second terminal qui nous permettre de réinitialiser le mot de passe root.

C’est parti : dans le terminal1, nous commençons par arrêter le serveur SQL:

service mysql stop

puis lançons mysqld_safe :

mysqld_safe --skip-grant-tables --skip-syslog --skip-networking

Le terminal semble arrêté ou attendre quelque chose : c’est bon signe, laissez-le comme ça pour le moment.

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WordPress : changer le mot de passe d'un utilisateur depuis le serveur SQL photo

WordPress : changer le mot de passe d’un utilisateur depuis le serveur SQL

Il peut être nécessaire de changer le mot de passe d’un utilisateur WordPress par exemple lorsque l’on migre un compte, lorsque l’on repart de zéro avec une base de données vierge ou lorsque le mot de passe du site de développement diffère de celui du site de production.

Ou tout simplement pour en mettre un plus facile à retenir.

Voici donc comment changer le mot de passe d’un utilisateur WordPress directement depuis un terminal connecté sur le serveur de la base de données.

Changer le mot de passe d’un utilisateur WordPress depuis MariaDB

1. Connectez-vous au serveur de base de données :

mysql -u root -p

puis entrez votre mot de passe :

Enter password:
Welcome to the MariaDB monitor.  Commands end with ; or \g.Code language: JavaScript (javascript)

2. Sélectionnez la base de données qui contient l’installation WordPress concernée :

USE wordpress_wpdb;Code language: PHP (php)

Résultat :

Database changed

3. Vérifiez que votre utilisateur (ici : matt) est bien présent dans la base :

SELECT ID, user_login, user_pass FROM wp_users WHERE user_login LIKE '%matt%';Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

+----+-------------+------------------------------------+
| ID | user_login  | user_pass                          |
+----+-------------+------------------------------------+
| 78 | matt                | $P$BUZ6Uvu8aie2tBEWqwTu07qfzlKXc80 |
+----+-------------+------------------------------------+
1 row in set (0.00 sec)Code language: PHP (php)

4. Choisissez un mot de passe (ici: q8U@jM5uNMa*R66R), qui sera automatiquement chiffré en MD5 :

UPDATE wp_users SET user_pass = MD5('q8U@jM5uNMa*R66R') WHERE ID=78 LIMIT 1;Code language: JavaScript (javascript)

Résultat:

Query OK, 1 row affected (0.00 sec)
Rows matched: 1  Changed: 1  Warnings: 0Code language: CSS (css)

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