MySQL : résoudre le message

Résoudre le non-redémarrage du serveur MySQL : le manque d’espace sur une partition disque

Il y a quelques temps, j’ai eu la surprise de constater que le site était down au niveau de la base de données, dont le service refusait catégoriquement de redémarrer. En regardant les logs du serveur, voici ce que j’ai découvert :

/etc/init.d/mysql: ERROR: The partition with /var/lib/mysql is too full! failed!Code language: JavaScript (javascript)

La partition sur laquelle se trouvent les bases de données SQL était pleine ! Effectivement, un petit

df -h

m’a appris que la partition /dev/sda1 était pleine à 100% :

Sys. de fich.         Tail.       Occ.       Disp.       %Occ.       Monté sur
/dev/sda1            9,7G       9,3G          0        100%         /
tmpfs                  984M         0        984M          0%        /lib/init/rw
udev                   10M        2,7M       7,4M         27%       /dev
tmpfs                 984M          0        984M           0%       /dev/shm
/dev/sda2            452G       648M      429G          1%       /home

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Serveur dédié : analyse des performances du serveur photo

Serveur dédié : analyse des performances du serveur

Cela fait quelques mois que le nouveau serveur est en place et il est temps de faire un petit bilan au niveau des performances.

Charge processeur

Tout d’abord, bien que le serveur soit équipé des mêmes caractéristiques techniques (même CPU, même quantité de RAM), il s’avère qu’il est beaucoup plus réactif que l’ancien.

Le processeur n’est plus surchargé en permanence et lorsque l’on lance un top, la charge du processeur est le plus souvent entre 0.05 et 0.20, ce qui est idéal.

A titre de comparaison, l’ancien serveur avait une charge souvent supérieure à 2.

Analyse du temps de chargement des pages via Google Webmaster Tools

Il y a quelques semaines, je me suis connecté sur Google Webmaster Tools et lorsque j’ai atteint le graphique du temps de chargement des pages du site, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir ceci :

serveur dedie response time 2011

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Serveur dédié : installer la dernière version d’APC par SVN

Notre serveur ayant besoin de mettre les données en cache pour plus d’efficacité, il peut s’avérer intéressant de maintenir APC à jour via SVN, histoire d’être sous une version “bleeding-edge”.

Méthode automatique : installation d’APC via Dotdeb

Commencez par ajouter les dépôts Dotdeb à la configuration APT.

Ensuite, il suffit d’installer APC avec :

apt-get install php-apcCode language: JavaScript (javascript)

Configuration d’APC

J’ai un peu tweaké ma configuration d’APC par rapport au précédent article. Éditez apc.ini :

nano /etc/php/7.4/conf.d/apc.ini

et ajoutez-y :

extension=apc.so
apc.enabled=1
apc.shm_size=128M
apc.stat=0
apc.ttl=7200
apc.user_ttl=7200
apc.enable_cli=1
apc.max_file_size=10M
apc.rfc1867 = On

Et on relance Apache :

/etc/init.d/apache2 restart

Voilà, vous possédez la dernière version d’APC sur votre serveur. L’opération est à renouveler de temps à autre, histoire d’être toujours à jour.

Serveur dédié : intégrer SSH à WordPress pour mettre à jour le core, les plugins et les thèmes photo 1

Serveur dédié : intégrer SSH à WordPress pour mettre à jour le core, les plugins et les thèmes

ssh plugins logo

Sur mon serveur, j’ai fait le choix de ne pas installer de serveur FTP.

Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que le protocole FTP n’est pas du tout sécurisé : les mots de passe sont envoyés en clair sur le réseau, il n’y a aucun chiffrement appliqué sur la connexion et il existe 1001 manières d’en forcer l’accès.

Du coup, je me dis que l’on peut très bien s’en passer. Comme il faut bien que je mette des fichiers sur le serveur ou mettre à jour le site, nous allons utiliser SSH qui est un protocole sécurisé.

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Serveur dédié : afficher la véritable IP derrière un reverse-proxy comme Varnish photo

Serveur dédié : afficher la véritable IP derrière un reverse-proxy comme Varnish

ip masked icon

Quelques jours après avoir installé et joué avec Varnish, je me suis aperçu que tous les commentaires du site étaient postés avec l’adresse IP 127.0.0.1, qui est l’adresse du reverse-proxy. Pareil dans les fichiers de logs.

Pour solutionner ce problème et retrouver les véritables adresses IP, il suffit d’installer le module RPAF (Reverse Proxy Add Forward) pour Apache.

Le module RPAF

On installe mod_rpaf :

apt-get install libapache2-mod-rpafCode language: JavaScript (javascript)

On l’active :

a2enmod rpaf

puis on édite sa configuration :

nano /etc/apache2/mods-enabled/rpaf.conf

en y ajoutant/modifiant ceci :

RPAFenable On
RPAFsethostname On
RPAFproxy_ips 127.0.0.1
RPAFheader X-Forwarded-ForCode language: CSS (css)

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Serveur dédié : installer APC comme système de cache et configurer Varnish comme reverse-proxy pour Apache pour améliorer les performances photo 1

Serveur dédié : installer APC comme système de cache et configurer Varnish comme reverse-proxy pour Apache pour améliorer les performances

Allez, on continue d’optimiser notre serveur : aujourd’hui, je vous montre comment améliorer nettement les performances du serveur.

Nous allons d’abord installer un système de cache – j’ai choisi APC – qui va soulager un peu le système en mettant en cache les pages du site les plus demandées.

Cela aura un impact sur le temps de traitement des pages (moins de traitement PHP) et sur la base de données (moins de requêtes SQL).

varnish apache

Dans un second temps, nous installons Varnish comme reverse-proxy pour Apache : tous les objets statiques (images, CSS, JS) seront traités par Varnish, le reste (PHP) sera traité par Apache. Cela divise sensiblement la charge serveur.

Installation d’APC

APC est un système de cache que je trouve très performant. On l’installe avec :

pecl install apc

puis on crée le fichier de configuration :

nano /etc/php/7.4/conf.d/apc.ini

et on y ajoute :

extension=apc.so
apc.enabled=1
apc.shm_size=128M
apc.stat=0
apc.ttl=7200
apc.user_ttl=7200
apc.enable_cli=1
apc.max_file_size=10M
apc.rfc1867 = On

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Serveur dédié : CHMOD récursif sur des fichiers ou répertoires en ligne de commande photo

Serveur dédié : CHMOD récursif sur des fichiers ou répertoires en ligne de commande

Il y a quelques jours, j’ai eu besoin de modifier les permissions de plusieurs dizaines de fichiers PHP.

Plutôt que d’utiliser la fonction CHMOD du client FTP, je me suis dit que ce serait sûrement plus rapide via ligne de commandes.

Chmod sur toute une extension de fichiers

Pour faire un CHMOD 640 récursif sur tous les fichiers PHP d’un répertoire, commencez par vous rendre dans le répertoire puis utilisez cette commande :

find . -type f -name '*.php' -exec chmod 640 {} \;  Code language: JavaScript (javascript)

En changeant l’extension qui se trouve entre les guillemets, vous pouvez rapidement attribuer les bonnes permissions aux bons types de fichiers.

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Serveur dédié : sécuriser Apache 2 avec ModSecurity photo

Serveur dédié : sécuriser Apache 2 avec ModSecurity

modsecurity

Aujourd’hui, on ajoute une couche de sécurité supplémentaire avec l’installation du module ModSecurity pour Apache.

ModSecurity est un firewall pour les applications web (WAF) pour Apache.

Il permet de se prémunir contre pas mal d’attaques (connues/inconnues, injections SQL, failles XSS…) et permet de surveiller le traffic HTTP en temps réel. Très utile pour un serveur dédié sous Apache!

L’installation est très rapide, cela ne prend que quelques minutes et 3 étapes.

Etape 1 : installation de mod_security

On commence par éditer nos sources de dépôts :

nano /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et on ajoute les backports :

deb  squeeze-backports main

On met à jour et on installe mod_security:

apt-get update
apt-get install libapache-mod-securityCode language: JavaScript (javascript)

On active le module :

a2enmod mod-security

Et on relance Apache pour prendre en compte nos changements :

/etc/init.d/apache2 restart

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Serveur dédié : création d'un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et Courier (accès POP et IMAP) utilisant une base MySQL d'utilisateurs/domaines virtuels photo 1

Serveur dédié : création d’un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et Courier (accès POP et IMAP) utilisant une base MySQL d’utilisateurs/domaines virtuels

Aujourd’hui, nous voyons comment créer un serveur mail sécurisé et qui tient bien la route. Comme je suis seul utilisateur du serveur, je ne voyais pas trop l’intérêt de créer des comptes utilisateurs sur le serveur juste pour pouvoir bénéficier d’un serveur mail.

J’ai donc opté pour la solution suivante : un serveur mail Postfix (sécurisé avec Saslauthd et certificat SSL) et un serveur Courier (accès POP et IMAP) qui utilisent MySQL (utilisateurs et domaines virtuels) pour la redirection des messages des utilsateurs/domaines.

icon mail server1

Le tutoriel est certainement le plus long de la série, j’estime que cela prend à peu près 50 minutes à compléter (en 15 étapes!). Attention au niveau des copier/coller, une simple erreur peut vous faire perdre pas mal de temps !

Etape 1 : configurer le hostname

Le hostname est le nom du serveur en général. Mon domaine est skyminds.net donc mon serveur s’appelle mail.skyminds.net

Il est également important que ce nom soit présent dans la configuration bind du serveur.

Pour connaitre le nom de votre machine, tapez :

hostname -f

Pour le modifiez, il faut éditer /etc/hostname :

nano /etc/hostname

Remplacez ce qui s’y trouve avec le nom de votre serveur. J’y mets ‘mail.skyminds.net’.

Ensuite, éditez /etc/hosts:

nano /etc/hosts

On ne touche pas à la première ligne mais on ajoute l’adresse IP du serveur suivie de notre nom de machine :

127.0.0.1       localhost.localdomain localhost
xxx.xxx.xxx.xxx  mail.skyminds.netCode language: CSS (css)

Il ne vous reste plus qu’à rebooter le serveur pour que les modifications soient prises en compte :

/sbin/reboot

Vérifiez bien que le nouveau nom a bien changé :

hostname -f

J’obtiens bien :

mail.skyminds.netCode language: CSS (css)

Si vous obtenez une erreur du style “name or service not found”, vérifiez que les enregistrements DNS du serveur sont bien corrects.

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Serveur dédié : sécurisation de la couche TCP/IP photo

Serveur dédié : sécurisation de la couche TCP/IP

icon security firewall

Il est facile de sécuriser la couche TCP/IP du serveur juste en activant quelques directives.

Normalement, le réseau de l’hébergeur est suffisant stable pour que nous puissions désactiver certains fonctions de routage IPv4 et IPv6.

Nous allons donc désactiver les redirections ICMP, nous protéger des attaques SYN FLOOD, du spoofing, du smurfing, désactiver le routage à l’intérieur des paquets et finalement désactiver l’autoconf IPV6.

Ce tutoriel prend à peine 10 minutes.

Configuration du fichier /etc/sysctl.conf

Il existe pas mal d’options dans le fichier sysctl.conf liées à la sécurité. Commençons par éditer le fichier :

nano /etc/sysctl.conf

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Serveur dédié : sécurisation des services avec iptables et fail2ban

icon security firewall

Notre serveur est maintenant opérationnel et sert les pages du site. Il faut toutefois penser à le sécuriser un peu contre les attaques les plus communes.

Nous utilisons donc iptables – un firewall qui filtre activement nos ports utilisés et qui bloque les autres – et fail2ban qui scanne vos fichiers logs à la recherche de requêtes étranges pour bloquer les intrus à la porte lorsqu’ils deviennent trop insistants.

Installation et configuration d’iptables

Si ce n’est déjà fait, on installe iptables :

apt-get install iptablesCode language: JavaScript (javascript)

Les règles peuvent porter sur 3 chaînes :

  • INPUT en entrée,
  • FORWARD dans le cas d’un routage réseau,
  • OUPUT en sortie.

et les actions à entreprendre sont ACCEPT (accepter le paquet), DROP (le jeter), QUEUE et RETURN. Les arguments utilisés sont :

  • i : interface d’entrée (input)
  • o : interface de sortie (output)
  • t : table (par défaut filter contenant les chaînes INPUT, FORWARD, OUTPUT)
  • j : règle à appliquer (Jump)
  • A : ajoute la règle à la fin de la chaîne (Append)
  • I : insère la règle au début de la chaîne (Insert)
  • R : remplace une règle dans la chaîne (Replace)
  • D : efface une règle (Delete)
  • F : efface toutes les règles (Flush)
  • X : efface la chaîne
  • P : règle par défaut (Policy)
  • lo : localhost (ou 127.0.0.1, machine locale)

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Serveur dédié : changer les DNS du nom de domaine et le faire pointer vers le serveur photo 4

Serveur dédié : changer les DNS du nom de domaine et le faire pointer vers le serveur

icon dns

Notre site est opérationnel sur le serveur en local, il ne nous reste plus qu’à faire pointer notre nom de domaine vers l’IP de notre serveur. Pour cela, nous devons changer l’adresse des serveurs DNS du domaine.

Cela prend à peu près 30 minutes à tout configurer. La propagation DNS peut prendre plusieurs heures toutefois.

Changer les serveurs DNS du nom de domaine

Cette opération s’effectue chez le registrar chez qui nous avons réservé le nom de domaine. Dans mon cas, il s’agit de GANDI.

Après s’être identifié sur le site, il suffit de cocher le domaine à modifier et de sélectionner l’option “changer/modifier les DNS” :

dns gandi change1

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