Séries TV: la scène délaisse le conteneur MP4 et passe au MKV photo

Séries TV: la scène délaisse le conteneur MP4 et passe au MKV

Quatre ans après le passage du codec XviD au codec x264, voici que la “scene” change de nouveau les règles du jeu : les fichiers SD et HD seront maintenant en .MKV (Matroska) et non plus en .MP4 pour les séries TV.

Depuis le 10 avril 2016, les nouvelles règles sont entrées en vigueur : si le codec x264 est bien gardé, le conteneur va lui changer – finis les fichiers portant l’extension MP4, ce seront maintenant des fichiers MKV (Matroska) que l’on pourra trouver sur la toile.

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Daenerys est passée au MKV

Les raisons du changement de conteneur

Concrètement, la scène justifie ce changement de conteneur avec les évolutions des standards et de la qualité des encodages.

Dans l’introduction des règles, on peut lire que “depuis la dernière révision du document qui date de 2012, TV-X264-SD a évolué et est devenu une section majeure à laquelle beaucoup de gens contribuent et dont beaucoup dépendent. Cette nouvelle révision vise à mettre à jour les standards pour 2016 et après.”

Ces règles sont à l’intention des groupes de la scène uniquement (qui s’échangent les fichiers entre eux via des topsites) mais la plupart des fichiers finiront entre les mains du grand public, partagés sur des sites publics.

Cela signifie donc que ces changements vont impacter des centaines de millions de personnes à travers le monde, indirectement, par simple effet domino.

Les règles sont très exhaustives et abordent tous les aspects techniques de l’encodage des fichiers : normes audio, vidéo, formats, sous-titres… jusqu’au nom des tags des fichiers mais ce qui importe avec la mouture 2016 est la partie concernant le conteneur.

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Séries TV: la scène plébiscite le x264 au détriment du XviD photo

Séries TV: la scène plébiscite le x264 au détriment du XviD

Il y a quelques semaines, la “scene” s’est réunie pour discuter des standards des releases et a décidé d’abandonner le format XviD (.avi) au profit du format x264 (.mp4) pour les releases en SD (Simple Definition).

Analyse de la situation.

Pourquoi ce changement ?

La raison invoquée dans le document intitulé The SD x264 TV Releasing Standards 2012 est que “le x264 est devenu le codec vidéo le plus avancé de ces dernières années, capable de fournir une meilleure qualité et une meilleure compression que le XviD à de plus grandes résolutions SD. Il permet aussi un meilleur contrôle et une grande transparence des réglages d’encodage”.

Les nouvelles règles sont donc édictées et les groupes qui ne s’y conformeront pas prennent le risque de voir leurs releases “nuked”.

Ce document est signé par les groupes ASAP, BAJSKORV, C4TV, D2V, DiVERGE, FTP, KYR, LMAO, LOL, MOMENTUM, SYS, TLA et YesTV. Autant dire qu’à partir de maintenant, ce sera x264 pour tout le monde.

Qu’est-ce que cela change pour nous ?

Alors c’est simple, tout dépend de votre lecteur. Si vous lisez vos séries sur un iPod/iPhone/iPad, le MP4 ne posera aucun problème. Si votre platine DivX lit le MP4, aucun problème.

Si vous avez une Freebox, aucun problème non plus, avec les dernières mises à jour. Pensez à rebooter votre box pour récupérer le dernier firmware.

En gros, la scene a choisi un nouveau format bien moins répandu/lisible/universel que l’ancien. La raison évoquée (qualité d’image) me semble un peu éculée, étant donné que l’on reste en SD.

Toujours est-il que toutes les releases sont maintenant en x264, ce qui signe l’arrêt de la diffusion des séries en XviD à moyen et long terme.

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Les différents tags d'un film sur Internet photo

Les différents tags d’un film sur Internet

Si vous avez suivi les deux précédents articles sur le sujet – les différentes qualités et formats d’un film sur Internet – il est temps pour vous de vous familiariser avec les différents tags qu’un film peut avoir. Les tags permettent de catégoriser les films et d’expliquer très brièvement leur origine ou leur statut.

NFO

Un fichier .NFO est fourni avec chaque release pour promouvoir le groupe et fournir des informations générales au sujet de la release tel que le format, la source, la taille, et toutes les notes qui peuvent être utiles.

En général, si vous les regardez dans Notepad ou autre, ils sont assez laids. C’est normal – vous devez utiliser un logiciel comme Damn NFO Viewer avec lequel vous pouvez véritablement apprécier l’art du ASCII.

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Les différents formats d'un film sur Internet photo

Les différents formats d’un film sur Internet

Après avoir parlé des différentes qualités d’un film sur Internet, il est temps que nous abordions les différents types de formats et d’encodage que l’on peut trouver dès qu’il s’agit de films ou assimilés.

VCD

Le VCD (VideoCD) est un format à base de MPEG1 qui possède un bitrate constant de 1150 kbits à une résolution de 352×240 (NTCS). Les VCDs sont généralement utilisés pour les transferts basse qualité (CAM/TS/TC/Screener(VHS)/TVrip(analogue) afin d’avoir des fichiers de petite taille pour pouvoir en mettre un maximum sur un CD. Les VCDs and SVCDs se comptent en minutes plutôt qu’en Mo : on peut mettre 74 minutes de films sur un CDR74.

SVCD

Le SVCD (SuperVideoCD) est basé sur du MPEG2 (comme le DVD) qui permet des bitrates variable allant jusqu’à 2500 kbits à une résolution de 480×480 (NTSC) qui est ensuite décompressé dans un ration 4:3 lorsqu’il est lu. A cause du bitrate variable, la durée que l’on peut mettre sur un CDR n’est pas fixe mais il est possible de mettre 30 à 60 minutes la plupart du temps. Pour encoder un bon SVCD en utilisant des bitrates variables, il est important de faire plusieurs “passes” lors de la phase d’encodage. Cela prend plus de temps mais le résultat de l’image est bien meilleur.

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Les différentes qualités d’un film sur Internet

[toc]Sur Internet, on trouve un peu de tout: du texte, des images, des animations, des vidéos et… des films.

Seulement voilà, toutes les qualités ne sont pas équivalentes. Du coup, il est peut-être nécessaire de faire un petit classement des différentes qualités d’un film.

Voici les donc les règles utilisées par la scene, par ordre croissant de qualité.

VHSRip

Transféré d’une VHS du commerce, principalement des vidéos de skateboard ou de sport ou alors des films XXX.

CAM

Une version CAM est une copie réalisée dans un cinéma avec un caméscope numérique.

Un mini-tripod est parfois utilisé mais comme c’est impossible la plupart du temps, la caméra peut trembler. Le placement du siège n’est pas toujours idéal et cela peut être filmé d’un angle.

Si la vidéo est recadrée correctement ensuite, cela peut être difficile à déceler, sauf s’il y a du texte sur l’image. La plupart du temps, les CAM ont des bordures triangulaires en haut et en bas de l’écran.

Le son est pris avec le micro intégré à la caméra et l’on peut souvent entendre les rires des spectateurs (dans les comédies notamment). A cause de tout cela, l’image et le son sont souvent médiocres.

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Structure and Narration in "The Great Gatsby" photo

The ordering of events in The Great Gatsby

  1. Introduction to The Great Gatsby by Francis Scott Fitzgerald: from the Lost Prairies to the Realist Jungle
  2. The Great Gatsby: characters and characterization
  3. The Great Gatsby: the Romantic Quest
  4. Structure and Narration in The Great Gatsby
  5. The ordering of events in The Great Gatsby
  6. The Great Gatsby: an American novel

Introduction

In The Great Gatsby Fitzgerald condensed the story’s events. It appears that two important changes were introduced:

1. Fitzgerald suppressed a long episode of Gatsby’s childhood to heighten the sense of mystery surrounding his protagonist’s youth. This fragment was then turned into a short story Absolution that was published in a review by Mercury.

2. The second important change concerned the order of the events and the fact that in the original version, it was Gatsby who spoke.

In the final version, all the action unfolds during one summer – from mid-June to early September – and the geographical location is confined to New York, Long Island: East Egg and West Egg. The tragic dimension is also increased due to the fact that all the events have occurred before the curtain rises.

I. Scrambled chronology

The story’s events have been scrambled, but it is a sign of artistic order. Besides we get to know Gatsby much in the same way as in real life we become acquainted with a friend, namely progressively by fitting together fragments that are picked up as we read the novel.

First Gatsby appears to Nick as a pictorial vision, an emblematic figure that is almost unreal in the night: “Fifty feet away a figure had emerged from the shadow of my neighbour’s mansion…regarding the silver pepper of the stars” (p27). Then through Nick’s narrative, we move forward and backward over Gatsby’s past.

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Structure and Narration in The Great Gatsby

  1. Introduction to The Great Gatsby by Francis Scott Fitzgerald: from the Lost Prairies to the Realist Jungle
  2. The Great Gatsby: characters and characterization
  3. The Great Gatsby: the Romantic Quest
  4. Structure and Narration in The Great Gatsby
  5. The ordering of events in The Great Gatsby
  6. The Great Gatsby: an American novel

The Great Gatsby is the third novel of Fitzgerald, published in 1925 after This Side of Paradise (1920) and The Beautiful and the Damned (1922).

Introduction

It was a turning point in Fitzgerald’s literary career because it was to improve on his previous works: he tested new techniques and insisted on the novelty of his enterprise: ‘I want to write something new, something extraordinary and beautiful and simple and ‘intricately patterned’ (letter to Perkins, agent at Scribner’s).

Indeed, Fitzgerald devoted a lot of care and attention to pruning unnecessary passages and tried to introduce editing methods (just like a filmmaker) to re-arrange his story in movie sequences.

In The Great Gatsby, Fitzgerald’s main innovation was to introduce a first-person narrator and protagonist whose consciousness filters the story’s events.

This device was not a total invention since a character through whose eyes and mind the central protagonist is discovered is to be found in two of Conrad’s books: Heart of Darkness and Lord Jim.

As usual with this device, the main protagonist remains strange and shady. This technique reinforces the mystery of the characters.

The second advantage is that the mediation of a character-witness permits a play between the real and the imaginary.

This indirect approach is inherited from Nathaniel Hawthorne. Hence, it is difficult to distinguish between true representation and fantasizing. For Emerson, the vision was more important than the real world.

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