NAS Synology : retrouver l'accès SSH et rsync après la mise à jour du DSM photo 2

NAS Synology : retrouver l’accès SSH pour rsync après la mise à jour du DSM

Mon NAS Synology est configuré pour se mettre automatiquement à jour, ce qui est plutôt pratique puisque cela permet d’automatiser les mise à jour de sécurité et des paquets essentiels.

Hier, une nouvelle mise à jour du DSM est arrivée : DSM 6. La mise à jour s’est visiblement bien déroulée mais quelques petites choses ont été modifiées au sein du système, dont la perte d’accès root pour rsync, ce qui est problématique pour mes sauvegardes.

NAS Synology : retrouver l'accès SSH et rsync après la mise à jour du DSM photo 2

Le truc qui change, c’est qu’au lieu d’utiliser root comme utilisateur, il va désormais être obligatoire d’utiliser un utilisateur qui appartient au groupe administrators. Chez moi, il y en a plusieurs mais pour des raisons de simplicité, nous utiliserons l’utilisateur admin dans ce tutoriel.

Voyons donc comment donner l’accès à rsync pour l’utilisateur admin, cela ne prend que quelques minutes.

Ajouter des utilisateurs dans le groupe des administrateurs

Nous commençons par vérifier que nous possédons bien au moins un administrateur sur le NAS. Par défaut, il devrait au minimum y avoir le compte admin mais vous pourriez l’avoir désactivé pour des raisons de sécurité (c’était mon cas avant de faire cette mise à jour).

Rendez-vous dans Synology > Control Panel > Group > Administrators > Edit members:

NAS Synology : retrouver l'accès SSH et rsync après la mise à jour du DSM photo

Ici, nous avons bien l’utilisateur admin. N’hésitez pas à y ajouter vos autres utilisateurs qui possèdent les droits d’administration.

Note: profitez-en pour faire un détour par Control Panel > User et changez le mot de passe de l’utilisateur admin pour un mot de passe plus robuste.

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Linux : retrouver l'usage des touches F5 et F6 pour régler la luminosité depuis le clavier d'un ordinateur portable photo

Linux : retrouver l’usage des touches Fn + F5 et F6 pour régler la luminosité depuis le clavier d’un ordinateur portable

Pour mes 35 ans, j’ai eu le plaisir immense de recevoir un nouveau laptop pour remplacer mon ancien PC portable de 2005 dont l’écran avait lâché.

Linux : retrouver l'usage des touches F5 et F6 pour régler la luminosité depuis le clavier d'un ordinateur portable photo

Après avoir joué quelques minutes avec Windows 10, j’ai ensuite installé Ubuntu Mate, qui a l’air vraiment génial.

Après l’installation, au redémarrage de la machine, je constate que la luminosité de l’écran est au maximum et qu’il m’est impossible de régler la luminosté avec les touches Fn + F5/F6.

Si vous êtes vous aussi confronté à ce problème, voici comment le résoudre.

Baisser la luminosité de l’écran

On commence par baisser la luminosité de l’écran avant de perdre la vue ou attraper une sinusite oculaire.

Rendez-vous dans Système > Préférences > Matériel > Gestionnaire d’énergie et baissez la luminosité. Je l’ai mise à 60% dans mon cas.

Ajouter le support des touches F5 et F6 pour régler la luminosité

Il nous reste maintenant à ajouter le support des touches F5 et F6 pour régler la luminosité. Cela m’a pris un peu de temps pour trouver la solution : j’ai d’abord regardé sur le net, installé des paquets, testé, rebooté…

En fait, il n’y a pas de paquets à installer. Il suffit juste d’ajouter une directive dans la configuration de démarrage de GRUB.

1. On édite /etc/default/grub en tant que root :

sudo nano  /etc/default/grubCode language: JavaScript (javascript)

2. On recherche la ligne GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT

3. On rajoute l’instruction “acpi_osi=” à la fin de cette ligne. Chez moi, cela donne donc:

GRUB_CMDLINE_LINUX_DEFAULT="quiet splash acpi_osi="Code language: JavaScript (javascript)

4. On met à jour GRUB:

sudo update-grub

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NAS Synology : résoudre l'erreur rsync "permission denied" lors de la connexion au NAS photo

NAS Synology : résoudre l’erreur rsync “permission denied” lors de la connexion au NAS après mise à jour du DSM

Mon NAS Synology vient de mettre à jour son firmware DSM et je constate en lançant ma sauvegarde rsync que la connexion rsync vers le NAS ne se fait plus : après saisie du mot de passe, on obtient une erreur “permission denied”.

Voici comment remédier à ce petit désagrément en deux minutes montre en main.

Problème : connexion SSH refusée

Lors de la connexion initiale, démarrée par :

rsync --ignore-existing --progress -vr --rsh='ssh -p22222' /home/backup/* root@example.com:/volume1/videoCode language: PHP (php)

on obtient le message d’erreur suivant, après saisie du mot de passe:

Permission denied, please try again.
rsync: connection unexpectedly closed (0 bytes received so far) [sender]
rsync error: error in rsync protocol data stream (code 12) at io.c(226) [sender=3.1.1]Code language: CSS (css)

Après vérification que les identifiants (user/password) sont bien corrects, il s’avère que la solution réside dans l’utilisation de l’argument --rsync-path afin d’expliciter le chemin de l’exécutable rsync présent sur le NAS.

Solution : ajouter le chemin du binaire rsync du NAS

La solution est toute simple, il suffit de renseigner le chemin du binaire rsync qui se trouve sur le NAS Synology comme argument de notre connexion.

Sous DSM5, le chemin de rsync est /usr/syno/bin/rsync.

A partir de DSM6, le chemin de rsync est /usr/bin/rsync, qui est le chemin habituel sous linux.

Nous ajoutons donc l’argument --rsync-path à notre connexion initiale, ce qui nous donne :

rsync --ignore-existing --progress -vr --rsh='ssh -p22222' --rsync-path=/usr/bin/rsync /home/backup/* root@example.com:/volume1/videoCode language: JavaScript (javascript)
Note: n’oubliez pas de changer le chemin suivant que vous utilisez DSM5 ou DSM6.

Et hop, la sauvegarde rsync est de nouveau fonctionnelle.

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe

La sauvegarde des données

Un des problèmes majeurs dans la gestion des données informatiques est la sauvegarde des données.

Idéalement, il faut pouvoir être en mesure de disposer de plusieurs copies de sauvegarde de nos données, intégres et utilisables, disponibles dans plusieurs lieux géographiquement éloignés afin de prévenir les risques.

Il est très utile d’avoir un script de sauvegarde comme backup-manager sur le serveur qui va automatiquement envoyer les fichiers de sauvegarde sur un espace de stockage distant.

Sur ce serveur par exemple, les sauvegardes sont envoyées sur le FTP de backup mis à disposition par OVH.

Connexion à un serveur distant en SSH, sans mot de passe

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo 1

Mais il est également possible d’en envoyer une copie chez vous, directement sur votre NAS. Pour plus de sécurité (le FTP n’est pas un protocole sécurisé) il peut être très intéressant de créer un set de clés SSH pour que le script de sauvegarde (ou alors rsync) se connecte directement à votre NAS/serveur de sauvegarde en SSH.

Voyons donc comment nous pouvons créer un jeu de clés SSH sur notre serveur linux – ou n’importe quelle autre machine Unix, comme votre PC – vers un NAS Synology.

Cela nous permettra de nous identifier sur le NAS depuis le serveur, sans avoir à rentrer de mot de passe ou à le mettre en clair dans un script. C’est aussi un grain de temps de se logguer en SSH au NAS sans mot de passe !

Se connecter depuis un serveur vers un NAS Synology avec des clés SSH, sans mot de passe photo

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Installer IPKG sur un NAS Synology photo

NAS Synology : installer IPKG pour ajouter des applications supplémentaires

Note : IPKG n’est plus maintenu donc je vous conseille de suivre le nouveau tutoriel pour votre NAS Synology : installer Entware en remplacement d’IPKG pour des applications à jour.

De temps en temps, on a besoin d’intervenir sur le NAS et l’interface web d’administration du Synology n’est ni la plus intuitive, ni la plus rapide. En tout cas, sur un D212+, cela rame toujours un peu.

Aujourd’hui, je vous montre comment ouvrir une session SSH en tant que root sur votre Synology afin d’y installer des applications non officielles mais toutes aussi valables comme nano ou screen. Ce tuto prend à peine 10 minutes à réaliser.

Cela nous permettra à terme de pouvoir lancer différentes commandes et d’exploiter à fond les possibilités du NAS.

Activer SSH sur le Synology

Première étape : on active le service SSH sur le Synology :

  1. connectez-vous au webadmin de votre Synology,
  2. rendez-vous dans Control Panel > Applications > Terminal & SNMP,
  3. dans l’onglet Terminal, cochez l’option Enable SSH service,
  4. changez le port par défaut pour quelque chose de plus exotique : 44222 par exemple,
  5. sauvegardez les options.

Retenez bien le numéro du port que vous avez défini. Il sera maintes fois utilisé par la suite.

Ouvrir une session SSH sur le NAS avec l’utilisateur root

Cette étape est cruciale et permet d’éviter de longues heures de recherche sur Internet pour comprendre pourquoi les commandes des étapes suivantes ne fonctionnent pas…

Vous devez *absolument* ouvrir une session SSH sur le NAS en tant qu’utilisateur root.

Le mot de passe de l’utilisateur root est le même que celui de l’utilisateur admin mais une session en tant qu’admin ne vous donnera pas les droits nécessaires pour installer quoi que ce soit.

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Bash : personnaliser les couleurs de l'invite de commande (prompt) du terminal photo

Bash : personnaliser les couleurs de l’invite de commande (prompt) du terminal

Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Lorsque l’on jongle avec différents serveurs et plusieurs fenêtres de terminal, il n’est pas toujours évident d’identifier immédiatement sur quelle machine on se trouve.

Pour remédier à ce problème, je vous propose de changer les couleurs de l’invite de commande (prompt) de votre terminal sous linux.

Editer le fichier .bashrc

Nous allons éditer le fichier .bashrc, qui permet d’éditer les préférences utilisateurs pour tout ce qui concerne bash:

nano .bashrcCode language: CSS (css)

Ajout de styles

Et voici quelques styles sympas à ajouter pour tuner votre prompt.

Style Lemon Lime

Ajoutez ceci à votre fichier .bashrc:

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 6)\]\t \[$(tput setaf 2)\][\[$(tput setaf 3)\]\u\[$(tput setaf 1)\]@\[$(tput setaf 3)\]\H \[$(tput setaf 6)\]\w\[$(tput setaf 2)\]]\[$(tput setaf 4)\]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)
Bash : personnaliser les couleurs de l'invite de commande (prompt) du terminal photo

C’est mon style préféré, très cocktail d’été. Voilà ce que cela donne:

Style Matrix

Vous pouvez aussi opter pour le style Matrix, tout vert:

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 2)\][\u@\h \W]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)

Style Rainbow

Ou encore pour un arc-en-ciel de couleurs :

export PS1="\[$(tput bold)\]\[$(tput setaf 1)\][\[$(tput setaf 3)\]\u\[$(tput setaf 2)\]@\[$(tput setaf 4)\]\h \[$(tput setaf 5)\]\W\[$(tput setaf 1)\]]\[$(tput setaf 7)\]\\$ \[$(tput sgr0)\]"Code language: JavaScript (javascript)

Personnalisation du prompt

Si vous souhaitez ajoutez des composants à votre prompt, voici quelques mots-clé utiles:

  • \u le nom de session utilisateur
  • \h le nom d’hôte jusqu’au premier ‘.’
  • \H le nom d’hôte complet
  • \n saut de ligne
  • \$ affiche le signe $ pour un simple utilisateur ou # pour l’utilisateur root
  • \\ un backslash “\”

Et voilà, un peu de couleur dans notre terminal !

Serveur dédié : mettre à jour Apache et configurer le mod_h2 pour HTTP/2 photo

Serveur dédié : mettre à jour Apache pour HTTP/2

C’est sur toutes les lèvres : 2015 aura vu l’arrivée de PHP7 et de la révision du protocole HTTP qui passe à la version 2, en remplacement du mod_spdy de Google.

Tout cela promet pas mal de gains de performance donc il est très tentant de le vérifier par nous-mêmes.

HTTP/2 : une évolution du protocole HTTP

Avec HTTP/1.1, la vie des développeurs n’était pas simple. L’optimisation d’un site revenait à plusieurs techniques qui tournaient toutes autour de l’idée de minimiser le nombre de requêtes HTTP vers un serveur d’origine.

Un navigateur ne peut ouvrir qu’un nombre limité de connexions TCP simultanées vers une origine et le chargement des ces ressources via chacune de ces connexions est un processus en série : la réponse de chaque ressource doit être retournée avant que la réponse de la ressource suivante ne soit envoyée. C’est ce qu’on appelle le head-of-line blocking.

HTTP/2 promet donc des gains de performance d’environ 30%, sans avoir à gérer ni minification ni concaténation dans le processus de création et déploiement des pages.

Plus besoin (normalement!) d’optimiser les connexions TCP ou les requêtes HTTP avec la création de sprites, le chargement des ressources directement dans le corps des pages, la concaténation ou la création de sous-domaines pour charger les ressources en parallèle (domain sharding) pour contourner les limitations d’HTTP 1.1.

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Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques DoS de types AUTH, UNKNOWN et EHLO

Aujourd’hui, Jac m’envoie un message pour m’informer que sa redirection email ne fonctionne plus.

Je lance donc un terminal et vérifie les logs de Postfix, qui chargent des dizaines de lignes d’erreurs de ce type:

Dec 15 16:30:33 mail postfix/smtpd[5912]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5912]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: connect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: lost connection after AUTH from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]
Dec 15 16:30:34 mail postfix/smtpd[5908]: disconnect from static-68-236-203-102.nwrk.east.verizon.net[68.236.203.102]

Comme vous pourvez le constater, ça débite et ça impacte forcément les ressources du système. Voyons donc comment nous pouvons y mettre un terme.

Fail2Ban: protéger Postfix contre les attaques AUTH DoS photo

Pré-requis : fail2ban

Nous allons utiliser fail2ban, un compagnon très utile pour surveiller les logs et analyser les comportements néfastes à l’aide d’expressions régulières.

Je vous invite à relire le guide d’installation de fail2ban.

Nouvelle définition dans fail2ban : postfix-auth

Nous ajoutons donc une nouvelle définition, [postfix-auth], dans notre fichier jail.local:

nano /etc/fail2ban/jail.local

On l’ajoute à la fin des déclarations pour les serveurs mails :

[postfix-auth]
enabled     = true
filter      = postfix.auth
action      = iptables-multiport[name=postfix, port="http,https,smtp,submission,pop3,pop3s,imap,imaps,sieve", protocol=tcp]
#           sendmail[name=Postfix, dest=you@mail.com]
logpath     = /var/log/mail.logCode language: PHP (php)

Je désactive volontairement l’envoi des notifications, ce serait un comble.

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Postfix : résoudre l'erreur SASL "_sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql" photo

Postfix : résoudre l’erreur SASL “_sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql”

postfix-logo

Il y a quelques mois, j’ai aperçu quelques messages d’erreurs récurrents dans les fichiers logs du serveur de mail Postfix, concernant SASL.

Voici un extrait de ces messages:

Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: sql_select option missing
Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: auxpropfunc error no mechanism available
Oct 10 11:35:05 mail postfix/smtpd[18553]: _sasl_plugin_load failed on sasl_auxprop_plug_init for plugin: sql

La solution est toute simple – commencez par éditer le fichier de configuration de Postfix:

nano /etc/postfix/main.cf

Puis commentez la ligne qui commence par smtpd_sasl_path. Chez moi, cela donne :

#smtpd_sasl_path = private/authCode language: PHP (php)

Et enfin, il suffit de relancer tous les services relatifs à l’identification SASL ainsi que Postfix :

find /etc/init.d/ | grep courier | while read line; do $line restart; done
service saslauthd restart
service postfix restartCode language: PHP (php)

Et voilà, plus de messages d’erreur dans les logs.

Serveur dédié : générer de l'entropie additionnelle avec Haveged photo

Serveur dédié : produire une meilleure réserve d’entropie avec haveged

Sur notre serveur dédié, nous avons parfois besoin de générer des nombres aléatoires avec une forte entropie, par exemple lorsque l’on génère une clé SSH, un certificat SSL/TLS ou une clé pour DNSSEC.

Aujourd’hui, je vous propose donc un article un petit peu plus théorique, qui nous permettra d’améliorer la qualité des données aléatoires et l’entropie générale de notre serveur.

On commence donc par la théorie et on enchaîne sur la partie technique.

L’entropie ou le caractère aléatoire sous Linux

Le chiffrement est basé sur deux facteurs principaux : les nombres premiers et les nombres aléatoires.

Sous Linux, les nombres aléatoires sont générés par le pseudo random number generator (PRNG) qui génère des données aléatoires depuis les interruptions matérielles (clavier, souris, accès disque, accès réseau…) et depuis d’autres sources provenant du système d’exploitation.

Serveur dédié : générer de l'entropie additionnelle avec Haveged photo 1

Une interruption matérielle (en anglais Interrupt ReQuest ou IRQ) est une interruption déclenchée par un périphérique d’entrée-sortie d’un microprocesseur ou d’un microcontrôleur.

Ce caractère aléatoire ou aléa, que l’on désigne sous le terme entropie, est utilisé principalement pour le chiffrement comme SSL/TLS mais peut aussi avoir plein d’utilisations pratiques (génération de mots de passe, de clés, de chaînes de caractères aléatoires…).

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BASH : lister, bloquer et débloquer des adresses IP avec iptables photo 1

BASH : lister, bloquer et débloquer des adresses IP avec iptables

Sur un serveur dédié, il n’est pas rare d’avoir des adresses IP à bannir pour se débarrasser de visiteurs malveillants, de spammeurs ou de bots qui effectuent des requêtes farfelues visant à perturber le bon fonctionnement des services du serveur.

Heureusement, toutes ces petites contrariétés peuvent être résolues en quelques secondes grâce à un firewall comme iptables.

Ce petit tutoriel vous montre les quelques commandes à retenir pour lister, bannir ou débloquer des adresses IP avec iptables ainsi qu’un petit script bash qui vous permettra d’automatiser la gestion de ces trois fonctions très simplement.

Bannir une IP

Pour bannir une adresse IP avec iptables, il suffit de lancer cette commande:

iptables -I INPUT -s x.x.x.x -j DROPCode language: CSS (css)

L’argument DROP indique que l’adresse IP indiquée (x.x.x.x) n’aura plus accès à la machine.

Lister les IP bloquées

Pour voir la liste des adresses IP bloquées, il suffit de demander à iptables la liste et de ne sélectionner que celles qui sont en DROP:

iptables -L INPUT -v -n | grep DROP

Résultat :

Chain INPUT (policy DROP 23 packets, 4122 bytes)

Débloquer une IP

Pour débloquer une IP, il faut d’abord afficher la liste des IP bannies:

iptables -L INPUT -v -n | grep DROP

Toutes les IP sont classées dans un ordre numéroté, ligne par ligne. Il suffit d’indiquer le numéro de la ligne de la règle à supprimer avec la commande:

iptables -D INPUT numero-de-la-regle

L’argument -D (pour delete) permet de supprimer la règle qui correspond à l’adresse IP que nous souhaitons supprimer. Par exemple, si on veut supprimer la règle 1, il suffit d’indiquer:

iptables -D INPUT 1

Vous aurez remarqué que toutes ces commandes sont bien fastidieuses et leurs syntaxes assez complexes à retenir.

Voyons donc comment créer un script bash qui prendrait en charge toutes ces commandes.

Script Bash pour automatiser la gestion des IP bannies dans iptables

Bash

Voici un script bash qui devrait grandement vous simplifier la gestion des IP dans iptables.

Il permet de bloquer, débloquer et lister les adresses IP en toute simplicité.

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Serveur dédié : migration de MySQL vers MariaDB photo

Serveur dédié : migration de MySQL vers MariaDB

Aujourd’hui, on aborde la migration du serveur de base de données : nous passons de l’historique MySQL à son fork libre MariaDB.

Les raisons de remplacer Oracle MySQL avec MariaDB sont nombreuses.

MySQL vs MariaDB

Tout d’abord, MariaDB assure la compatibilité et la continuité de service avec MySQL. Les librairies sont exactement équivalentes et permettent d’utiliser les APIs et commandes de MySQL.

Les performances de MariaDB sont souvent meilleures que celles de MySQL, notamment grâce à l’amélioration de l’optimiseur de requêtes et l’intégration du moteur XtraDB de Percona, qui vise à remplacer InnoDB.

Un nouveau moteur de stockage, Aria, a été écrit pour devenir un moteur à la fois transactionnel et non-transactionnel pour remplacer MyISAM. Il pourrait même être inclus dans de prochaines versions de MySQL.

Dans un autre registre, Oracle semble ne pas vouloir garder le modèle libre de MySQL : pas mal de choses (rapports de bugs, scénarios de test) sont maintenant disponibles uniquement pour les grands comptes payants.

Michael “Monty” Widenius, le fondateur de MySQL AB, a quitté Sun Microsystems lors de son rachat par Oracle pour créer Monty Program AB puis la Fondation MariaDB. Il est rapidement rejoint par de nombreux développeurs originaux de MySQL.

Ces développeurs maîtrisent donc parfaitement le code source du système de gestion de base de données, cela promet encore de nombreuses nouveautés et optimisations pour les versions suivantes.

Installation de MariaDB

Avant toute chose, faîtes une sauvegarde de vos bases de données. On ne sait jamais.

Notre serveur dédié tourne toujours sur Debian stable et les paquets de MariaDB sont disponibles dans les dépôts officiels.

mariadb-seal-logo

MariaDB est un “drop-in replacement” pour MySQL, c’est -à-dire qu’il suffit de désinstaller MySQL et d’installer MariaDB : rien ne change, pas de pertes de données, pas de lignes de code à changer, tout est compatible.

L’installation est donc très simple :

apt-get install mariadb-serverCode language: JavaScript (javascript)

Résultat:

Reading package lists... Done
Building dependency tree       
Reading state information... Done
The following extra packages will be installed:
  mariadb-client-10.0 mariadb-client-core-10.0 mariadb-common
  mariadb-server-10.0 mariadb-server-core-10.0
Suggested packages:
  mariadb-test tinyca
The following packages will be REMOVED:
  mysql-client-5.6 mysql-client-core-5.6 mysql-server mysql-server-5.6
  mysql-server-core-5.6
The following NEW packages will be installed:
  mariadb-client-10.0 mariadb-client-core-10.0 mariadb-common mariadb-server
  mariadb-server-10.0 mariadb-server-core-10.0
0 upgraded, 6 newly installed, 5 to remove and 0 not upgraded.
Need to get 11.8 MB of archives.
After this operation, 18.4 MB disk space will be freed.Code language: CSS (css)

L’installation vous demandera de donner un mot de passe pour l’utilisateur root. De manière à assurer la continuité avec MySQL, j’ai redonné le même mot de passe que pour mon utilisateur root sous MySQL.

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