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Johnny Cash – I Hung My Head

“I Hung My Head” est une chanson écrite par Sting en 1996. Il écrit cette chanson pour se souvenir de son enfance, quand il était fan des films de western qui passaient à la télévision.

En 2002, Johnny Cash reprend cette chanson sur l’album American IV: The Man Comes Around.

La chanson raconte l’histoire d’un jeune homme qui tue quelqu’un par accident, avec les émotions qu’il ressent et les conséquences que son acte va entraîner.

Voici comment la jouer à la guitare :

Intro - C, F handful of times

[C]Early one morning
With [F]time to kill
I [Am]borrowed Jeb's rifle
And [F]sat on the hill

I [C]saw a lone rider
[F]Crossing the plain
I [Am]drew a bead on him
To [F]practice my aim

[Dm]My brother's rifle
Went [G]off in my hand
A shot rang out
[C]Across the land

The [F]horse he kept running
The [Am]rider was dead
I [C]hung my head I [F]hung my head
[C]
[C]I set off running
To [F]wake from the dream
[Am]My brother's rifle
Went [F]into the stream
[C]I kept on running
[F]Into the salt lands
And [Am]that's where they found me
My [F]head in my hands
The [Dm]sheriff he asked me
[G]Why had I run
Then it came to me
Just [C]what I had done
And [F]all for no reason
Just [Am]one piece of lead
I [C]hung my head I [F]hung my head
[C]

[C]Here in the courthouse
The [F]whole town is there
[Am]I see the judge
High [F]up in his chair
"Ex[C]plain to the courtroom
What [F]went through your mind
And [Am]we'll ask the jury
What [F]verdict they find"
I said [Dm]"I felt the power
Of [G]death over life
I orphaned his children
I [C]widowed his wife
I [F]beg their forgiveness
I [Am]wish I was dead"
I [C]hung my head, I [F]hung my head
I [C]hung my head, I [F]hung my head
[C]

[C]Early one morning
With [F]time to kill
[Am]I see the gallows
[F]Up on the hill
And [C]out in the distance
A [F]trick of the brain
I [Am]see a lone rider
[F]Crossing the plain
[Dm]And he's come to fetch me
To [G]see what they done
We'll ride together
[C]'Til kingdom come
I [F]pray for God's mercy
For [F]soon I'll be dead
I [C]hung my head, I [F]hung my head
I [C]hung my head, I [F]hung my head
I [C]hung my head, I [F]hung my headCode language: PHP (php)

L’histoire est racontée du point de vue d’un jeune homme qui emprunte le fusil de son frère. Il aperçoit un cavalier au loin dans la plaine et l’observe depuis la lunette de son fusil (“I drew a bead on him; to practice my aim.”) lorsque celui-ci se décharge d’un coup, tuant le cavalier.

L’homme court vers les marais salants et jette le fusil dans la rivière (la version de Johnny Cash change “salt lands” en “south lands”, et “stream” to “sheen”). Il est appréhendé par un shérif et réalise ce qu’il vient de commettre.

Il est amené au tribunal devant un juge et des jurés, où il demande pardon et se mortifère.

Attendant l’exécution sur la potence, il voit – comme si son esprit lui jouait un tour (“trick of the brain”) – le cavalier revenir afin qu’ils aillent ensemble au paradis (“till kingdom come”). L’homme prie alors Dieu pour demander de la clémence et de la compassion.

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James Taylor et Mavis Staples - Let It Be/Hey Jude (medley) aux Kennedy Center Honors photo

James Taylor et Mavis Staples – Let It Be/Hey Jude (medley) aux Kennedy Center Honors

Voici un petit medley des Beatles de la part de James Taylor et Mavis Staples lors des Kennedy Center Honors 2010, qui consacrait alors l’oeuvre et la carrière de Paul McCartney :

Avec Steven Tyler, frontman d’Aerosmith, qui vient chanter pour son vieil ami – ainsi que Dave Grohl, Norah Jones et No Doubt (trouvez l’intrus!).

Superbe hommage.

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Sniff ‘n The Tears – Driver’s Seat

Sniff ‘n’ the Tears est un groupe anglais formé en 1977 à Londres qui a notamment connu le succès en 1978 grâce à son tube Driver’s Seat, issu de l’album Fickle Heart:

On peut entendre une reprise de cette chanson dans la bande originale de l’excellent film Boogie Nights, sorti en 1997.

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The Whitest Boy Alive – Burning

The Whitest Boy Alive est un projet de musique électronique formé en 2003 à Berlin, qui s’est très rapidement mué en véritable groupe, avec de véritables instruments, sans éléments programmés.

Le groupe est mené par le musicien Erlend Øye, accompagné de Marcin Öz, Sebastian Maschat et Daniel Nentwig. Ils ont créé leur propre label Bubbles, sur lequel ils ont sorti en Allemagne leur premier album, Dreams, en juin 2006.

C’est sur cet album que l’on peut retrouver Burning:

Dansant non ?

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Leb I Sol & Dado Topic - Uci me majko, karaj me photo

Leb I Sol & Dado Topic – Uci me majko, karaj me

Leb I Sol (“Pain et Sel” en français) est un groupe de fusion ex-Yougoslave qui s’est formé le 1er janvier 1976 à Skopje, qui se trouve maintenant dans la République de Macédoine.

Voici leur version de “Uci me majko, karaj me”, avec Dado Topic (ex-chanteur du groupe de prog Time):

Au début de leur carrière, Leb I Sol essaie de marrier une approche jazz-rock instrumentale avec les sons traditionnels des Balkans. Les deux premiers albums sont des reprises instrumentales de chansons traditionnelles de la Macédoine.

Le troisième album, “Rucni rad”, explore l’improvisation laissée par le jazz alors que le quatrième album, alors que le groupe devient un trio, repart sur l’esprit de la fusion.

Stefanovski a toujours été considéré comme l’un des meilleurs guitaristes de l’ex-Yougoslavie, même si sa technique se rapproche beaucoup de celles d’Allan Holdsworth ou de John McLaughlin.

Leb I Sol est un des groupes les plus important de la République de Macédoine. Ils ont joué pour la dernière fois à Thessalonica, en Grèce, en décembre 1995, avant que le groupe ne se sépare.

Très bon mélange de fusion et de rock progressif.

The Eagles - Hotel California photo

The Eagles – Hotel California

“Hotel California”, un des hits des Eagles, est un morceau que l’on peut retrouver sur l’album éponyme de 1976.

Voici la version live jouée en 1977 à Washington DC :

Dans une interview remontant à 2009, le critique musical John Soeder a posé la question suivante à Don Henley :

Dans “Hotel California” vous chantez:

“So I called up the captain / ‘Please bring me my wine’ / He said, ‘We haven’t had that spirit here since 1969.'”

Je me rends compte que je ne suis probablement pas le premier à attirer votre attention sur ce point, mais le vin n’est pas un spiritueux. Le vin est fermenté ; les spiritueux sont distillés. Regrettez-vous ces paroles ?

Don Henley lui a alors répondu :

Merci pour le tutoriel et, non, vous n’êtes pas le premier à attirer mon attention sur ce sujet—et vous n’êtes pas le premier à interpréter complètement de travers la parole et à manquer la métaphore.

Croyez-moi, j’ai consommé suffisamment de boissons alcooliques dans ma vie pour savoir comment elles sont fabriquées et quelle est la nomenclature appropriée. Mais cette ligne de la chanson a peu ou rien à voir avec les boissons alcooliques. C’est une déclaration sociopolitique. Mon seul regret serait de devoir vous l’expliquer en détail, ce qui annulerait le but de l’utilisation de dispositifs littéraires dans l’écriture de chansons et abaisserait la discussion à une querelle stupide et sans rapport sur les processus chimiques.

Wikipedia

Classic.

Hellfest 2015 : Highway to Hell (All Stars cover) photo

Hellfest 2015 : Highway to Hell (All Stars cover)

Voici une reprise exceptionnelle All Stars du titre “Highway To Hell” d’AC/DC, enregistrée lors du Hellfest 2015 :

Ce All Stars se compose de Brian “HEAD” Welch – Korn, Joel O’Keeffe – Airbourne, Ryan Roxie – Alice Cooper, Jason Hook – Five Finger Death Punch, Björn Gelotte – In Flames, The Answer, Max Cavalera – Soulfly & Cavalera Conspiracy, Didier Wampas – Les Wampas, Ladies Ballbreaker, Butcher Babies, Jansen Press – Carousel Vertigo, Charlie Parra Del Riego et Steven André.

A noter que Joel o’Keeffe aurait totalement pu chanter également. Super solo acoustique de Ryan Roxie et solo shred de Charlie Parra Del Riego. Génial.

Cela dépote comme version non ?

sex-drugs-rocknroll-chick

Sex, Drugs and Rock’n’Roll

Sex, Drugs & Rock’n’Roll… take out the drugs and it leaves more time for the other two.

– Steven Tyler (Aerosmith)

Sex, Drugs & Rock’n’Roll. L’hymne des années 1970, repris en coeur par le monde entier. Il me semble qu’aucun autre style de musique a connu autant d’excès, prenant racines dans un état d’esprit d’abord contestataire puis libertaire ensuite. On est rock ou on ne l’est pas. C’est un principe de vie, une certaine philosophie.

Les racines du rock’n’roll

Le rock’n’roll est né dans les années 1950 aux États-Unis, fruit d’un mélange explosif entre le rhythm and blues, le country et le gospel. Cette nouvelle musique incarnait l’esprit rebelle de la jeunesse d’après-guerre, en quête de liberté et d’émancipation.

Des artistes comme Elvis Presley, Chuck Berry et Little Richard ont posé les bases de ce qui allait devenir un phénomène culturel mondial. Leurs performances énergiques et leur attitude provocante ont rapidement séduit un public avide de nouveauté et de transgression.

L’émergence d’une contre-culture

Dans les années 1960, le rock est devenu le porte-voix d’une génération en pleine révolution culturelle. Les Beatles, les Rolling Stones et Bob Dylan, entre autres, ont incarné cette nouvelle ère où la musique se mêlait aux revendications sociales et politiques.

C’est à cette époque que l’association entre le rock, la sexualité libérée et l’usage de drogues s’est cristallisée. Le festival de Woodstock en 1969 en est l’exemple parfait : trois jours de musique, d’amour libre et d’expérimentations psychédéliques qui ont marqué l’imaginaire collectif.

“Sex, Drugs & Rock’n’Roll” : naissance d’un slogan

L’expression “Sex, Drugs & Rock’n’Roll” est attribuée à Ian Dury, qui en a fait le titre d’une chanson en 1977 avec son groupe The Blockheads. Cependant, l’idée était déjà présente dans l’esprit du public bien avant.

Dès 1969, un article du magazine LIFE évoquait “les sacrements de la contre-culture dans le sexe, la drogue et le rock”. Cette formule résumait parfaitement l’état d’esprit hédoniste et rebelle associé au rock’n’roll.

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Jules and the Polar Bears - You Just Don't Wanna Know photo

Jules and the Polar Bears – You Just Don’t Wanna Know

Jules and the Polar Bears est un groupe américain formé par Jules Shear avec Stephen Hague (aux claviers, et qui est devenu plus tard producteur), Richard Bredice (guitare), David White (basse), et David Beebe (batterie).

Voici un extrait de l’album, “You Just Don’t Wanna Know”:

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Andre Antunes - Get Lucky joué dans le style de 10 guitaristes célèbres photo

Andre Antunes – Get Lucky joué dans le style de 10 guitaristes célèbres

Andre Antunes, guitariste portugais, vient de reprendre la chanson “Get Lucky” de Daft Punk en s’inspirant du style de jeu de dix guitaristes très célèbres.

Nous avons droit aux styles de jeu caractéristiques de Carlos Santana, Steve Vai, Kurt Cobain (Nirvana), Angus Young (AC/DC), Slash (Guns’n’Roses), Brian May (Queen), Mark Knopfler (Dire Straits), Tom Morello (Rage Against The Machine), Joe Satriani et Eddie Van Halen.

Andre Antunes réussit un joli tour de force : celui d’intégrer les riffs originaux de certains de leurs titres phares, le tout sur fond de “Get Lucky” de Daft Punk.

J’aime particulièrement la version inspirée par Brian May, que je trouve géniale.

Et vous, quelle est votre version préférée ?

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TRUST – Antisocial

Antisocial est une chanson du groupe de hard-rock français TRUST, parue sur l’album Répression en 1980.

Écrit par Bernie Bonvoisin et Norbert Krief, ce titre est le plus connu du groupe et est représentatif du ton engagé et révolté de l’époque, alors que la France était encore sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux a la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial, tu perds ton sang froid.
Repense à toutes ces années de service.
Antisocial, bientôt les années de sévices,
Enfin le temps perdu qu’on ne rattrape plus.

Écraser les gens est devenu ton passe-temps.
En les éclaboussant, tu deviens gênant.
Dans ton désespoir, il reste un peu d’espoir
Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards.
Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings,
Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite
Relève la gueule, je suis la, t’es pas seul
Ceux qui t’enviaient, aujourd’hui te jugeraient.

Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale,
Tu masques ton visage en lisant ton journal,
Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro,
Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas,
Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle,
Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle.
Tu voudrais donner des yeux à la justice
Impossible de violer cette femme pleine de vices.

Antisocial! antisocial! antisocial! antisocial!

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Soul Asylum - Runaway Train photo

Soul Asylum – Runaway Train

Soul Asylum est un groupe de rock alternatif formé à Minneapolis, Minnesota, USA en 1983. Il est généralement connu pour son tube Runaway Train, extrait de l’album Grave Dancers Union (1992).

Voici une version live de Runaway Train à Tokyo le 13 avril 1994 :

Cela fleure bon les années 90 !