Le groupe CKY (Camp Kill Yourself) est un groupe de rock américain formé à West Chester, en Pennsylvanie en 1998 par le chanteur et guitariste Deron Miller, le guitarist Chad I Ginsburg, et le batteur Jess Margera.
CKY a percé grâce à ses contributions musicales à la série vidéo CKY et à la série Jackass, dans lesquelles a joué Bam, le frère de Margera.
Pour fêter la Saint Patrick, rien de tel qu’un bon petit morceau de punk irlandais joué par les Dropkick Murphys !
Voici donc I’m Shipping Up To Boston:
Dropkick Murphys est un groupe de punk celtique américain, originaire de Quincy, à côté de South Boston, dans le Massachusetts. Formé en 1996, le groupe mêle des influences de musique irlandaise traditionnelle, punk hardcore, oi! et folk rock.
À ses débuts, la formation comprend Mike McColgan (chant) Ken Casey (basse, chant), Rick Barton (guitare, chant) et Matt Kelly (batterie).
Au fil de sa carrière, Dropkick Murphys acquiert une réputation importante grâce à de nombreuses tournées dans le monde entier et à l’organisation des week-ends de la Fête de la Saint-Patrick à Boston durant lesquels le groupe joue durant sept jours de suite, et auxquels des milliers de fans provenant du monde entier assistent chaque année.
Le nom « Dropkick Murphys » vient d’un centre de désintoxication où étaient récupérés les errants des bas-fonds de Boston.
Le nom Dropkick Murphys aurait été donné au centre de désintoxication d’après le nom de son créateur, John Murphy, un ancien catcheur de Boston, dont l’un des mouvements préférés était le dropkick (ou « saut chassé » en français).
Le groupe utilise des instruments traditionnels, tels que la cornemuse, l’accordéon, la mandoline ou la flûte à partir de l’album Sing Loud, Sing Proud!
Il reprend de nombreuses chansons traditionnelles irlandaises, telles que (F)lannigan’s Ball, I’m Shipping Up to Boston, The Fields of Athenry, Fairmount Hill, Johnny, I Hardly Knew Ya, The Gang’s all Here, The Fighting 69 ou encore The Green Fields of France (No Man’s Land) reprise de Eric Bogle parlant d’un jeune Écossais, Willie McBride, mort durant la Première Guerre mondiale.
Plusieurs des reprises faites par Dropkick Murphys sont des standards irlandais dits Irish Pub Drinking Song (chanson à boire de pub irlandais).
Vous pouvez entendre la chanson I’m Shipping Up to Boston dans The Departed (Les Infiltrés), le film de Martin Scorsese.
C’est même devenu l’hymne officiel de l’équipe de baseball de Boston, les Boston Red Sox, ainsi que la chanson officielle de la ligue de football australienne, la A-League.
Scissor Sisters est un groupe de musique pop new-yorkais qui tire ses influences du disco et du glam rock.
Le nom du groupe fait référence à une position sexuelle lesbienne. Initialement, son nom complet était Dead Lesbian and the Fibrillating Scissor Sisters.
Le groupe est apparu en 2001, il a eu beaucoup de succès en Islande et au Royaume-Uni. Les paroles de leurs chansons, majoritairement écrites par Shears et Babydaddy, sont connues pour leur mélange d’humour et de tragédie.
Caught A Ghost is a band from Los Angeles created by songwriter and producer Jesse Nolan, with Stephen Edelstein on drums and sultry vocals and percussions from actress Tessa Thompson (who appeared in Heroes).
They feature a modern take on blue-eyed soul, classic motown and stax volt compositions with influences from dubstep, 90’s rap and contemporary electronica.
I’m in need of the answer, in search of the question, in love with being broken-hearted Days race by faster, it’s a made-up lesson, and I’m lost before it started A little white lie, a big black sky, an emptiness open on the dashboard I feel a lack of self, and it’s someone else, telling you to try, where you failed before
Where does the time go? I don’t know It’s movin’ underneath me Like I’m moving in slow-motion I reach out though it passes too quick to see me
Livin’ on the back nine, livin’ out your past life, tryin’ to make a livin’ as an outlaw But the problem you see, stealing ain’t what it used to be, everyone’s used to it by now You pack up your gun, make your best run, your faking isn’t breaking any new ground But is there such a thing, when you watch the rain wash away everything you thought you’d found?
Where does the time go? I don’t know It’s movin’ underneath me Like I’m moving in slow-motion I reach out though it passes too quick to see me
(Your time will come if you let it be right, if you let it be right)
I think that this could be the last one Jimmy Why don’t you come and take this last one with me? I gotta say that it’s good to be home Sometimes I miss you when I’m out there alone So come around some time, clear your mind, it’s getting harder as the weeks slip away We can turn on a dime, pass you a b’lime, while you wait for the truth to come your way
Your time will come if you let it be right, if you let it be right Your time will come if you let it be right, if you let it be right Your time will come if you let it be right, if you let it be right
You can hear it at the end of the second episode of Suits season 2.
Dimanche 18 décembre 2016, je me suis rendu au Triskell de Pont-l’Abbé avec Jack pour assister au concert d’Ana Popović.
Le concert commence à 17h, ce qui est tôt mais vraiment bien car cela laisse toute latitude à profiter de la soirée ensuite.
La queue est déjà formée lorsque nous arrivons. A l’ouverture des portes de la salle, nous nous trouvons deux places au milieu d’une rangée déjà presque remplie. En quelques minutes, toutes les places trouvent preneurs et les retardataires peinent à trouver où s’asseoir. C’est très impressionnant de voir une salle se remplir aussi vite.
Ana Popović est serbe (née en mai 1976) et a été initiée au blues très tôt par son père. En 1999, Ana déménage aux Pays-Bas pour étudier la guitare jazz. Elle devient rapidement un pilier de la scène du blues hollandais et s’aventure également dans l’Allemagne voisine.
Avec l’album Comfort to the Soul (2003), Ana propulse sa carrière à un niveau supérieur, elle jongle avec diverses formes de blues, de rock de soul et de jazz.
Cet album montre une idée claire : Ana Popović ne se contente pas de clichés usagés.
Ana Popović est une véritable exception de la scène du blues, dans les milieux professionnels, on la surnomme souvent la “Jimi Hendrix au féminin”.
Vêtue d’une jupe en cuir et de chaussures montantes lacées, Ana fait chanter sa guitare six cordes comme les meilleurs. Son blues est frais, positif et ouvert aux autres genres et sa voix rauque et féline.
Avec 11 albums au compteur, 5 nominations au Blues Music Awards et de multiples collaborations de prestige (elle a notamment joué aux côtés de Buddy Guy, Joe Bonamassa, Taj Mahal, Lucky Peterson et Maceo Parker), Ana Popović est LA star internationale du blues féminin.
Cécile et moi avons assisté au concert de Nada Surf au Stéréolux de Nantes, mardi 29 novembre 2016.
La soirée a commencé doucement par un petit restaurant indien dans le quartier Bouffay. C’est notre indien préféré et nous sommes de fidèles clients : un vindaloo et une bouche en feu plus tard, nous rejoignons la salle de concert situé sur l’Ile de Nantes.
Cela fait longtemps que je n’avais pas été fouillé à l’entrée d’une salle de concert – c’est comme au Zénith. Nous commandons une bière et je suis agréablement surpris de rencontrer Monsieur P., un collègue du lycée où j’enseigne.
Après la première partie, le vigile a ouvert l’étage, ce qui nous a permis de truster deux places assises, au milieu, parfait pour tout voir.
Nada Surf est formé au début des années 1990 par Matthew Caws et Daniel Lorca à New York. Tous deux ont partagé les bancs du lycée français de New York et ont fait leurs études en Belgique et en France, d’où leur français impeccable, quasi sans accent.
Un de leur titre phare, Popular :
Pour la petite histoire, Cécile a entendu le matin à la radio une chanson qui lui a beaucoup plu, se promettant de la rechercher dès que possible. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle l’a découverte, jouée live devant ses yeux ébahis !
Le mois dernier, le 19 octobre 2016, Jac et moi nous sommes rendus à la salle Océanis de Ploemeur (56) pour assister au concert de Joanne Shaw Taylor.
Je vous avais déjà parlé de Joanne il y a quelques années et m’étais même programmé une alerte sur le site de la Fnac pour me prévenir lorsqu’elle passerait en France. Et elle y passe chaque année, mais toujours dans l’Est du pays. Lorsque j’ai reçu le mail annonçant sa venue dans l’Ouest, j’ai sauté sur l’occasion!
Nous voilà donc partis en pleine cambrousse (oui, Ploemeur, c’est un peu la cambrousse), par une belle nuit de tempête. Arrivés en avance, nous entrons dans le hall de l’Océanis, qui est un espace communal qui comprend une piscine et une salle de spectacle. Cela fait bizarre de faire la queue dans le hall d’une piscine avec l’odeur de chlore en attendant que les portes s’ouvrent.
Le concert est à 19h et la salle se remplit rapidement. Nous avisons deux places assises en milieu de rangée et nous installons. Vue impeccable sur la scène, nous regardons le ballet incessant et fascinant des auditeurs qui cherchent une place.
Pas de première partie. Après une brève introduction par le maître des lieux, Joanne Shaw Taylor et son groupe arrivent sur scène et commencent à jouer. Voix rauque, style simple mais très efficace, Joanne nous régale les oreilles par sa maitrise et les émotions qu’elle nous transmet, à la fois par son jeu et par sa posture.
Ted Yoder vient de Goshen, dans l’Arkansas et est un expert reconnu du dulcimer, un instrument hors du commun qui appartient à la famille des cithares.
Voici sa reprise du morceau “Everybody Wants To Rule The World” du groupe Tears for Fears :
Le dulcimer produit des tonalités musicales lorsque ses cordes sont frappées par de petits maillets en forme de cuillère.
Les sonorités de cet instrument sont vraiment agréables et redonnent un petit coup de jeune à cette chanson qui date de 1985.
J’ai découvert la chanson Le Soleil de Bacchus du groupe TEOREM sur radio Nova l’autre jour :
Sous l’soleil de Bacchus Je bois l’vin du calice Mes pensées s’cumulussent Je vois des fleurs de lys
Sous l’soleil de Bacchus Je bois l’vin du calice Mes pensées s’cumulussent J’deviens le roi du vice
Je nage mon frère dans les vignes du seigneur Depuis des millénaires je savoure cette liqueur Petit Jésus en culotte de velours Viens à moi que je te savoure Si la vie est trop triste J’ai un r’mède efficace Voici le sang du Christ La boisson qui décrasse Faites place à l’artiste Qui va boire la tasse J’vais entrer en piste Va y avoir d’la casse
Refrain
J’en ai un coup dans la musette J’ai abusé sur l’anisette J’ai les dents du fond qui baignent Excès de liqueur de châtaigne J’en ai un coup dans l’pif Trop de téquila paf J’ai claqué tous mes biff’s Ma bourse a pris une baffe Fais moi un tarif Pour la dernière carafe Car il arrive que j’griffe Gare au soûlographe
Refrain
Ce soir manque de bol J’ai mal aux amygdales Y m’faut mon vitriol Pour être prêt pour le bal On va s’en mettre plein l’col On va s’lester la cale Dégoupille la picole Pour les bacchanales Mon nez d’vient écarlate Sous l’effet d’l’eau bénite Hop derrière la cravate Je soigne ma trachéite J’ai le gosier qui m’gratte Et j’crois qu’il faut faire vite Mec prépare ton picrate Et ta tireuse d’élite
Refrain
Pas d’eau dans mon vin Mais je dis oui à l’eau de vie Pas d’mousse dans mon bain J’la bois en fin d’après-midi
Les paroles sont de Rémi Libéreau, la musique est composée par le duo Rémi Libéreau et Curtis Efoua.
Le champ lexical de la boisson est plutôt intéressant et recherché : on retrouve même des expressions qui ne sont plus utilisées au quotidien alors qu’elles étaient courantes il y a quelques années encore.
Joli travail sur le texte et les références culturelles.
Avec la chanson Courage, j’ai découvert The Tragically Hip, un groupe rock canadien de Kingston constitué de Gordon Downie (voix), Paul Langlois (guitare), Rob Baker (guitare), Gord Sinclair (basse) et Johnny Fay (batterie).
Le nom du groupe provient d’un sketch du film Elephant Parts de Michael Nesmith. Le groupe est hautement populaire et influent à travers le Canada.
Paroles
Watch the band through a bunch of dancers Quickly, follow the unknown With something more familiar Quickly, something familiar
Courage, my word It didn’t come, it doesn’t matter
Sleepwalk, so fast asleep In a motel that has the lay of home And piss on all of your background And piss on all your surroundings
Courage, my word It didn’t come, it doesn’t matter Courage, your word It didn’t come, it doesn’t matter Courage, my word It didn’t come, it doesn’t matter Courage, it couldn’t come at a worse time
There’s no simple Explanation For anything important Any of us do And, yeah, the human Tragedy Consists in The necessity Of living with The consequences Under pressure Under pressure
Courage, my word It didn’t come, it doesn’t matter Courage, your word It didn’t come, it doesn’t matter Courage, my word It didn’t come, it doesn’t matter Courage, it couldn’t come at a worse time
It couldn’t come at a worse time No It couldn’t come at a worse time
Analyse
Il y a dans la chanson une référence au roman The Watch that Ends the Night de Hugh MacLennan :
“But that night as I drove back to Montreal I at least discovered this: that there’s no simple explanation for anything important any of us do, and that the human tragedy, or the human irony, consists in the necessity of living with the consequences of actions performed under the pressure of compulsions so obscure we do not and cannot understand them.”
Hugh MacLennan, The Watch that Ends the Night
Dans le roman, un homme se marie avec son amour d’enfance (qui a une santé fragile) après que son mari est considéré comme mort à la guerre. Le retour du mari engendre une crise.
La chanson fait écho au roman. Le courage ne pouvait pas venir à un pire moment mais il n’est pas non plus venu quand on en avait besoin.
Ce n’est pas tant vivre avec les conséquences d’un acte terrible que de vivre avec les conséquences des décisions ordinaires que l’on prend tous les jours et les regrets que l’on a lorsque nous échouons à réaliser les choses.