PHP : résoudre l'erreur "Redefining already defined constructor for class ..." photo

OVH : activez PHP-FPM sur votre hébergement

OVH est en pleine implémentation du module PHP-FPM sur ses offres, (et ici dans leur guide), ce qui permettrait selon la team OVH “d’accélérer les temps de réponses de PHP et d’obtenir des performances jusque 7 fois plus rapides dans nos labos par rapport au moteur actuel”.

Activation de PHP-FPM

Pour activer ce mode sur votre offre, il suffit de créer un fichier .ovhconfig à la racine de l’arborescence FTP, dans le dossier parent du répertoire /www.

Si vous souhaitez activez PHP 7, voici ce que doit contenir votre .ovhconfig:

app.engine=php
app.engine.version=7.0
http.firewall=none
environment=production

Si vous souhaitez activez PHP 5.6, voici ce que doit contenir votre .ovhconfig:

app.engine=php
app.engine.version=5.6
http.firewall=none
environment=production

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Modèle conceptuel de la productivité

Voici le modèle conceptuel de la productivité, que j’ai utilisé au moment de mon mémoire professionnel sur la motivation des élèves en cours d’anglais à l’IUFM de La Roche sur Yon.

Productivity conceptual model

Le modèle est général : il s’applique tant au niveau de la productivité d’une entreprise que d’une administration.

Ou d’un cours d’anglais avec 30 élèves !

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L’organisation du travail

Avec la révolution industrielle, la division du travail s’est développée (cf. Adam Smith).

La notion d’appareil productif ne se limite pas à sa dimension économique et technique (progrès technique, innovations, investissements, profits…), il faut aussi tenir compte de la dimension sociale de l’entreprise.

Toute forme d’organisation du travail présente aujourd’hui 4 objectifs :

  • produire le plus possible
  • dans les délais les plus courts
  • avec le moins d’efforts
  • en tenant compte de la qualité

Le sociologue Alain Touraine distingue 3 phases dans l’évolution de l’organisation du travail :

  • l’ancienne organisation du travail
  • le taylorisme – fordisme
  • le post-taylorisme

I – Phase A : l’ancienne organisation du travail

Composée de l’artisanat et des petites entreprises. L’ouvrier était qualifié et était capable de transmettre son savoir-faire aux plus jeunes.

Il avait une certaine liberté et les rapports humains étaient plus importants (confiance).

II – Phase B : le taylorisme – fordisme

A – Le taylorisme

Le taylorisme est dû à un ingénieur américain, Taylor (1856-1915), qui a poursuivi la pensée d’Adam Smith : il crée l’Organisation Scientifique du Travail (OST), i. e. une organisation rationnelle reposant sur 3 principes :

1 – Séparation radicale entre la conception et l’exécution

C’est la division verticale du travail. La conception concerne les bureaux des méthodes dont le rôle est de penser (cols blanc).

L’exécution concerne les ateliers dont le rôle est de fabriquer (cols bleus). L’objectif est de mettre en valeur le savoir de l’ouvrier.

2 – Découpage des activités en tâches élémentaires et non qualifiées

C’est la division horizontale du travail : la parcellisation des tâches :

  • une tâche simple
  • une tâche répétitive
  • en peu de temps
  • la méthode la plus efficace : “the one best way”

3 – Le salaire au rendement

L’appât du gain permet de stimuler l’activité et la productivité et d’obliger l’ouvrier spécialisé (OS) à suivre la cadence.

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Le marché du travail et le chômage

I – Les composantes du marché du travail

L’offre de travail (la demande d’emploi) est faite par la population active (cf. démographie, durée des études, départs à la retraite, taux d’activité des femmes, solde migratoire).

La demande de travail (l’offre d’emploi) est faite par les entreprises (cf. croissance : consommation, investissement, exportations).

L’offre et la demande de travail se rencontrent sur le marché du travail.

Mais les offreurs de travail (ou demandeurs d’emploi) ne font pas partie de la population active :

  • les individus qui estiment trop faible leur probabilité de trouver un emploi
  • ceux qui n’ont plus droit aux indemnités de chômage
  • travailleurs au noir

La notion de flexion du taux d’activité est la variation des taux d’activité résultant de la création d’emploi.

En effet, la création d’emploi suscite de la part des personnes inactives l’espoir de trouver un travail : en entrant ou en retournant sur le marché du travail, elles constituent une offre de travail supplémentaire.

Le taux de flexion permet de mesurer la partie cachée du chômage. Exemple : en 1997, il fallait créer 130 emplois pour faire baisser le chômage de 100 personnes.

II – Les mesures du chômage

Un chômeur est une personne sans emploi, disponible pour travailler et à la recherche d’un emploi.

Les mesures :

  • les Demandeurs d’Emploi en Fin de Mois (DEFM) : personnes inscrites à l’ANPE
  • chômage au sens du recensement : effectué par l’INSEE tous les 7 ans
  • chômage au sens du Bureau International du Travail (BIT) : enquête emploi sur 70 000 ménages au mois de mars

Taux de chômage = ( nombre de chômeurs / population active totale ) * 100

Les frontières du chômage sont de plus en plus incertaines, c’est le sous-emploi :

  • Contrats à Durée Déterminée (CDD) et contrats précaires
  • emplois à temps partiel occupés faute de mieux
  • intérim
  • emplois aidés (Contrat Emploi Solidarité : CES)

Ce sont au total 6 millions de personnes qui seraient en quête d’un emploi ou à la recherche d’un autre type d’emploi ou de contrat. 6 millions dont 3 millions de chômeurs et 3 millions de sous-emplois.

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Les agents économiques

I – Les besoins

Un besoin est un manque, un sentiment de privation accompagné d’un désir de le faire disparaître.

Les besoins sont illimités à cause du progrès technique, de la publicité et de la mode.

Ils peuvent être individuels (besoin d’un vêtement) ou collectifs (besoin d’une troisième ligne de tramway), primaires (se nourrir, se loger, se vêtir : besoins vitaux) ou secondaires (maison à soi, voiture, téléphone). Notez bien que cette classification est relative.

Les besoins sont satisfaits par :

  • des biens : produits matériels de l’activité économique (ex : voiture).
  • des services : produits immatériels de l’activité économique (ex : coiffeur).

Un bien économique est relativement rare : son obtention mérite un effort (ex : voiture).

Un bien non-économique, ou bien libre, est disponible en abondance (l’air). Aucun travail n’est nécessaire pour en bénéficier. Les biens sont de plus en plus des biens économiques.

Un bien durable s’utilise plusieurs fois. Un bien non-durable ne s’utilise qu’une seule fois.

Les biens de consommation s’adressent aux ménages (ex : nourriture), c’est un bien utilisé directement par le consommateur.

Les biens de production concernent les entreprises (ex : matières premières) car ils sont utilisés dans le processus de production.

Les besoins sont à l’origine de l’activité économique.

II – Les entreprises

L’entreprise est un agent économique et une unité de production. Elle produit des biens et services pour satisfaire les besoins.

Biens et services sont vendus sur un marché.

Le but de l’entreprise est de faire des profits en créant de la valeur et en contribuant au processus de transformation par des investissements continuels, ce qui permet d’assurer un “roulement” des fonds. La bonne santé d’une entreprise peut être évaluée avec son taux d’endettement (qui doit être ni trop haut, ni trop bas).

Il existe différents critères de classification des entreprises :

  • la taille : micro-entreprises, PME, grandes entreprises.
  • le statut juridique : entreprises individuelles, sociétés, SARL (Société A Responsabilité Limitée), SA (Société Anonyme), EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), SNC (Société en Nom Collectif).
  • le secteur économique : primaire, secondaire, tertiaire.

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