Cela fait longtemps que je n’avais plus écouté un peu de Popa Chubby, voilà sa version d’Hallelujah :
Toujours aussi bon !
Cela fait longtemps que je n’avais plus écouté un peu de Popa Chubby, voilà sa version d’Hallelujah :
Toujours aussi bon !
Vendredi soir, je suis allé entendre Popa Chubby au Bataclan. Arrivé juste à l’heure, j’aperçois Arnaud et Arthur, bière à la main, m’attendant tranquillement accoudés à la table des goodies à l’effigie du groupe.
Le temps d’aller chercher ma coupe de houblon et de trinquer avec les copains, Popa entre sur scène, saluant le public les bras grands ouverts. Il se porte toujours aussi bien et portait son chapeau de feutre noir.
Pour la petite histoire, Popa Chubby, de son vrai nom Ted Horowitz, est un chanteur et guitariste de blues et de rock new-yorkais. Son nom de scène est tiré d’une expression d’argot, “pop a chubby”, qui signifie “avoir une érection”. Chacun de ses albums est un concept en lui-même. Son style agressif fait de lui le leader d’un genre musical nouveau, le New York City Blues.
Je suis allé voir Popa Chubby et Big Ed Sullivan en concert hier soir à l’Olympic de Nantes: Popa Chubby a assuré toute la première partie d’Ed Sullivan derrière la batterie, accompagné de son bassiste et de son pianiste.
J’ai trouvé Ed Sullivan moyen, l’ayant surpris à deux reprises en retard sur le rythme… sensation étrange à ce niveau là ! De plus, il a utilisé le même “truc” dans plusieurs chansons – une harmonique suivie d’un bend près des mécaniques – ce qui faisait un peu, hum, just.
Popa Chubby a quant à lui dépassé mes espérances. Egal à lui-même, il a salué son public d’un tonitruant “ça va motherfuckers ?” qui a immédiatement galvanisé la foule.
S’ensuivit un déluge de notes et d’harmoniques à vous couper le souffle avec quelques moments de grâce où, les yeux rivés à sa guitare, le public écoutait dans un silence religieux. C’était absolument magnifique.
Merci Popa !