Here we go round the mulberry bush, singing and dancing in a joyful circle.

Here We Go Round the Mulberry Bush

Introduction

“Here We Go Round the Mulberry Bush” is not just a traditional nursery rhyme; it’s a formative part of childhood for many people around the world. This enchanting singing game has been passed down from generation to generation, captivating young minds and fostering a sense of community and fun.

With its simple yet memorable lyrics and universally relatable themes, the nursery rhyme holds a special place in global folklore. This article seeks to delve deep into the intricate world of this nursery rhyme, exploring its rich history, diverse variations, and the underlying meanings and messages that have made it a timeless classic.

The Nursery Rhyme

Before embarking on this fascinating journey, it’s essential to familiarize ourselves with the most popularly recited version of the nursery rhyme. This rendition has served as the standard form for many English-speaking households.

Here we go round the mulberry bush,
The mulberry bush, the mulberry bush,
Here we go round the mulberry bush,
On a cold and frosty morning.

This is the way we wash our hands,
Wash our hands, wash our hands,
This is the way we wash our hands,
On a cold and frosty morning.

This is the way we brush our hair,
brush our hair, brush our hair,
This is the way we brush our hair,
On a cold and frosty morning.

This is the way we go to school,
Go to school, go to school,
This is the way we go to school,
On a cold and frosty morning.

This is the way we wave bye-bye,
Wave bye-bye, wave bye-bye,
This is the way we wave bye-bye,
On a cold and frosty morning.
Here We Go Round The Mulberry Bush

Here we go round the mulberry bush

Origins and history

England: the birthplace

Many believe that “Here We Go Round the Mulberry Bush” originated in England. Historical records hint at the rhyme being popular as far back as the 19th century. Intriguingly, the “mulberry bush” in question is often thought to represent a prison exercise yard. In this interpretation, the song’s roots lie in the harsh realities of historical English penitentiaries, where prisoners would be led around a mulberry tree as a form of exercise.

Theories and speculations

The song’s origins are not just limited to the prison yard theory. Over the years, scholars and enthusiasts have developed various hypotheses about its genesis. One compelling theory suggests that the song initially served as a way for children to mimic adult activities. The original game accompanying the song involved children forming a circle and imitating daily chores, reflecting the societal norms and routines of the time.

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Word Motivation Of Cut Letters

Créer et soutenir la motivation des élèves du cycle central en classe d’Anglais

Voici mon mémoire professionnel accompli à l’IUFM des Pays de la Loire.

La problématique soulevée – comment créer et soutenir la motivation des élèves du cycle central en classe d’Anglais – découle d’une situation de classe que j’ai connue dès mes débuts en PLC2.

There are three things to remember about education.
The first one is motivation. The second one is motivation. The third one is motivation.

Terrell H. Bell

Il n’existe pas de langue où rien ne soit motivé.

Ferdinand de Saussure

Introduction

Une classe est une entité. Chaque fois que l’enseignant se trouve face à elle, il sait que le défi sera de susciter chez ses élèves le désir d’acquérir des savoirs et des savoir-faire et, surtout en classe de langues, d’avoir envie de comprendre, de s’exprimer, de réussir et d’être libre d’agir par eux-mêmes.

Or toute “aide technique serait inopérante si le professeur n’avait constamment le souci de susciter chez les élèves l’envie, le désir de parler” [Instruction Officielles de 2001, p.57]. Donc, sous-jacents à ces paramètres, entre en jeu l’autonomie de l’élève car celui-ci a un rôle déterminant à jouer dans son apprentissage.

Quelque soit le contexte, citadin ou rural, l’enseignant des classes du cycle central se trouve de plus en plus confronté à un public multiculturel riche dans sa diversité, certes, mais qui, en tant que génération ‘zapping’, pose des problèmes d’assiduité, de concentration, de désintérêt, d’instabilité. Nous interpellant à plus d’un titre, ce phénomène nous amène à nous pencher sur le concept de la motivation et de son soutien en classe.

A cet effet, la classe de quatrième angliciste qui m’a été confiée au collège répond à cette problématique à divers niveaux : psychologique, sociologique et pédagogique.

En effet, quel constat pouvons-nous dresser pendant les cours d’anglais ? Qui se cache donc derrière les élèves que nous accueillons ? Quels leviers suffisamment puissants pourraient agir sur la volonté, l’intérêt et l’enthousiasme des élèves, en d’autres termes comment susciter et maintenir la leur motivation ? Comment les étonner pour faire naître une curiosité, moteur indispensable à l’autonomie et les mener sur les chemins de la réussite dans le respect d’eux-mêmes et d’autrui ? La motivation ne consiste-t-elle pas à inscrire l’élève dans une dynamique de projet utile et de résolution de défis ?

C’est au fil de nos réflexions et de nos lectures sur le sujet que nous essaierons de tracer un bilan des mises en œuvre qui confirmeront ou non nos hypothèses de départ et d’envisager d’autres pistes à explorer peut-être mieux adaptées au monde dans lequel ces jeunes vivent, plus ajustées à leur vécu quotidien et qui favoriseraient une appétence, une appropriation active des apprentissages, un plaisir à participer et à s’exprimer, en un mot un mieux-être au sein de la microsociété qu’est une classe.

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Continuité pédagogique : sites, ressources et outils pour les cours en ligne, pour les enseignants et les élèves photo

Continuité pédagogique : sites, ressources et outils pour les cours en ligne, pour les enseignants et les élèves

La continuité pédagogique

La continuité pédagogique est destinée à s’assurer que les élèves poursuivent des activités scolaires leur permettant de progresser dans leurs apprentissages.

Les activités proposées s’inscrivent naturellement dans le prolongement de ce qui s’est fait en classe auparavant et/ou dans une préparation possible de ce qui sera fait dès le retour dans l’établissement.

Le travail demandé doit être régulier. Il doit pouvoir être réalisé dans un temps raisonnable, indiqué explicitement. Le temps consacré à chaque discipline doit être corrélé aux horaires habituels.

Les travaux proposés sont adaptés au niveau d’enseignement et aux capacités des élèves. Ils pourront être l’occasion de s’appuyer plus spécifiquement sur des compétences variées adossées au travail autonome.

Supports de travail

La continuité pédagogique mobilise les supports usuels :

  • Les ressources de l’Espace Numérique de Travail ;
  • Des supports numériques, ressources créées par les enseignants et les ressources éditoriales disponibles (BRNE, Eduthèque…) ;
  • La plateforme du CNED « Ma classe à la maison » . Création d’un compte en tant qu’enseignant lors de la 1ère connexion.
  • Les manuels scolaires en possession des élèves.
  • Les ressources disciplinaires ou transversales du site académique et des autres sites institutionnels.

Les Banques de Ressources Numériques pour l’École (BRNE)

Les Banques de Ressources Numériques pour l’École (BRNE) s’adressent à tous les professeurs du premier et du second degré. Elles offrent gratuitement aux professeurs et aux élèves des ressources pour enseigner et apprendre.

Les professeurs bénéficient de l’ensemble des contenus et des services pédagogiques (boîte à outils pour composer des activités numériques interactives) soit en s’inscrivant à l’aide de leur adresse professionnelle académique pour bénéficier d’un accès, soit via l’ENT de leur établissement

Les 14 Banques pour enseigner et pour apprendre du CM1 à la 3e peuvent être utilisées dans les autres niveaux d’enseignement en amont et en aval.

Les contenus sont modifiables et les outils permettent aux enseignants de structurer les séquences et activités proposées aux élèves. Les enseignants peuvent également récupérer les travaux.

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Jésus le pédagogue

Je vous souhaite de très Joyeuses Pâques !

En prime, voici une petite blague de prof trouvée sur le blog du Web Pédagogique :

En voyant la foule de gens, Jésus alla sur la montagne. Et lorsqu’il fut assis les douze vinrent à lui.

Il leva les yeux sur ses disciples et dit: “Bienheureux en esprit sont les pauvres car le royaume des cieux leur appartient. Bienheureux ceux qui souffrent car ils seront consolés. Bienheureux les doux car ils possèderont la terre. Bienheureux ceux qui ont faim et soif de justice car ils seront rassasiés. Bienheureux les miséricordieux car ils recevront la miséricorde. Bienheureux ceux qui ont le cœur pur car ils contempleront Dieu. Bienheureux les pacificateurs, car ils seront appelés enfants de Dieu. Bienheureux ceux qui seront persécutés pour avoir choisi la juste cause, car le royaume de Dieu leur appartient.”

Alors Simon Pierre dit: “est-ce qu’on doit apprendre tout ça ?”
Et André dit: “est-ce qu’il fallait l’écrire ?”
Et Philippe dit: “j’ai pas de feuille !”.
Et Jean dit: “les autres disciples n’ont pas eu à l’apprendre, eux !”
Et Barthélemy dit: “est-ce qu’on l’aura en devoir ?”
Et Jacques dit: “est-ce qu’on sera interrogé sur tout ?”

Et Marc dit: “ça sera noté ?”
Et Matthieu quitta la montagne sans attendre et dit: “je peux aller aux toilettes ?”
Et Simon le zélote dit: “quand est-ce qu’on mange ?”
Et Judas dit enfin: “vous avez dit quoi après pauvres ?”

Alors un grand prêtre du temple s’approcha de Jésus et dit : “Quelle était ta problématique ? Quels étaient tes objectifs et les savoir-faire mis en oeuvre ? Pourquoi ne pas avoir mis les disciples en activité de groupe ? Pourquoi cette pédagogie frontale ?”

Alors Jésus s’assit et pleura.

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Organisation d'une séance d'Anglais dans une classe polyhandicapée photo, Union Jack

Organisation d’une séance d’Anglais dans une classe polyhandicapée

Introduction

Me destinant au métier d’enseignant, c’est en toute confiance que j’ai choisi ce module de préprofessionnalisation.

Le Collège de la Durantière, pour son unicité dans le système éducatif français m’a attiré et c’est ainsi que j’ai pu découvrir en cette quinzaine d’heures de cours sa spécificité et que j’ai pu vivre le quotidien pédagogique des professeurs enseignant l’Anglais à des élèves polyhandicapés.

En pédagogie comme ailleurs, toute spécificité requiert des moyens spécifiques, même si en apparence les moyens et les techniques divergent, un cours d’Anglais dans ces classes spécialisées reste dans ses fondements quasiment le même que dans une classe ordinaire : seules les aides techniques varient.

C’est pourquoi le déroulement d’une leçon, si on le compare à celui d’une classe dite “ordinaire”, reste peu ou prou le même. C’est ce que je vais tâcher d’exprimer dans les lignes qui suivent.

I. Présentation générale : La Durantière, un collège atypique

A. L’établissement

Le Collège de la Durantière accueille 400 élèves dont 100 handicapés qui peuvent mener une vie de collégiens tout en recevant des soins et une éducation adaptée.

Ces élèves handicapés moteurs, déficients visuels, sourds, avec ou sans troubles associés ont entre 11 et 20 ans et sont répartis dans des 6èmes, 5èmes, 4èmes d’Aide et de Soutien, des 3èmes ainsi que des 3èmes d’insertion.

Les élèves qui habitent dans l’agglomération nantaise sont transportés du Collège à leur domicile et vice versa dans un rayon de 30 km.

Appartenant à l’A.P.A.J.H. (l’Association Pour Adultes Jeunes Handicapés), plusieurs estafettes aménagées avec rampes d’accès et intérieur modulable sont prévues pour les sorties éducatives des élèves en fauteuil.

Les élèves qui habitent dans les départements limitrophes sont hébergés en semaine, soit en familles d’accueil spécialisées, soit en foyer d’hébergement, soit en internat scolaire accessible.

Gérés par l’A.P.A.J.H., tout un panel de thérapeutes entourent les élèves et assurent le suivi médical, les soins et les rééducations : orthophonie (en français et en anglais), orthoptie, enseignement du braille et de la langue des signes, kinésithérapie, balnéothérapie, suivi psychologique, ergothérapie, psychomotricité.

Des classes spécialisées mettent en oeuvre une pédagogie adaptée :

12 classes à petit effectif, de la 6ème à la 3ème, implantés au rez-de-chaussée de l’établissement avec des effectifs inférieurs à 12.

Rythmes scolaires adaptés (renforcement des horaires en Mathématiques, Anglais, Français, et possibilité de faire en 3 ans un cycle de 6ème-5ème ou de 4ème-3ème).

Aides spécifiques (agent de service pour les toilettes, les repas, les déplacements, aides techniques pour les élèves atteints dans leur autonomie, appareillages individuels, ordinateurs pour chaque élève ayant des difficultés graphiques.

Activités sportives adaptées (cheval, piscine, tennis de table, tir à l’arc…)

La coordination entre toutes les actions est assurée par le directeur de l’A.P.A.J.H., également principal adjoint du collège : M. Gillot.

Les actions thérapeutiques sont organisées par quatre médecins (rééducation fonctionnelle, pédiatre, ORL, ophtalmologiste) en liaison avec les familles et les intervenants extérieurs (généralistes, spécialistes, orthopédistes, prothésistes, chirurgiens…)

Le projet scolaire, étroitement associé au projet rééducatif, est coordonné par les professeurs principaux et l’ensemble de l’équipe éducative, c’est à dire l’administration, les professeurs et les thérapeutes.

Les rééducations individuelles ont lieu en dehors des heures de cours, tout au long de la journée.

B. L’intégration Au Collège

Etre intégré dans un groupe, c’est vivre dans ce groupe, adhérer à ses objectifs et en profiter, y être reconnu, participer à ses activités, à ses évolutions. C’est en être membre.

Selon le degré d’appartenance au groupe, l’intégration pourra être :

  • individuelle : le jeune handicapé est seul à être handicapé dans le groupe. C’est le cas des jeunes soutenus par un service : le Service de Soins et d’Education Spécialisée A Domicile (SESSAD), le Service De Soutien à l’Education Familiale et à l’Intégration Scolaire (SSEFIS) ou le Service d’Aide à l’Acquisition de l’Autonomie et à l’Intégration Scolaire (SAAAIS).
  • semi-collective : plusieurs handicapés vivent au rythme d’un groupe. (Lycée des Bourdonnières)
  • collective : les jeunes handicapés sont regroupés en groupe de besoins en CLIS (Classes d’Intégration Scolaire), UPI (Unités Pédagogiques d’Intégration) ou classes spécialisées.

Ces groupes pédagogiques sont installés dans des collectivités scolaires ordinaires. C’est le cas au Collège de la Durantière, au lycée Professionnel Leloup-Bouhier et dans plusieurs écoles primaires à Nantes (les Agenets – Carcouet – Emile Pehaut), Rezé (Y. et A. Plancher) et St Nazaire (Ernest Renan – Jean Jaurès).

C. Fonctionnement des classes

Les apprenants sont regroupés en classes d’un maximum de 12 élèves.Le Collège de La Durantière doit répondre aux besoins des pré-adolescents dans leur globalité, il est donc nécessaire de concilier les besoins éducatifs et rééducatifs de chacun.

Pour cela, les différents thérapeutes s’intègrent à l’équipe pluridisciplinaire enseignante qui gravite autour de l’apprenant et participent au projet individuel élaboré par l’équipe éducative.

Parfois même certains enseignants cèdent une heure de leur contingent heures-élèves par semaine pour que certains élèves en difficultés, que ce soit d’ordre logique ou praxique (le fait d’utiliser correctement la main ou le bras, dans le cas de la manipulation d’un clavier par exemple), puissent bénéficier ou d’un atelier de raisonnement logique (A.R.L.) ou d’une rééducation psychomotrice, ou de la technicité de l’ergothérapeute, etc.

Dans ce cas, l’enseignant doit s’adapter à ces paramètres en utilisant une pédagogie différenciée au sein de la classe pendant cette heure banalisée.

Ces décisions sont prises en réunions préparatoires au Conseil des Professeurs, en accord avec les parents, à qui le projet est soumis.

Par ailleurs, tout le panel de soins prescrits par les thérapeutes A.P.A.J.H. attachés à l’établissement se fait à raison de séances d’une demi-heure dans les heures d’étude inscrites à l’emploi du temps individuel de l’élève.

Les apprenants reçoivent les aides suivantes afin de faciliter leur apprentissage :

  • des ordinateurs, claviers et écrans adaptés, agendas électroniques, chaises rehaussées, matériels et logiciels de synthèse vocale, lutrins, etc.
  • des livres en gros caractères et des polycopiés agrandis,
  • un éclairage adapté selon le cas (direction de la source lumineuse réglable)…

D. Description de la classe

La classe de 3ème B, que j’ai choisi ici d’analyser, comporte 7 élèves. Elle compte un déficient auditif, une déficiente visuelle, et cinq apprenants polyhandicapés (hémiplégie, paraplégie pour la plupart).

Le livre utilisé dans cette classe est le manuel Grapevine 2 et la leçon que j’ai choisi de rendre compte est plutôt axée sur la production orale (cf. Annexe).

Il me semble donc intéressant d’étudier le déroulement d’une leçon d’Anglais avec ces élèves, en mettant un accent particulier sur l’autonomie.

II. Organisation d’une séance d’Anglais dans une classe de polyhandicapés

A. Préambule

Dans le cadre de mon étude, j’ai été amené à utiliser et à moduler mes grilles d’observation afin de coller le plus près possible aux situations observées (Cf. Annexe 1, 2, 3, 4).

B. Observations

Voir grilles en Annexe.

C. Analyse de l’observation :

La séance commence par une phase de socialisation active entre les élèves et le professeur puis entre les élèves entre eux :

“Good morning everybody ! How are you today ?”

Les élèves commencent alors un tour de classe : chacun pose la question “How are you today ?” à son voisin et y répond lui-même. Celui qui ferme la ronde pose la question au professeur : “And how are you today Mrs B. ?”.

Ce dialogue aux règles préétablies est basé sur une création d’habitudes, rappelant les théories behavioristes et le schéma stimulus-réponse de l’apprentissage par conditionnement pavlovien.

Le pair-work étendu au tour de classe permet la participation de tous les apprenants. Ce qui ressemble à un enseignement de type mécanique n’en est pas moins cognitiviste.

En effet, une étude approfondie des réponses des élèves (grâce notamment aux grilles d’observation, cf. Annexe) révèle que cette entrée en matière se rapproche de la vision communicative et constructiviste : l’amorce de l’enseignant permet aux élèves de communiquer un message avec l’interlangue qu’ils se sont construit au cours de leur apprentissage.

Ces rituels donnent des repères et servent à fixer les connaissances de ces élèves qui souffrent de difficultés de mémorisation pour la majorité, en faisant appel à la connaissance procédurale. Il est important de noter que la quasi-totalité des échanges se fait en Anglais, immergeant ainsi les élèves dans la langue et la culture étrangère.

Puis, l’enseignant écrit au tableau les objectifs de la leçon : c’est le “Today’s Special”. La présentation est ludique et donne l’impression d’apprendre en jouant. A mon sens, le fait de marquer au tableau ce que l’on va apprendre aux élèves les responsabilise et les amène à réfléchir sur leur apprentissage : ils accèdent ainsi aux concepts abstraits des faits de langue.

Vient ensuite une phase de réappropriation, où le professeur fait un rappel du cours précédent. Ces “drills” font partie intégrante de l’approche constructiviste : le savoir est ici construit et non transmis. C’est au moyen de la communication, et après plusieurs essais, que les élèves arrivent à retrouver la structure.

L’enseignant guide les élèves, tout en les impliquant dans l’histoire du “Hot air balloon”. Chaque élève participe et contribue à trouver le vocabulaire inconnu. Une répétition collective puis individuelle avec un tour de classe permet aux élèves de construire leur interlangue progressivement, en apprenant du vocabulaire à chaque séance.

L’enseignant utilise des “flashcards” et la gestuelle afin de faciliter la compréhension. L’enseignant part de ce que les élèves savent déjà grâce à un jeu de questions-réponses, à l’approche contrastive avec le “present continuous” ainsi qu’à la consigne “analyse, observe, deduce”, les élèves sont capables par eux-mêmes de trouver la structure du “past continuous”.

Cette consigne donne la liberté aux élèves de s’exprimer, de tâtonner, de chercher des explications et de trouver la structure grammaticale.

Nous ne sommes donc pas dans une vision transmissive du savoir mais bien dans l’approche cognitive : les élèves bénéficient d’une autonomie suffisante pour acquérir de nouveaux savoirs, tout en faisant appel aux processus de conceptualisation propres à la perspective constructiviste de l’apprentissage.

Ils réutilisent ce qu’ils ont appris les semaines précédentes en situation de communication : le vocabulaire utilisé est concret, directement réutilisable dans un pays anglophone. Nous pouvons donc le différencier d’un lexique acquis par conditionnement opérant.

Cela est primordial pour éviter les risque de nativisation ou de fossilisation de l’interlangue. Tout est prétexte à la communication.

L’Output, c’est à dire la production de l’apprenant, est ensuite vérifiée par le professeur au moyen de répétitions collectives et individuelles ainsi que par un travail de production écrite : le complètement d’un texte à trous.

Cela permet à l’enseignant de mesurer à quel point l’Intake (perception, compréhension, traitement et mémorisation des données de la part de l’apprenant) a été efficace.

A la fin du cours, les élèves sont invités à noter leurs devoirs, dont la correction servira de base pour l’enseignant comme pour les apprenants pour le prochain cours.

L’enseignant répond donc aux exigences des Instructions Officielles qui, depuis 1987, cherchent à développer la compétence communicative en partant des besoins de élèves et en créant des situations d’échanges motivantes, ainsi qu’à développer l’autonomie des élèves dans la gestion des échanges communicatifs et de leur propre apprentissage.

La Pratique Raisonnée de la Langue (PRL) ainsi que la dynamique de conceptualisation sont à la base de la construction du savoir de l’apprenant, qui sera mieux à même de prédire l’organisation d’une structure semblable et donc d’accéder à l’autonomie.

III. Réflexion sur l’importance de l’autonomie

D’après ce que j’ai pu observer, il est fondamental pour l’enseignant d’inscrire l’enfant polyhandicapé dans le registre de la communication : il faut lui construire le chemin qui va lui permettre de mettre en place la communication non verbale.

Un des moyens utilisés ici par l’enseignant est l’approche cognitive, qui considère la personne handicapée comme “modifiable”, éducable.

Les objectifs de cette prise en charge sont :

  • diminuer des retards structuraux en développant des capacité cognitives de base sur lesquelles vont pouvoir se construire des stratégies.
  • améliorer le fonctionnement, c’est-à-dire la façon de mobiliser ses capacités et de traiter les problèmes cognitifs.

Les situations de communications ainsi mises en place varient à l’infini. Avec l’évolution de l’élève et de ses capacités, le regard peut être privilégié comme moyen de désignation, des objets ou des images peuvent constituer un intermédiaire de choix, et des écrans d’ordinateurs équipés de contacteurs avec le défilement d’images constituent un outil privilégié dans la communication.

L’exigence de mutualisation des savoirs, des compétences, des interrogations, des recherches et des expérimentations apparaît ici évidente : les apports du neuropsychologue, du pédagogue, du spécialiste de l’informatique pédagogique, de l’éducateur, du rééducateur sont effectivement indissociables.

La collaboration entre les pédagogues et les personnels médicaux et paramédicaux, dans une perspective véritablement interactive, illustre cette exigence.

L’approche communicative a pour objectif d’amener la personne polyhandicapée dans une situation véritablement relationnelle. Elle va tendre à être actrice et à développer de la curiosité vis à vis du monde extérieur.

C’est grâce à la mise en place d’un système de communication que l’on peut constater que la personne polyhandicapée est capable de motivation et de volonté d’être reconnue en tant que personne.

Conclusion

Ce stage m’a beaucoup apporté, tant sur le plan didactique et pédagogique que sur le plan humain.

Passer de l’autre côté du miroir, étudier la manière dont un cours est enseigné, prendre la mesure de la souffrance et du courage de ces enfants qui en plus d’un cursus scolaire normal doit subir plusieurs heures de rééducation par semaine, constater la joie qu’ils ont à assister au cours d’Anglais et leur fierté à me montrer leurs productions via Internet me réjouissent et m’encouragent dans la voie professorale.

Bibliographie

  • BOUSCAREN, MOULIN, ODIN – Pratique Raisonnée de la Langue – Ophrys – 1996.
  • Le site Scolarité et Partenariat pour les informations relatives aux Instructions Officielles dans le cadre des classes spécialisées et notamment:
    • Circulaire n°89-17 du 30 Octobre 1989 – B.O. n°45 du 14 Décembre 1989.
    • Circulaire n°2001-035 du 21 Février 2001 – B.O. n°9 du 1er Mars 2001.
  • Le rapport trimestriel Le Courrier de Suresnes :
    • Numéro 64 – 1995/2.
    • Numéro 69 – 1997/1.
  • La revue spécialisée Réadaptation, Numéros 478 et 479 – Mars et Avril 2001.
Etude d'une comptine : "Here we go round the Mulberry Bush" photo

Étude d’une comptine anglaise à l’école primaire : “Here we go round the Mulberry Bush”

Introduction

Avec la nécessité d’une part de développer en primaire dès le C.P. l’apprentissage d’une langue vivante étrangère en vue d’améliorer la réussite des élèves dans leur cursus scolaire en collège et en lycée, de les entraîner dans la spirale vitale de la communication dans un monde multiculturel, de susciter le plaisir de communiquer en langue 2 et d’autre part de la récente introduction des missions Innovalo pour favoriser l’innovation pédagogique des enseignants, l’enseignant doit s’adapter à de nouvelles stratégies pédagogiques faisant appel de plus en plus au multimédia.

L’enseignement des comptines répond correctement aux objectifs et exigences cités ci-dessus.

I. Description de la Nursery Rhyme

Cette Nursery Rhyme – connue sous le nom “Here we go round the Mulberry Bush ” – est une ronde composée d’un refrain et de quatre couplets de quatre vers.

A chaque nouveau couplet s’ajoute un nouvel élément (hands – hair – school) : il s’agit d’une structure incrémentale et répétitive qui, à l’aide d’une mélodie lancinante, fait appel à la gestuelle et au schéma corporel des jeunes apprenants.

Cette ronde est d’autant plus appréciée des apprenants qu’elle évoque une routine matinale quotidienne familière, vécue sous forme de gestes rituels: se laver les mains, se coiffer, partir à l’école et dire au revoir.

Voici la comptine:

Here we go round the mulberry bush,
The mulberry bush, the mulberry bush,
Here we go round the mulberry bush,
On a cold and frosty morning.

This is the way we wash our hands,
Wash our hands, wash our hands,
This is the way we wash our hands,
On a cold and frosty morning.

This is the way we brush our hair,
brush our hair, brush our hair,
This is the way we brush our hair,
On a cold and frosty morning.

This is the way we go to school,
Go to school, go to school,
This is the way we go to school,
On a cold and frosty morning.

This is the way we wave bye-bye,
Wave bye-bye, wave bye-bye,
This is the way we wave bye-bye,
On a cold and frosty morning.
Here We Go Round The Mulberry Bush

II. Objectifs visés

“Here we go round the Mulberry Bush” s’adresse à des apprenants de C.P. ou de C.E.1.

Cette comptine pourrait très bien être proposée comme entrée en matière avant d’entamer la matinée, pour se réchauffer après la récréation lorsqu’il fait froid ou encore en guise de transition entre deux activités de type différent.

L’objectif des Nursery Rhymes est de familiariser l’élève aux rythmes et mélodies de l’Anglais par l’intermédiaire d’un matériel sonore spécifique. Ces comptines sont bien adaptées à la mentalité des jeunes enfants de C.P. car elles ont la particularité d’insister sur le côté ludique des apprentissages dans ce lieu pas toujours perçu comme sécurisant qu’est l’école.

Le plaisir de chanter, de danser, d’utiliser son corps, de bouger harmonieusement va de pair avec la découverte parallèle du schéma corporel, mettant en jeu les notions importantes de latéralisation , de respect du rythme et d’intégration sociale au sein du groupe.

Par ailleurs, la découverte sémique de la langue cible faite par le biais du jeu s’imprègne plus facilement dans le subconscient enfantin.

Cette initiation préalable à l’apprentissage par ces rythmes et mélodies permet une mémorisation de bonne qualité aboutissant ensuite à une compréhension finale de la langue.

L’important est d’immerger l’enfant dans le bain sonore, fréquentiel et acoustique de l’Anglais.

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Pédagogie

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