Samedi soir, je suis allé au concert “Autour de la Guitare”, organisé par Jean-Felix Lalanne au Zénith de Nantes, en compagnie de mes parents.
Cela a été l’occasion de voir jouer Robben Ford, Larry Carlton, Christopher Cross, Ron “Bumblefoot” Thal, Paul Personne, Axel Bauer, Dan Ar Braz, Norbert Nono Krief et Michael Jones.
Ron Thal qui reprend Jump de Van Halen avec sa guitare double-manche (dont l’un est fretless):
Ron Thal a été – entre autres – guitariste pour les Guns’n’Roses (période Axl Rose) de 2006 à 2014.
Antisocial est une chanson du groupe de hard-rock français TRUST, parue sur l’album Répression en 1980.
Écrit par Bernie Bonvoisin et Norbert Krief, ce titre est le plus connu du groupe et est représentatif du ton engagé et révolté de l’époque, alors que la France était encore sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing.
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale, Tu masques ton visage en lisant ton journal, Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro, Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas, Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle, Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle. Tu voudrais donner des yeux a la justice Impossible de violer cette femme pleine de vices.
Antisocial, tu perds ton sang froid. Repense à toutes ces années de service. Antisocial, bientôt les années de sévices, Enfin le temps perdu qu’on ne rattrape plus.
Écraser les gens est devenu ton passe-temps. En les éclaboussant, tu deviens gênant. Dans ton désespoir, il reste un peu d’espoir Celui de voir les gens sans fard et moins bâtards. Mais cesse de faire le point, serre plutôt les poings, Bouge de ta retraite, ta conduite est trop parfaite Relève la gueule, je suis la, t’es pas seul Ceux qui t’enviaient, aujourd’hui te jugeraient.
Tu bosses toute ta vie pour payer ta pierre tombale, Tu masques ton visage en lisant ton journal, Tu marches tel un robot dans les couloirs du métro, Les gens ne te touchent pas, il faut faire le premier pas, Tu voudrais dialoguer sans renvoyer la balle, Impossible d’avancer sans ton gilet pare-balle. Tu voudrais donner des yeux à la justice Impossible de violer cette femme pleine de vices.
Hier soir, je suis allé voir TRUST une nouvelle fois, toujours au Zénith de Paris.
Je commence à prendre la mauvaise habitude de louper quelque peu les premières parties des concerts dernièrement : le temps de garer la voiture, j’entends la fin d’un groupe composé de guitares et d’accordéon qui sonnait un peu comme de la musique irlandaise. Etrange, me dis-je.
Je trouve une place assise, un peu décalé sur la droite. Le Zénith est à moitié plein, on doit être 3000 environ. Des bâches couvrent les parties adjacentes de la scène et au final, cela donne presque l’impression d’être dans une petite salle de concert.
Je suis allé voir TRUST en concert hier soir pour la deuxième fois de ma vie.
La phrase précédente n’est pas tout à fait exacte : c’est la première fois que je les vois mais c’est la deuxième fois que je les entends. Pourquoi ?
Tout simplement parce que ma mère était enceinte de 6 mois lorsque mon père l’a emmenée voir TRUST.
Cela a laissé quelques traces, notamment un goût avéré pour la bonne musique.
La première partie a été donné le ton de la soirée : rock’n’roll. Voix rauque, guitares bluesy, textes travaillés… j’ai d’abord cru que c’était Stock qui jouait mais à l’annonce des noms des membres du groupe (deux guitares + chant, une basse, un clavier, un batteur), il s’avère que c’était Fred Blondin qui jouait.
Il nous a dit qu’il était retraité maintenant et que le groupe n’existait pas il y a deux jours de cela et qu’il n’existerait plus le jour suivant. A one-off.
N’empêche que c’était super agréable, bien pêchu comme il faut. Ils ont joué une demi-heure environ.