Je ne sais pas bien ce qui m’a pris, un accès de folie en composant la version 1.1 du pack de correctifs Windows XP post-SP2 et pre-SP3 sans doute. J’ai installé IE7. Une installation qui dure 10 minutes, on ne voit pas cela tous les jours ! Pour un peu je n’aurais pas été surpris qu’il me demande la disquette numéro 34 comme lors des installations de Windows 95… et un reboot inévitable à la fin, bien évidemment. Dis donc Microsoft, c’est pas Windows XP qui devait tout faire sans que l’on ait besoin de le rebooter ? Tss, tss.
Tiens, l’icône a subi un subtil lifting, cela fait très Whirlpool maintenant. IE démarre. Tiens cette interface me rappelle quelque chose… voyons donc : interface simple, allégée, avec des onglets… bref, ils ont tous copié sur leur concurrent direct, j’ai nommé Firefox. L’activation de la fonction ClearType par défaut n’est vraiment pas une bonne idée : tous les textes sont crémeux, similaires en qualité à un .jpg de qualité méchamment réduite. Pour retrouver la beauté du texte, désactivez ClearType : Outils > Options Internet > Avancés > Multimédia > décochez Toujours utiliser ClearType pour le HTML. Voilà, c’est déjà plus crédible. Reste qu’IE mets plus de temps à afficher la page blank.html qu’IE6, essayant visiblement d’établir une connexion furtive. Hum.
Pourquoi avoir testé cette nouvelle mouture ? Histoire de voir ce que les ingénieurs de Microsoft ont bien pu nous concocter pendant ces 5 dernières années. Hé bien on retrouve la recette Microsoft du je-copie-tout-sur-mes-concurrents-et-j’y-colle-mon-logo… tout a été pompé sur Firefox, jusqu’à la boîte de recherche en haut à gauche droite. Immobilisme patenté d’un géant moribond, IE ne mérite qu’une chose : que nous l’achevions.