Aaaaah !!! Mais qu’est-ce que c’est que ces espagnols qui font la java toute la nuit !?! Impossible de trouver le sommeil à cause des cris, chants, sirènes de police, courses poursuites et – summum de la nuit – le tambour qui a joué de 3h à 4h du matin sous ma fenêtre !
Il s’inscrit dans la lignée d’autres instruments de percussion qui dérangent. Petit déj’ à volonté avec un super jus d’orange frais pour entamer la journée.
Visite guidée de Madrid by bus
Nous avons commencé cette visite avec Mauricio, l’un des guides les plus compétents qu’il m’ait jamais été donné de rencontrer.
A ce niveau là, c’est une alchimie entre un professeur de fac, un historien et un linguiste chevronné.
Il nous a montré tout ce qu’il fallait voir de Madrid en quelques heures : la banlieue nord, l’Université, la Sierra Guadarama, la Casa de Campo, le Palais Royal et ses jardins, la Plaza de Cibeles, la gare du Nord Atocha, le jardin des plantes et le Museo del Prado attenant – pour finir sur la Plaza de Toros.
Nous avons également vu la représentation du symbole de Madrid, el Oso y el Madroño (l’Ours et l’Arbousier), qui pèse plus de 20 tonnes.
El Museo del Prado
Un fanta et un petit sandwich una bocata plus tard, nous arrivons au Museo del Prado (le musée du pré) qui est LE musée incontournable en Espagne puisqu’il rassemble les oeuvres de Francisco de Goya et de Vélasquez entre autres Raphael, El Greco, Caravaggio, Murillo, Rembrandt et Rubens.
Le musée couvre 2 étages avec quelques salles au sous-sol et au 2ème étage mais il est bien moins grand que les National Galleries à Londres par exemple.
Il faut environ 2h à 2h30 pour tout voir mais on en sort vraiment ébloui. Petite promenade dans les jardins.
Nous nous dirigeons ensuite vers la Plaza de las Cibeles où j’achète quelques T-shirts souvenirs, la plupart coûtant 5 ou 6 euros.
Retour en bus pour éviter de marcher les quelques 3km de la Gran Vía sous 27° à l’ombre. La fatigue commence à se faire sentir dans les mollets.
Repas
Repas gargantuesque, une fois de plus ! Salade composée en entrée, 3 escalopes qui débordent de l’assiette et – suspense ! – 9 frites.
Visant un peu la table du chauffeur de bus, je m’aperçois qu’il n’a pas de vin mais de la bière. Tiens donc, serait-il possible de dealer ?
M : Digame, ¿ es posible cambiar el vino para algunas cervezas ?
– Sí, ¿ cuantos cervezas quiere ?
– eh… dós por favor !
2 bières contre une bouteille de vin. A la réflexion, c’est peu peut-être un peu cheap barato, j’aurais pu marchander un peu. Etant à 5 sur une table de 6, nous disposions de 2 bouteilles de vin.
Nos voisins, regardant avec des yeux brillants d’envie ma transaction rondement menée dans un espagnol authentique, me demandent alors d’échanger leur bouteille aussi. La prof d’allemand dit qu’elle ne boit pas. Mais ce n’est pas grave mademoiselle !
Je tends le bras, attire l’attention du serveur et échange la bouteille contre 3 bières cette fois-ci, en gardant une pour ma pomme.
Le serveur ne s’y est d’ailleurs pas trompé et m’a chambré personnellement toute la soirée : il a fait des sandwich de ce qu’on ne pouvait pas finir et me les a offert, ce qui fait que je suis sorti du restaurant avec un doggy bag et une bière à la main, Matt-style !
Madrid by night
D’humeur guillerette après toutes les péripéties de la journée, nous nous rendons sur la Plaza Mayor pour boire une petite sangría qui, soit dit en passant – tenait plus de la grenadine aux fruits que du véritable alcool estival.
Le retour s’est effectué par les petites ruelles madrilènes, très bien achalandées en fleurs de pavé : les filles sur le trottoir droit, les macs qui surveillent sur le trottoir de gauche et la foule qui défile entre les deux !
C’est la première fois que je voyais une telle disposition – chez nous elle n’ont plus le droit de racoler activement, là-bas les filles vous parlent assez facilement, c’est sympathique… mais je m’égare.
J’offre mon sandwich à un clochard qui dormait dans un coin et nous finissons par retrouver le chemin de l’hôtel, tâche rendue ardue par le flot continu de gens se rendant en ville.