Je fais partie d’une génération qui aura connu avant et après internet.
Quand j’étais môme, les ordinateurs étaient peu répandus et les accros du micro étaient vus comme des freaks échappés d’un cirque.
A l’époque, il y avait peu de moyens de découvrir de nouvelles musiques et bien souvent notre apprentissage se faisait au travers d’un grand frère ou d’un cousin plus âgé qui nous disait – un brin moqueur – “tiens écoute ça te changera de Chantal Goya”.
C’est ainsi que se faisaient les passages de témoins entre générations et l’on découvrait avec émotion un nouveau groupe.
Et comment écouter ces musiques ?? Pas le choix, 33 tours ou cassettes.
Autant dire que l’on pouvait difficilement passer d’un morceau à l’autre. Donc on écoutait… On prenait le temps parce que l’on avait pas grand chose d’autre à faire à part un foot ou jouer sur la NES (sans sauvegarde nondedjiu !).