Il est 1h30 du matin lorsque l’on monte dans le bus qui va nous emmener d’Hurghada au Caire.
Sac à dos, 8 bouteilles d’eau, oreiller collé contre la vitre : je suis prêt à affronter les 8 heures de trajet.
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La nuit, on voyage dans le noir
Le bus démarre et on commence par le ramassage de tous les autres hôtels.
Rapidement, je me rends compte d’un truc bizarre et un peu flippant : le chauffeur n’a pas allumé ses phares alors qu’il fait nuit noire. Je fais part de mon inquiétude au responsable :
– M : heuh, faudrait peut-être que le chauffeur allume ses phares non ?!?
– Les phares ? Ah non, on ne les allume pas la nuit en Egypte.
– M : hein ??? mais pourquoi ?
– Parce que ça éblouit les conducteurs. Tous les Egyptiens conduisent dans le noir, sans phares. Quand ils veulent doubler, ils font des appels de phares ou klaxonnent.
– M : (WTF !!!) =O
Et c’est ainsi que j’ai perdu quelques heures à vérifier que le chauffeur n’était pas endormi. En plus, c’est vraiment bizarre comme système : ils prennent autant de lumière à se faire des appels de phares dans les rétroviseurs que d’éclairer la route en continu.