Dans l’univers des jeux-vidéo, il y a une petite règle, non formulée mais tacite, qui dit que lorsque un jeu n’est plus commercialisé, il devient abandonné et peut, théoriquement et sous réserve d’avoir l’autorisation des éditeurs, être redistribué gratuitement.
On appelle ces jeux des abandonware, contraction de abandon et de software. Cela s’applique principalement aux jeux-vidéo mais les logiciels au sens large peuvent être concernés.
L’abandonware est un compromis entre les maisons d’édition du logiciel et les utilisateurs : même avec une durée de droit d’auteur de 70 ans, si le logiciel n’est plus commercialisé depuis longtemps, il devient de manière tacite un orphelin, un abandonné – sauf recommercialisation ultérieure.
Wolfenstein 3D
Wolfenstein 3D (1992) est un des premiers FPS en 3D auquel j’ai pu jouer (486 SX33 à l’époque!).
Vous êtes prisonnier d’une prison nazie et vous cherchez à en sortir par tous les moyens : recherche d’armes, de nourriture, de medikits, de passages secrets… la mode FPS est lancée.
L’histoire de Spear of Destiny, sorti 4 mois après Wolf3D, est en fait antérieure à celle de Wolfenstein : le joueur endosse le rôle de l’espion allié B.J. Blazkowicz qui doit récupérer la Lance de la Destinée qui se trouve aux mains des nazis.
A voir aussi : Spear of Destiny, Return to Danger.
DOOM
1993 marque l’avènement d’ID Software avec la sortie de DOOM, jeu propulsé à l’état de référence mondiale du genre quasi-instantanément.
J’ai passé des heures sur ce jeu, excellent défouloir après une journée d’école ou de travail, parfait pour vous vider la tête !
Finis les nazis, vous campez désormais un marine de l’espace envoyé sur Mars pour avoir agressé un officier supérieur qui lui demandait de tuer des civils désarmés.
Il est forcé de travailler pour le compte de l’Union Aerospace Corporation (UAC), un complexe militaro-industriel qui mène des expériences secrètes sur la téléportation entre les lunes de Mars, Phobos & Deimos.
Soudain, quelque chose tourne mal et des créatures de l’enfer passent les portails de téléportation. A vous de faire le ménage !
DOOM II arrive en 1994. Notre marine revient sur Terre pour ne constater que la Terre a également été victime de l’invasion des entités de l’enfer.
DOOM II est immédiatement devenu mon jeu de référence et c’est le premier jeu auquel je joue s’il me prend l’envie de jouer sur un PC. On ne s’en lassera jamais.
L’atmosphère est là, les niveaux sont torturés, les démons pervers et le fusil à pompe à double canon une référence du genre, dont le bruit a été imité dans toutes les cours de récréation des gamers nés dans les 80’s.
Des addons supplémentaires sont également parus par la suite : The Master Levels for Doom II (1995), Plutonia : Evilution (1996) et The TNT Experiment (1996).
Note
Je n’aborde ni Duke Nukem 3D (trop lourd à mon avis, il fallait une machine colossale pour ne pas souffrir de ralentissements !), ni Quake que je trouve moins bien que DOOM.
J’ai aussi quelque peu joué à Heretic mais les armes n’étant pas vraiment crédibles… Il manque l’ambiance et les musiques à la fois destroy et pleines de références de DOOM.
One last thing…
Playing this game for one hour may be acceptable. Playing for many hours could be cause for anxiety and/or depression. Playing for hundreds of hours is getting you ready to take action against anyone who gets in your way.
– John Gocke, in a review of Doom published in 2000.
Doom is to id Software what Revolver was to the Beatles.
– Harvey Smith, game developer.
Frag them all !