Définition : il s’agit de répondre à une question en lien avec la littérature en deux parties (la première prouve le sujet, la seconde le réfute), de façon argumentée (en utilisant des arguments et des exemples).
Elle s’organise en plusieurs étapes : l’introduction, la partie 1 constituée de minimum deux sous-parties, la partie 2 constituée de minimum deux sous-parties et la conclusion
Comment réussir l’introduction d’un essai ?
L’introduction commence toujours par un alinéa et doit contenir 4 étapes dans cet ordre :
Faire une phrase d’accroche qui rappelle l’objet d’étude
Phrase outil :
Lorsqu’on étudie …., on peut se poser la question suivante : « … ? » (étape 2) …
le théâtre
la littérature d’idées
le roman
la poésie
Rappeler le sujet :
On recopie la question posée dans le sujet en la mettant entre « ».
Phrase outil :
On peut se poser la question suivante : «… ? »
Définir les termes importants du sujet
Par exemple : définir ce qu’est le genre littéraire de l’apologue
La contraction de texte porte toujours sur l’objet d’étude « la littérature d’idées » et est l’exercice combiné à l’essai. Chacun est sur 10 points.
Contraction = résumé d’un texte argumentatif, extrait d’un journal ou d’un essai.
Il s’agit de réduire le texte en reprenant ses idées essentielles et en respectant un nombre de mots donnés
Quelles règles à appliquer pour réussir la contraction de texte ?
Reformuler avec ses propres mots : pas de montage de citations
Respecter la contrainte du nombre de mots.
Suivre le texte d’origine :
respecter l’ordre des idées du texte
Neutralité et objectivité :
même si on ne partage pas les opinions de l’auteur, on ne déforme pas sa pensée
Adopter le même système d’énonciation
mêmes pronoms : il, je
mêmes temps verbaux : présent / passé
Attention :
pas de « selon l’auteur »
pas de « l’auteur affirme que »
Quelle méthodologie adopter ?
Etape 1 : Prendre contact avec le texte
date, auteur, titre : comportent-ils des éléments d’information utiles pour comprendre le sens du texte ?
Etape 2 : Lire le texte
Il faut le faire au minimum 2 fois jusqu’à être capable de :
saisir le sujet du texte (de quoi il parle?)
définir la thèse de l’auteur (quelle idée l’auteur défend-il?)
identifier dès le départ au brouillon
les pronoms utilisés (je / il / on)
les temps verbaux (présent ? Passé ?)
Etape 3 : Analyser le texte
repérer les mots de liaison qui explicitent l’enchaînement des idées (lire la première et la dernière phrase d’un paragraphe est souvent précieux pour cela)
on peut à ce stade souligner les mots-clés, les phrases-clés (attention, les passages soulignés doivent être courts)
Etape 4 : Etablir le plan du texte
reformuler les idées et les arguments du texte, paragraphe par paragraphe
Fiche méthode bac : réussir l’introduction générale du commentaire littéraire
Mise en page de l’introduction au sein du devoir :
L’introduction générale du commentaire littéraire est le premier paragraphe du devoir
elle commence toujours par un alinéa
elle constitue un seul bloc : on ne va pas à la ligne à l’intérieur de l’introduction
On saute deux lignes entre l’introduction générale et la première partie du commentaire.
Comment bien la réussir ?
Présenter l’auteur
son nom et son prénom
son siècle (en chiffres romains, ex : XXème siècle)
son mouvement littéraire et la définition de ce mouvement (si on le connaît)
… est un auteur du … ème siècle. Il est connu pour être une figure importante du mouvement … qui consiste à …
Présenter l’œuvre
son titre (souligné !)
son genre (théâtre, roman, nouvelle, poésie, …)
son résumé en une phrase (si possible)
(auteur) a écrit …. qui est un roman / une pièce de théâtre. Cette œuvre raconte …
Présenter le texte étudié
sa situation dans l’œuvre (début, moment très attendu, fin…)
les personnages qui apparaissent dans le texte
ce qui se passe dans l’extrait étudié en une phrase
son registre (comique, parodique, épique…)
Le texte étudié est l’incipit de l’œuvre et fait apparaître pour la première fois le personnage de … et de….
L’extrait, situé au milieu/ début / fin de l’oeuvre présente… .
Présenter la problématique
Ainsi, nous nous poserons la question suivante : …. ?
Annoncer le plan
Nous déclinerons donc notre développement en deux temps. Dans un premier temps, nous développerons l’idée que… Puis, dans un second temps, nous démontrerons que…
Définition : il s’agit de répondre à une question en lien avec la littérature en deux ou trois parties, de façon argumentée (en utilisant des arguments et des exemples).
Elle s’organise en plusieurs étapes : l’introduction, la partie 1 constituée de minimum deux sous-parties, la partie 2 constituée de minimum deux sous-parties, éventuellement la partie 3 composée minimum de deux sous-parties et la conclusion
Comment réussir l’introduction de la dissertation ?
L’introduction commence toujours par un alinéa et doit contenir 4 étapes dans cet ordre :
Phrase d’accroche qui, développée, amène progressivement à la problématique. Pour construire cette entrée en matière, on peut par exemple choisir entre ces différentes accroches :
Rappeler le genre littéraire de l’œuvre au programme
Phrase outil : Le théâtre / le roman/ la poésie / la littérature d’idées/ se caractérise par…
Evoquer le mouvement littéraire de l’œuvre au programme et les mettre en lien
Phrase outil : L’œuvre de … est pleinement ancrée dans le … , mouvement littéraire du … ème siècle qui ….
Une donnée fondamentale de l’œuvre étudiée
Phrase outil :L’œuvre de … intitulée … a la particularité de … / met en scène …. qui …
Une citation de l’œuvre au programme
Rappeler le sujet :
L’important est d’expliquer par un mot de liaison le lien logique entre l’accroche que l’on vient de développer et le sujet :
Mots outils si le rapport logique est l’illustration ou la conséquence : ainsi, par conséquent
Mots outils si au contraire le rapport logique est l’opposition : pourtant, cependant, toutefois…
Ensuite, on recopie la question posée dans le sujet en la mettant entre « ».
Phrase outil : On peut se poser la question suivante : «… ? »
Définir les termes importants du sujet
Par exemple : définir ce que signifie plaire et instruire
Phrase outil : Poser la question en ces termes interroge sur… / Poser la question en ces termes nous amène à interroger la notion de … qui se définit par…
Annoncer le plan
Phrase outil : Dans un premier temps, nous montrerons que … / Dans un second temps, nous observerons que … / Enfin, il s’agira de développer l’idée que…
Voici la fiche méthode pour faciliter l’étude d’un texte poétique, avec un rappel des principaux éléments constitutifs d’un poème.
Qu’est-ce qu’un vers ?
Le début du vers est marqué par une majuscule. La fin du vers est marquée par un retour à la ligne. Le vers (contrairement à la phrase en prose) n’occupe pas forcément toute la ligne, et on peut donc trouver un espace blanc à la fin du vers.
Remarque : si le vers dépasse la ligne, alors la fin du vers ne s’aligne pas sur la marge de gauche dans la poésie classique (jusqu’au XIXe siècle), comme en prose, mais sur la marge de droite, après un crochet.
Présentation du poème
1. Les groupes de vers qui composent un poème s’appellent des strophes. Il n’y a pas d’alinéa (contrairement à la marque de début de paragraphe en prose).
2. On donne des noms aux strophes selon le nombre de vers qui les composent :
2 vers : un distique
3 vers : un tercet
4 vers : un quatrain
5 vers : un quintil
6 vers : un sizain
Un vers isolé est mis en relief.
3. Les vers sont composés de syllabes.
On nomme les vers selon le nombre de syllabes qui les composent :
un alexandrin = 12 syllabes Oh ! Combien de marins, combien de capitaines
un octosyllabe = 8 syllabes Elle a passé, la jeune fille
un décasyllabe = 10 syllabes
Pour compter correctement le nombre de syllabes, il faut observer certaines règles :
le -e muet en fin de vers ne compte pas (il n’est d’ailleurs pas prononcé).
le -e muet suivi d’un son vocalique ne compte pas.
le -e muet suivi d’un son consonantique compte. Décompte des -e : Par la Natur(e), -heureux comm(e) avec une femm(e) (Sensation de Rimbaud)
le poète peut faire prononcer en deux sons ce qu’habituellement on ne prononce qu’en un seul : c’est une diérèse. Exemple : “Un bohémi-en”.
Jusqu’au XIXe siècle, la poésie était en vers. Au XIXe siècle, les poètes se sont libérés des contraintes portant sur la forme du poème : c’est l’invention du vers libre. La poésie peut alors prendre l’apparence de la prose.
Les rimes
La rime, c’est la répétition de sons identiques à la fin de plusieurs vers. On désigne par des lettres chaque rime différente : a, b, c…
campagne / montagne : rime féminine (se terminant visuellement par un -e muet, donc non prononcé)
attends / longtemps : rime masculine (se terminant visuellement par toute autre lettre qu’un -e muet)
La poésie classique fait alterner les rimes masculines et féminines. La poésie moderne préfère distinguer les rimes à terminaison consonantique et les rimes à terminaison vocalique.
Les autres effets de sonorité
Les reprises de mots ou de groupes de mots créent un effet de sonorité et de rythme. (Une reprise en début de vers ou de strophe se nomme une anaphore.)
Les reprises de sons à l’intérieur des vers, dans des mots différents mais proches :
Son vocalique : une assonance. “Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant” (Verlaine)
Son consonantique : une allitération. “Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?” (Racine)
Le rythme
Il faut marquer les pauses au bon endroit et pour cela, repérer les mots qui forment un groupe cohérent.
L’autre soir, tranquillement installés dans le canapé au coin du feu, nous dégustions un bon plateau de fromage et prenions connaissance des résultats de cette vie politique actuellement tourmentée, lorsqu’une question d’orthographe pour le moins brûlante a interrompu notre bouchée de Maroilles.
Faut-il donc écrire : “1,5 million” ou “1,5 millions”? “1,9 gramme” ou “1,9 grammes” ?
“1,9 gramme” ou “1,9 grammes” ?
Puisque, concernant ce sujet, les articles sont quasiment inexistants sur le web et les grammaires peu prolixes, j’ai compris qu’il était grand temps d’élucider ce mystère.
J’ai sorti mon ultime outil, mon bon vieux livre vert de grammaire* qui fait plus d’un millier de pages en papier à cigarettes avec de tout petits petits caractères.
Je dois écrire ici que je suis extrêmement et paradoxalement attachée à ce livre vert de grammaire qui fut le bourreau de mes nuits durant deux années de préparation au CAPES puis à l’Agrégation.
J’ai consacré un nombre d’heures infini à m’efforcer de comprendre puis d’engloutir ce millier de pages qui recense et finalement, expose l’implacable logique de toutes les subtilités offrant toute leur saveur à la langue française.
J’aime donc intimement ressortir ce bon vieux livre vert de grammaire de mon étagère, qui me fait revivre ces moments d’intense concentration finalement couronnés par la satisfaction d’avoir progressé, ne serait-ce que très humblement.
Il arrive fréquemment que l’on me pose cette question : “elles se sont succédées” ou “elles se sont succédé”?
Une question épineuse, dont la réponse est surprenante… alors je vous propose un petit point grammaire.
L’accord correct
C’est : “elles se sont succédé”.
La règle
L’exemple présenté fait partie des verbes pronominaux : ce sont des verbes qui se construisent avec “se”, pronom qui renvoie au sujet de la phrase.
Par exemple, dans “Jean se regarde” : Jean regarde quoi ? -> “se”, c’est-à-dire lui-même. Même exemple dans “Je me maquille”, “Ils se coiffent”, “Nous nous parlons”, etc.
Comment savoir si le participe s’accorde ou non ? Tout dépend de la construction du verbe :
1. Le participe passé s’accorde avec le sujet de la phrase
Si le verbe se construit avec un COD, dans ce cas, le pronom “se, me, te…” est COD du verbe, c’est-à-dire répond à la question QUOI / QUI ?
Par exemple, “Je me suis coiffée” : j’ai coiffé QUI ? -> me, c’est-à-dire moi. Autre exemple, “Elles se sont lavées”: Elles ont lavé QUI ? -> Se, c’est-à-dire elles-mêmes.
Aujourd’hui, dans Questions d’orthographe, nous allons nous intéresser à l’accord du participe passé.
L’accord correct
C’est “les pommes que j’ai mangées“.
La règle
Cette phrase interroge sur l’accord du participe passé :
Mini-rappel pour ceux à qui ce terme paraît flou : le participe passé est cette forme du verbe qui sert, à l’aide de l’auxiliaire être ou avoir, à former les temps composés des verbes.
Par exemple, dans “j’ai mangé”: “j” est le sujet, “ai” est l’auxiliaire avoir et “mangé” est le participe passé du verbe manger.
Au cours d’un déjeuner avec Jac, on en est venus à parler grammaire et nous avons évoqué ce problème récurrent qui se pose souvent lorsque l’on écrit un mail : doit-on écrire des pièces”ci-joint” ou “ci-jointes” lorsque l’on attache des fichiers ?
Alors, voici la règle pour savoir quand on doit l’accorder.
1. “Ci-joint” reste invariable :
Si votre phrase commence par “ci-joint” : (par exemple : “ci-joint ces documents”). Dans ce cas, “ci-joint” est comparable à “il y a” (“il y a des pièces jointes”) qui ne s’accorde pas.
Quand “ci-joint” se trouve juste après un verbe : (exemple : “vous trouverez ci-joint les documents”).
Dans ce cas, “ci-joint” est comparable à “ici” (par exemple : “vous trouverez ici des documents”). Il joue alors le rôle d’un adverbe et ne s’accorde donc jamais.
Quand vous êtes professeur de français, votre entourage vous considère comme une grammaire sur pattes. Ainsi, dès que par malheur, vous laissez traîner une faute dans la carte de noël que vous envoyez, c’est parti pour dix ans de brimades !
Et puis, quand se pose une question d’orthographe épineuse, votre portable devient une véritable hotline…
Les accords du verbe
La règle générale est simple : le sujet s’accorde en nombre avec le verbe. Ainsi, de façon tout à fait logique, si le verbe a plusieurs sujets, il se met au pluriel.
Pour le moment, aucun problème. Mais certains cas particuliers posent souvent question et sont donc bons à connaître :
1. Doit-on dire “c’est des beaux enfants” ou “ce sont de beaux enfants” ?
En langage de grammaire, cette formule “c’est” ou son équivalent pluriel “ce sont” s’appelle un présentatif.