Chris Black possède un pouvoir qui pourrait détruire le régime actuel qui est prêt à tout pour le supprimer.
La chasse est lancée : Chris court pour sauver sa vie dans ce thriller de science-fiction basé dans un Los Angeles futuriste :
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Alors que la course à l’anonymat sur internet bat son plein, que ce soit pour télécharger ou simplement pour surfer en toute tranquillité, je m’en vais vous présenter un tutoriel qui vous permettra de créer un VPN.
Commençons les choses dans l’ordre !
VPN, ça signifie Virtual Private Network, et si on le traduit en français ça donne Réseau Privé Virtuel.
Pour faire court, il s’agit d’une passerelle entre le Client (nous) et, pour être vulgaire, Internet. C’est en tout cas l’utilisation que nous allons en faire ici.
Le grand avantage d’un tel tunnel c’est qu’il crypte toutes les données qu’il envoie et qu’il reçoit. Si vous passez par un VPN, vous êtes donc assez protégé. De plus, votre adresse IP sera celle du serveur sur lequel le VPN est installé.
En somme, il s’agit d’un gros proxy… en mieux.
La loi Hadopi a été votée il y a quelques semaines et l’étape suivante – pressentie par beaucoup – arrive à grands pas.
Il s’agit de la LOPPSI (Loi d’Orientation et de Programmation pour la Performance de la Sécurité Intérieure).
HADOPI se “contente” de lutter contre le téléchargement des oeuvres protégées à l’aide de mesures techniques et prévoit “la simplification des procédures de contrôle par les services de l’Etat des logiciels intégrant des mesures techniques permettant le contrôle à distance de fonctionnalités ou l’accès à des données personnelles”.
LOPPSI enfonce le clou et fait passer HADOPI pour du pipi de chat.
Le projet de loi Création et Internet vient d’être adoptée par l’Assemblée avec 53% des voix – 296 voix pour et 233 contre (et une trentaine d’abstentions). 557 députés sur 577 étaient présents, ce qui est plus glorieux que lors du dernier vote. D’ailleurs on se demande bien pourquoi ce projet de loi est revoté !
Le texte doit encore être validé par le Sénat demain, puis examiné une seconde fois, article par article, jeudi. Si la Haute assemblée vote le texte en l’Etat ce sera la fin du cycle législatif. Si un nouvel amendement est déposé, la loi devra repartir une dernière fois à l’Assemblée pour un vote final.
HADOPI bafoue les principes fondamentaux des droits français et européens et notamment : le respect d’un procès équitable, le principe de proportionnalité des délits et des peines et la séparation des pouvoirs. Le Parlement européen vient en outre pour la 4ème fois de rappeler son opposition au texte français en votant à nouveau l’amendement 138/463, rendant l’HADOPI caduque.
Une fois par an, je regarde si j’ai reçu des messages de la part du ministère dans ma boîte mail i-Prof.
Cela ne concerne généralement que les mutations ou les changements d’échelons mais cette fois-ci, il y avait une communication de notre ministre qui nous annonce qu’à partir du 4 avril 2009, tous les musées et monuments nationaux seront gratuits pour les enseignants, “éducateurs mais aussi passeurs de culture”.
Voici le contenu de la lettre:
Voici une vidéo intéressante dans laquelle on se rend vite compte que certains députés votent des lois qu’ils ne comprennent pas vraiment :
Si vous n’avez pas suivi le débat sur HADOPI, voici une petite session de rattrapage en images :
La loi Internet et Libertés a été votée et adoptée le jeudi 2 avril 2009 à l’Assemblée Nationale par 16 députés sur les 577 élus.
Cela nous donne donc une loi votée à main levée par 2.77% des députés que nous avons élus…
La fameuse Commission Mixte Paritaire, composée de sept députés et sept sénateurs, a opéré, en moins de 2h, quelques modifications au projet de loi Création et Internet (HADOPI), afin d’harmoniser la future loi autour des deux versions du texte successivement votées par le Sénat puis par l’Assemblée.
Mais elle n’a pas fait que ça puisqu’elle en a profité pour durcir le texte.
L’HADOPI est l’instance chargée de récupérer auprès des FAI les adresses mails des internautes soupçonnés de piratage pour leur envoyer des avertissements puis, au besoin, les sanctionner.
Le président de la Haute autorité indépendante sera élu par les membres du collège de l’HADOPI, et non nommé par décret.
Emile Durkheim (1858-1917) est l’un des pères fondateurs de la sociologie. Il est l’auteur de deux ouvrages prépondérants : De la division du travail social (1893) et Le suicide (1897).
A la fin du 19ème siècle, il est préoccupé par les problèmes sociaux liés à la révolution industrielle en France : la cohésion sociale semble menacée.
Une question se retrouve dans toute l’oeuvre de Durkheim : quel ciment peut bien lier tous les individus les uns aux autres et faire tenir la société ?
Durkheim pose alors le problème du lien social. Il va créer une science nouvelle destinée à permettre d’analyser objectivement la réalité sociale. Il va imposer la sociologie comme discipline à part entière : l’objet de la sociologie est la société.
Pour comprendre le fonctionnement de la société, Durkheim va définir les règles de la méthode sociologique. Sa démarche est objective et il explique un fait social par rapport à d’autres faits sociaux. Son but est de dégager les réalités sociales à l’origine des comportements individuels.
Durkheim est partisan du holisme ou déterminisme social. Il s’oppose à Weber, partisan de l’individualisme méthodologique.
Selon Durkheim, est fait social toute manière de faire susceptible d’exercer sur un individu une contrainte extérieure. C’est une manière d’agir ou de penser où s’exprime la contrainte que fait peser sur chacun l’appartenance à un groupe.
Devait faire face à des contraintes collectives :
Les familles n’ont pas le libre choix du prénom (règles sociales contraignantes). Le prénom sert à rattacher l’individu à une identité collective. L’individu n’est pas d’abord identifié par sa personnalité mais par sa présence au sein d’un groupe.
Aujourd’hui on veut individualiser l’enfant. Le choix est libre mais il y a l’influence de la mode. C’est une manière de se distinguer. Certains prénoms sont rattachés à des classes sociales. Le prénom devient un bien de consommation.
Un Système Monétaire International (SMI) est un ensemble de règles et d’institutions qui régissent comment, en quoi et à quel prix les monnaies s’échangent entre elles.
Les règles sont écrites (SMI de Bretton Woods en 1944, le SMI remanié en 1976), les institutions sont officielles et font respecter les règles (le FMI) : il faut que la monnaie soit convertible en moyens de paiement acceptés au niveau international et qui vont constituer les réserves de change des banques centrales : les liquidités internationales (¥, $, €).
Pour qu’une monnaie puisse être convertible en une autre monnaie, il faut un taux de change. Le taux de change officiel est la parité de la monnaie (taux fixe).
Rappel : les 3 fonctions de la monnaie :
La monnaie ne peut varier qu’à l’intérieur d’une marge de fluctuation autorisée (autour des parités). Exemple : les accords de Bretton Woods de 1944 à 1973.
Le taux de change varie en fonction de l’offre et de la demande, au jour le jour. Aucune marge n’est imposée. Il n’y a pas de prix officiel de la monnaie (plus de parités). Depuis 1973 et 1976 (accords de Kingston), on distingue le flottement pur et le flottement impur :
Note : le système de change irrévocablement fixe est l’Euro car il y a disparition progressive des taux de change pour laisser place à une monnaie unique, l’€.
Max Weber (1864-1920), sociologue allemand, a écrit l’Ethique Protestante et l’Esprit du Capitalisme en 1905 et a essayé d’expliquer le sens profond du passage d’une société traditionnelle à une société moderne.
Il s’interroge sur les origines du capitalisme, la rationalisation des activités économiques et sociales et la bureaucratie. Le Protestantisme est pour Weber lié à l’esprit du capitalisme.
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Calcul, objectif, contraintes : adaptation des moyens aux fins. Dans les sociétés modernes on accorde de l’importance :
Weber distingue 2 types de rationalité :
la rationalité par rapport aux fins
exemple : une entreprise a un objectif ( le profit), elle va faire des calculs et s’adapter au contraintes (concurrence).
la rationalité par rapport aux valeurs
exemple : l’éthique protestante
Chaque individu est marqué par des manières de faire et de penser : les hommes ont un éthos. Le capitalisme est avant tout la rationalité appliquée à l’économie (mode de pensée particulier).
La rationalisation est un processus des sociétés occidentales qui prône l’extension de la rationalité à l’ensemble du monde social :
Les sociétés modernes sont donc des sociétés rationnelles désenchantées car elles accordent peu d’importance aux croyances, au sacré, aux mythes et au surnaturel.
La rationalisation est le thème central de son interprétation de la société moderne.
Weber distingue 4 types d’action.
L’action rationnelle par rapport à un but : l’acteur conçoit clairement le but et combine les moyens en vue d’atteindre celui-ci.
L’action rationnelle par rapport à une valeur : l’acteur accepte tous les risques, non pour obtenir un résultat extrinsèque mais pour rester fidèle à l’idée qu’il se fait de l’honneur.
L’action affective : est dictée immédiatement par l’état de conscience ou par l’humeur du sujet. L’action est définie non pas par référence à un but mais par la réaction émotionnelle de l’acteur placé dans les circonstances données.
L’action traditionnelle : est dictée par des habitudes, des coutumes, des croyances. L’acteur n’a besoin ni de se représenter un but, ni de concevoir une valeur, ni d’être animé par une émotion : il obéit simplement aux réflexes enracinés par une longue pratique.
Les critères utilisés pour bâtir cette typologie sont l’existence ou l’absence de signification donnée par l’acteur à son action.
Pour le sociologue, l’action par rapport à un but et l’action par rapport à une valeur sont les plus intéressantes car elles sont rationnelles.
Le pouvoir légitime est le pouvoir auquel on consent et que l’on ne conteste pas dans son principe. Il existe 3 raisons qui justifient la domination. Selon Weber, il existe 3 types de pouvoir fondés chacun sur une légitimité différente.
La domination traditionnelle : (dans les sociétés traditionnelles) : par les habitudes, croyances aux traditions, on obéit à des personnes d’un rang différent (patriarche, seigneur).
La domination charismatique : repose sur la personnalité, les qualités, la confiance d’une personne (prophète, souverain). Jésus et Hitler sont des chefs charismatiques. La seule qualité du chef charismatique est la compétence à persuader ceux dont il cherche à obtenir l’obéissance qu’il possède un ou plusieurs dons extraordinaires.
La domination légale rationnelle : fondée sur la loi, la légalité. Pouvoir dû à des règles établies rationnellement (gouvernement, fonctionnaires). La bureaucratie est l’acceptation de la loi et du droit.
Pour Weber, la bureaucratie représente le mode de fonctionnement des sociétés modernes (processus de rationalisation).
Ceux qui exercent cette domination doivent faire preuve de neutralité : ce sont des agents spécialisés qui agissent de manière impersonnelle. Ils sont nommés par concours et Weber affirme que la bureaucratie n’existe pas que dans l’administration mais aussi dans les grandes entreprises, les partis politiques et les organisations syndicales.
C’est pour Weber la forme d’organisation la plus efficace quant à ses résultats car elle est rationnelle. Elle caractérise les sociétés modernes.
Economie et religion sont deux thèmes étudiés par Weber dans son ouvrage l’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme en 1905 et dans lequel il cherche à étudier l’influence que peut avoir la religion dans l’économie.
Weber veut prouver que l’ascétisme préconisé par les protestants entre le 16ème et le 18ème siècle a favorisé l’essor du capitalisme en Angleterre.
La religion protestante produit une certaine éthique et l’intériorisation de cette éthique conduit à un certain éthos.
Weber s’intéresse plus particulièrement au protestantisme puritain (calvinisme). Il existe donc une relation entre religion et changement social. En mettant en pratique cet éthos, les individus ont adapté des comportements favorables à l’essor du capitalisme.
Les protestants doivent avoir une conduite rationnelle :
Calvin a introduit l’idée de prédestination : le calviniste ne peut savoir s’il sera sauvé ou damné ; de Dieu seul dépend le salut au-delà de la mort.
Pour les catholiques, c’est en fonction de leurs actions qu’ils seront sauvés ou non. Pour les calvinistes, leur conduite sur Terre ne change rien : le protestant est prédestiné. Il faut cependant que sa conduite ne soit pas immorale.
Suis-je un élu ? Le travail sans relâche dans un métier est le meilleur moyen pour dissiper le doute religieux. Le calviniste doit mener une vie laborieuse et austère : la prospérité de ses affaires est le signe de l’élection divine. L’ascétisme protestant est donc l’esprit du capitalisme car deux rationalités sont liées :
Le travail est une forme d’ascèse qui permet de se rapprocher de Dieu, d’éviter de trop s’adonner au plaisir et de ne pas gaspiller son temps.
Le métier a une connotation religieuse de vocation : c’est Dieu qui appelle chaque homme à exercer une activité professionnelle. Ce concept à connotation religieuse valorise l’activité lucrative capitaliste : il s’agit d’une rationalité par rapport à une valeur.
Pour un puritain, l’enrichissement n’est pas une fin en soi, il répond simplement à l’appel de Dieu.
L’ascétisme puritain freine la consommation lorsqu’elle porte sur le superflu et l’ostentatoire. Si la consommation baisse alors l’épargne augmente, de même que l’investissement (E = I).
L’ascétisme protestant a contribué à développer l’esprit du capitalisme : l’enrichissement est un signe que le protestant est promis au salut éternel.
Les blocages culturels sont souvent évoqués pour expliquer la stagnation de certains PED qui sont encore sous l’emprise d’une pensée magique, irrationnelle ou issue de la tradition. Ils n’ont pas la rationalité nécessaire au développement dans leur culture.
Les modèles de développement capitalistes sont le travail, l’investissement, la recherche du profit, la productivité…
Les dominations importantes dans les PED sont traditionnelles et charismatiques. Or le modèle des pays développés est la domination légale-rationnelle (bureaucratique).
La bureaucratie existe aussi dans les PED mais elle fonctionne sur un modèle clientéliste. L’existence d’une bureaucratie pléthorique est coûteuse pour des pays aux budgets limités.
Le clientélisme est la pratique qui consiste pour le détenteur d’un pouvoir à favoriser des personnes ou groupe de personnes (clientèle) au détriment des autres en échange de la garantie de conserver un pouvoir. Exemple : attribution des postes administratifs en fonction du clientélisme et non du mérite (non rationnel).
C’est la division de la société en groupes différents en fonction de critères variables. La société est une superposition de strates.
Une strate sociale regroupe toutes les personnes présentant une situation semblable pour un critère social donné et qui se situent ainsi dans un même niveau de la hiérarchie du prestige.
La stratification de la société a souvent été dépeinte comme une pyramide ou un diamant : plus on descend dans cette pyramide, plus le nombre d’individus est important.
L’individu partage-t-il nécessairement les valeurs et les représentations de son groupe ?
Pour cela, on étudie 2 groupes.
Le groupe d’appartenance est le groupe auquel appartient la personne.
Le groupe de référence est le groupe qui sert d’étalon pour juger de ce qui est bien ou mal tant pour sa conduite que pour celle des autres. Ce sont ses valeurs, ses normes, ses façons d’agir et de se comporter qui constituent l’idéal de celui qui s’y identifie.
Toute société comporte une stratification sociale, une hiérarchie. Les critères sont variables selon les sociétés (traditionnelles ou industrielles) : certaines donnent de l’importance aux vertus religieuses, d’autres aux prouesses guerrières et d’autres encore à la possession de richesses, de pouvoir, de prestige…
La manière de délimiter les groupes sociaux est aussi différente selon les sociétés (contours rigides : les castes ; contours plus souples : les classes sociales). Les systèmes de stratification sociale sont donc très divers.