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Décès de ma marraine Mimi

Ma Marraine, Micheline Gonati, est décédée samedi dernier au cours d’un accident de la route sur l’autoroute A1, à la suite d’un malaise cardio-vasculaire.

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Mimi, tu as choisi de quitter cette terre ce samedi
Dans la paix du Grand Sommeil
Car ta tâche ici-bas était accomplie.
Tes yeux se sont fermés doucement,
Comme pour nous chuchoter
Qu’au bout de la nuit, il y a l’aurore,
Qu’au bout de l’hiver, il y a le printemps,
Qu’au bout de la mort, il y a la Vie.

Mimi, nous ne t’oublierons pas.
On se souviendra toujours de ton rire sonore,
De tous les bons moments passés ensemble
A parler des petits riens de la vie,
Émaillées de piques acerbes aussi parfois,
Et d’impatiences, car nul doute, quelle Rebelle,
Si anticonformiste, tellement ivre de liberté !
Mais toujours restera le souvenir
De ton linge repassé à la perfection,
De ta passion pour les chats et le jardin,
Des albums photos consignant avec soin
Famille, naissances, mariages et communions
De la valeur que tu accordais à la santé
Toujours prête à envoyer Le remède miracle,
De ton amour inconditionnel des enfants,
Toujours prête à conseiller, aider, éduquer
Offrant temps, amour, énergie sans compter,
Sans jamais demander rien en retour.

Mimi, nous t’avons tous profondément aimée,
Amis, Parents, tes Neveux Matthieu et Julia
Le petit Jules qui a illuminé ton cœur et ton âme,
Tes compagnons de route professionnelle,
Confrères, collègues, patients et élèves
Merci de nous avoir honorés de ta présence,
De ton talent, de ton courage, de ton abnégation,
Du bonheur que tu nous as offert.
Tu seras toujours là, présente.
Présente dans le vent qui souffle,
Dans la neige qui scintille,
Dans le chant des oiseaux,
Dans la douce pluie d’automne,
Dans l’étoile qui brille dans la nuit.

Mimi, le temps est venu d’ouvrir tes Ailes de Lumière,
De prendre ton essor et de t’envoler vers la Liberté,
Confiante d’emprunter ce Chemin de Paix, de Joie,
De Sagesse, de Connaissance, libre de tous obstacles
Et de rencontrer à ton arrivée les Êtres que tu as aimés
Qui t’attendent pour partager une nouvelle vie astrale
Vibrante, inspirante où inscrire et rêver ton Grand Rêve.

Mimi, au seuil de ce voyage initiatique de l’âme,
Souviens-toi de toutes tes bonnes Actions,
Sois protégée, entourée d’Amour, de Lumière
Et accompagnée de nos profondes bénédictions.

On pensera toujours à toi Marraine, tu es à jamais dans les cœurs de tous ceux qui ont eu la chance de te connaître. Je t’aime et je pense fort à toi, toujours.

Factotum : “Amazing how grimly we hold on to our misery”

Henry Chinaski (Matt Dillon) : Amazing how grimly we hold on to our misery. The energy we burn fueling our anger.

Amazing how one moment we can be snarling like a beast, then, a few moments later, forgetting what or why.

Not hours of this, or days, or months or years of this, but decades. Lifetimes completely used up, given over to the pettiest of rancour and hatred.

Finally, there’s nothing here for Death to take away.

Factotum

Décès de ma mamie Madeleine photo

Décès de ma mamie Madeleine

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Ma mamie Madeleine s’est éteinte mardi dernier.

A l’âge de 86 ans et après trois cancers différents, on peut dire qu’elle aura lutté jusqu’au bout pour s’accrocher à la vie.

Je n’ai jamais vu quelqu’un se battre comme ça devant la maladie et endurer autant de souffrances sans broncher.

Elle est mieux là où elle est maintenant, même si cela nous peine tous grandement.

Maman, tu as choisi de quitter cette Terre ce mardi 12 mars 2013 dans la paix car ta tâche ici-bas sur ce plan était accomplie. Tes yeux se sont fermés doucement, et doucement nous t’avons chuchoté qu’au bout de la nuit, il y a l’aurore, qu’au bout de l’hiver, il y a le printemps, et qu’au bout de la mort, il y a la vie.

Maman, nous sommes ici pour rendre hommage d’abord à ton service dévoué au sein de l’Education Nationale. Institutrice en classe unique en début de carrière, puis Professeur d’Enseignement Général de Collège à Béthune où tu as enseigné les Sciences, contribuant à faire de tes élèves
des adultes conscients, curieux, et respectueux de cette nature que tu aimais tant. Oui, enseignante cultivée, consciencieuse et juste, tu as toujours été au service de l’école de la réussite pour le plus grand nombre et les anciens élèves que tu rencontrais en ville avaient toujours à cœur de te dire combien ils t’avaient appréciée.

Maman, nous n’oublierons rien de ta disponibilité infaillible, toujours prête à venir aider tes filles. Du bonheur, de la liberté et de la sécurité que tu nous as donnés au prix de grands sacrifices et d’un immense courage. De ta vivacité dans ta maison toujours pimpante, que tu dirigeais tambour battant de main de maître. De ta générosité et de ton amour inconditionnel pour tes petits-enfants Matthieu et Julia, leur offrant sans compter ton temps, ta patience et ton énergie. Oui, tu as vraiment été pour nous et pour eux la plus merveilleuse des mères et des mamies. De tout ceci nous te sommes profondément reconnaissants.

Maman, tu étais bien le pilier de cette famille sur qui oui, tous pouvaient compter à tous moments. Nous nous souviendrons toujours des grands moments de bonheur partagés ensemble lors des repas de Noël, de la table raffinée, dans ta maison qui fleurait bon l’amour et la joie. Des vacances en famille en Bretagne, où ces derniers temps, tu ne te lassais pas d’admirer le jardin, bercée par le bruissement du vent dans le palmier. Oui, tu resteras à jamais dans nos cœurs, toi si belle, si courageuse jusqu’au dernier jour. Nous serons séparés pendant quelque temps, mais tu seras toujours là, présente. Présente dans le vent qui souffle, dans la neige qui scintille, dans le chant du rouge-gorge, dans la douce pluie bretonne, dans l’étoile qui brille dans la nuit.

Maman, le temps est venu maintenant de te laisser voyager en silence. Souviens-toi de toute ta bonté, éveille-toi en pleine conscience, apprête-toi pour une vie nouvelle, auspicieuse, pleine de paix, de joie et de santé. Protégée, bénie, aimée, nous t’accompagnons tous en pensée, dans ce voyage de l’âme, lui faisant un Chemin de Lumière, de Paix et de Sagesse, en attendant de nous retrouver bientôt avec toi.

Merci à maman pour la rédaction et la lecture de l’homélie et à tous les proches pour leur sympathie.

Repose en paix Mamie, toi qui a travaillé toute ta vie, profite de ce repos tant mérité. Je t’aime et je pense fort à toi, toujours.

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Lee Fields and The Expressions – Wish You Were Here

Allez, un peu de l’esprit soul des seventies aujourd’hui – voici Lee Fields and The Expressions et leur morceau Wish You Were Here :

You never missed your well till your well run dry
Seemed like only yesterday you were here, smiling
Now you’ve gone away, but I know you’re in a better place
No traces of you, what can I do, alone and confused

How long… (till I see your face), how long… (till I see your face)
How long…. (till I see your face), how long…
It’s just not fair, wish you were here
Spend all my days wasting away, wish you were here

So I’m living life without you and yes, it’s hard to go on
‘Cause your memory means so much to me and I need to stay strong
Bad as I want you here, it’s a shame
To know you’re not coming back

I’ll wait a hundred years, I’ll cry a million tears
Till you’re back, till you’re back, come back now

How long… (till I see your face), how long… (till I see your face)
How long…. (till I see your face), how long…
It’s just not fair, wish you were here
Spend all my days wasting away, wish you were here

I’ll find the strength to pick my head up
Time heals all wounds, gotta get right back up
Miss you again, over again, love will not die
Walking the road, I see your eyes

I know you’re here, right by my side
Wish you were here, over again

It’s just not fair, wish you were here
Spend all my days wasting away
Wish you were here, wish you were here
I just wish you were here, I wish you were here

Le titre se trouve sur l’album Faithful Man (2012) et a été utilisé dans Suits.

Décès de ma tante Antoinette photo

Décès de ma tante Antoinette

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J’ai perdu ma tante Antoinette mercredi dernier.

Elle avait 85 ans et les métastases avaient atteint tout son corps, s’immisçant jusqu’aux os. Avec elle s’éteint toute la branche polonaise de la famille.

Antoinette, tu as choisi de quitter cette terre ce mercredi
Dans la paix du Grand Sommeil car ta tâche ici-bas était accomplie.
Tes yeux se sont fermés doucement, comme pour nous chuchoter
Qu’au bout de la nuit, il y a l’aurore,
Qu’au bout de l’hiver, il y a le printemps
Qu’au bout de la mort, il y a la vie.

Antoinette, rien qu’un petit mot pour te dire
Que l’on ne t’oubliera pas,
On se souviendra toujours de tes yeux bleus,
De tes petites piques, de ton linge rangé à la perfection,
De tes bons repas préparés sans précipitation,
Des gâteaux d’anniversaires que tu n’oubliais jamais,
Des albums photos consignant avec soin
Réunions de famille, naissances, baptêmes, mariages.

Antoinette, rien qu’un petit mot pour te remercier
De tous les bons moments passés ensemble
A parler des petits riens de la vie,
De ta disponibilité infaillible
Toujours prête à nous recevoir, même à l’improviste,
De la valeur que tu accordais à l’amitié
Toujours prête à rendre service aux amis devenus ta famille,
De ton amour inconditionnel des enfants
Toujours prête à les garder, à les cajoler, à les écouter
N’ayant pas été mère, grâce à eux,
Tu as été une merveilleuse mère des douzaines de fois
Offrant ton temps, ton amour, ton énergie sans compter
Sans jamais demander rien en retour.

Antoinette, nous t’avons tous profondément aimée,
Famille, parents, amis, enfants
Nous te remercions de nous avoir honorés de ton amitié
Du bonheur que tu nous as tous donné
Nous serons séparés pendant quelque temps mais
Si nous avons besoin de toi, nous t’appellerons et tu viendras.
Même si l’on ne peut pas te voir ou te toucher, tu seras toujours là,
Présente dans le vent qui souffle,
Dans la neige qui scintille,
Dans le chant des oiseaux,
Dans la douce pluie d’automne,
Dans l’étoile qui brille dans la nuit.

Le temps est venu maintenant te laisser partir.
Tu as tant de choses à faire et à voir.
Absente de ton corps mais présente avec Dieu,
Le temps est venu maintenant de voyager seule.

Voilà, rien qu’un dernier mot, Antoinette,
Pour te dire que nous sommes tous avec toi,
En pensée, dans ce voyage de l’âme,
Lui faisant un Chemin de Lumière, de Paix et de Sagesse,
Et l’accompagnant de nos bénédictions et de tout notre amour.

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“Only in death does freedom begin”

The Pleasure Drivers

In my dreams… I saw you all standing naked before me, stripped of all your fears, your hopes, illusions.

Dispossessed of all that matters, like children, surrendering to the indiscriminate consumer of life.

Good or bad, no one gets out of life.

Death… loves us all.

So prepare !

Don’t rail, don’t weep, don’t tremble, don’t run, don’t hide.

Only in death does freedom begin.

(music climaxes and fades out)

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fleurs_mortuaires

Décès de mon parrain, Bernard

fleurs_mortuaires Bernard, tu as choisi de quitter cette terre ce samedi
Dans la paix du Grand Sommeil
Car ta tâche ici-bas était accomplie.
Ton visage très beau avait ce fin sourire
Comme pour nous dire
Qu’au bout de la nuit, il y a l’aurore,
Qu’au bout de l’hiver, il y a le printemps
Qu’au bout de la mort, il y a la vie.

Bernard, rien qu’un petit mot
Pour te dire que l’on ne t’oubliera pas,
Que l’on se souviendra toujours de tes yeux bleus,
De tes taquineries, de ton amour du travail bien fait,
De ces parties de pêche à l’étang où les rires fusaient,
De tant de routes sillonnées par monts et par vaux
Avec la caravane à travers la belle France
Pour visiter sites, châteaux, restaurants ou amis.

Bernard, rien qu’un petit mot
Pour te remercier de tous les bons moments passés ensemble,
Des parties de scrabble et ses mémorables joutes oratoires
Pour que tu saches combien tes conseils étaient précieux,
Même si nous ne les suivions pas toujours.
Tu avais le sens des saisons, cultivant ton jardin à la perfection,
Et le bon sens de la terre, bien ancré sur tes deux pieds.
Te souviens-tu de ce que tu nous avais dit un jour ?
St Augustin te prête sa voix pour le redire ici et maintenant :

“Ne pleurez pas si vous m’aimez,
Je suis seulement passé dans la pièce à côté.
Je suis moi, vous êtes vous.
Ce que nous étions les uns pour les autres, nous le sommes toujours.
Donnez-moi le nom que vous m’avez toujours donné,
Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait.
N’employez pas un ton différent, ne prenez pas un air solennel et triste.
Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
Priez, souriez, pensez à moi, priez pour moi.
Que mon nom soit prononcé comme il l’a toujours été,
Sans emphase d’aucune sorte, sans une trace d’ombre.
La vie signifie tout ce qu’elle a toujours signifié.
Elle est ce qu’elle a toujours été. Le fil n’est pas coupé.
Pourquoi serais-je hors de votre pensée
Simplement parce que je suis hors de votre vue ?
Je vous attends. Je ne suis pas loin,
Juste de l’autre côté du chemin.
Vous voyez, tout est bien.”

Voilà, rien qu’un dernier mot, Bernard,
Pour te dire que nous sommes tous avec toi,
En pensée, dans ce voyage de l’âme,
Lui faisant un Chemin de Lumière, de Paix et de Sagesse,
Et l’accompagnant de nos bénédictions et de tout notre amour.

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