Je suis allé voir Suzanne Vega en concert au théâtre Marigny, situé dans le carré Marigny des jardins des Champs-Elysées, en compagnie de Julia et Jack.
Pour s’y rendre, il a fallu jongler avec différents métros vu que plusieurs sorties de métro ont été fermées à cause de la visite à Paris du Premier ministre chinois… sécurité maximale dans le quartier!
Première partie : MOME
Une première partie assez étrange : un guitariste sénégalais qui chante en africain avec des accords plutôt connus (le premier morceau était une copie parfaite de Knocking on Heaven’s Door par exemple). Vraiment sans plus.
Suzanne Vega et Gerry Leonard
Le théâtre Marigny est vraiment magnifique : 3 balcons, une formidable coupole dans le plafond qui domine l’orchestre.
L’ambiance est feutrée, rouge et dorée. L’ouvreuse vous mène à vos places. Nous sommes dans l’orchestre.
Comme à son dernier concert, Suzanne Vega est accompagnée par un guitariste électrique exceptionnel, Gerry Leonard, qui a joué avec David Bowie lors de ses dernières tournées mondiales.
Samedi dernier, je suis allé voir Status Quo et Asaf Avidan & The Mojos au Zénith de Nantes, avec Olivier et Jack.
Première partie : Asaf Avidan and The Mojos
Asaf Avidan and The Mojos est un groupe de folk/rock/acoustique qui vient de Jérusalem (Israël), composé d’Asaf Avidan (vocals and guitar), Ran Nir (bass), Yoni “Joni Snow” Sheleg (drums), Roi Peled (lead guitar) et Hadas Kleinman (cello).
Dès les premières notes, j’ai tout de suite accroché : Asaf Avidan a une voix très spéciale, avec beaucoup de marge, et sait bien s’en servir.
J’ai admiré le batteur et son jeu très sec et percutant. Cela fait du bien de voir un bon batteur jouer.
Le guitariste lead, Roi Peled, est très bon également – j’ai juste regretté qu’il ne se lâche pas plus : à certains moments, on avait l’impression qu’il se retenait. Le premier morceau faisait très Led Zep, le reste était entre blues, folk et rock.
Mardi, c’était la grève mais cela ne m’a pas empêché d’aller voir Tom McRae en concert à la Cigale, dans le 18ème arrondissement de Paris (arrêt de métro Pigalle sur la ligne 2).
Bon, par contre j’ai loupé le RER à 2 minutes donc j’ai dû prendre le suivant, 40 minutes plus tard ! J’ai donc loupé quelques minutes de la première partie.
Première partie : Brian Wright
Brian Wright est un musicien folk texan : il a joué de la guitare et du piano. Une pointe d’harmonica sur le dernier morceau. La musique est country, la voix puissante et rauque. Le peu que j’en ai entendu à la guitare m’a fait penser à du Neil Young et du Ryan Adams.
Tom McRae
Tom McRae est un auteur-compositeur-interprète anglais et il fêtait ce soir ses 10 ans de scène : son premier album (éponyme) est sorti en octobre 2000.
Lundi soir, je suis allé voir Morcheeba en concert au Bataclan, boulevard Voltaire dans le 11ème arrondissement de Paris, arrêt de métro Oberkampf (ligne 5).
Comme dimanche, il y avait une file d’attente de plus de 500 mètres, qui débordait sur la rue Oberkampf.
Alors qu’on attendait, une C6 s’est arrêtée le long du trottoir pour y déposer… Philippe Bouvard. Il n’allait pas au concert. Another WTF moment.
La salle est pleine. Je me trouve une place devant la balustrade près du bar, en hauteur pour bien voir. Impeccable.
Première partie : MoonPix Recorder
MoonPix Recorder est un groupe français qui ressemble vaguement à du Radiohead. Personnellement, je n’ai pas accroché. Ceci dit, je n’aime pas vraiment Radiohead donc… bon.
A la fin de la première partie, MoonPix Recorder a envoyé un énorme ballon dans la salle. Les gens se sont donc renvoyé le ballon pendant tout le changement de set, ce qui a un peu tué le temps.
Le public est bigarré, tendance bobo parisiens.
Morcheeba
Morcheeba est un groupe britannique originaire de Douvres mélangeant downtempo, trip hop, rhythm and blues et pop. Il est formé des frères Paul Godfrey (DJ), Ross Godfrey (guitare et clavier) et de la chanteuse Skye Edwards.
Le groupe est en forme : Skye Edwards, en grande forme, flotte littéralement dans sa robe rouge qu’elle a elle-même réalisée.
Le bas de la robe est accroché à ses mains, ce qui fait qu’elle ressemble à un papillon lorsqu’elle bouge ses bras.
Ajoutez à cela le ventilateur qui se trouve devant elle et on dirait qu’elle flotte sur scène, avec le vent qui joue dans les replis de sa robe. C’est du plus bel effet sur scène.
Dimanche soir, je suis allé voir Anathema, Anneke Van Giersbergen et Petter Carlsen à l’Elysée Montmartre, dans le 18ème arrondissement de Paris, arrêt de métro Anvers sur la ligne 2.
Il y avait bien 400 mètres de queue quand je suis arrivé. Le concert était prévu à 17h30 mais les portes ne se sont ouvertes que bien bien plus tard…
J’ai trouvé une bonne place sur la gauche de l’ingénieur son et lumière, adossé à une barrière. A cet endroit, le parquet est légèrement rehaussé, ce qui m’a permis de voir au dessus des grands (et ça, c’est rare!).
Petter Carlsen
18h45, le concert commence. Petter Carlsen, c’est une seule guitare, branchée en son clair. Superbe voix. Le rythme est plutôt lent mais c’est extrêmement agréable à écouter.
Il invite progressivement Anneke Van Giersbergen puis Danny Cavanagh à le rejoindre sur scène. Vraiment sympa ça d’inviter les autres sur une ou deux chansons.
Petter Carlsen feat. Anneke van Giersbergen & Danny Cavanagh – The Sound Of You And Me :
Vendredi soir, je suis allé voir Leslie West en concert au New Morning, dans le Xème arrondissement de Paris, métro Château d’Eau.
Leslie West est un guitariste américain qui a joué avec The Vagrants puis Mountain. C’est plutôt un bon guitariste.
Je vais vite passer sur ce concert. La scène d’abord : deux guitares et deux amplis sur scène, pas de batterie. On s’interroge avec les voisins sur ce qu’on nous réserve.
Leslie West arrive sur scène vers 9h05. Il est seul. Il commence à “jouer”, c’est à dire à jouer un morceau facile comme pour s’échauffer les doigts. Il demande ensuite au public quel morceau jouer… A 9h35, il fait une pause !
J’étais avec mon pote Olivier, on s’est regardé effarés. J’aurais été seul, j’aurais quitté la salle.
Jeudi dernier, je suis allé voir Spock’s Beard et Enochian Theory à la Scène Bastille, dans le 11ème arrondissement de Paris.
Pour l’occasion, mon père et ma sœur m’ont accompagné. A cause d’un RER annulé, j’ai loupé la moitié de la première partie mais j’en ai entendu assez pour me faire une idée.
Première partie : Enochian Theory
Enochian Theory est un groupe de métal/rock-progressif britannique constitué de Sam Street à la batterie, Shaun Rayment à la basse et Ben Harris Hayes aux chants/guitares/claviers.
J’ai bien aimé le mélange : il y a eu du métal classique, des morceaux très aériens et lancinants, un peu de growl. Je n’ai pas assisté au début mais je ne connaissais pas ce groupe et cela m’a bien plu.
Par contre, j’ai remarqué qu’il manquait un guitariste : on pouvait entendre des loops et une rythmique qui n’était pas jouée par le guitariste. Apparemment, le groupe s’est défait d’un de ses guitaristes, ce qui explique cela.
Spock’s Beard
Spock’s Beard est sans conteste l’un des meilleurs groupes de rock progressif américain, créé en 1993 par les frères Neal Morse (claviers) et Alan Morse (guitares).
Neal Morse a fait une carrière solo et Spock’s Beard compte actuellement 4 membres : Nick D’Virgilio (lead vocals, drums, guitar, keyboard), Alan Morse (guitar, vocals), Ryo Okumoto (keyboards, vocals), Dave Meros (bass guitar, vocals, keyboard) et Jimmy Keegan qui est leur batteur live.
Lundi soir, je suis allé voir Hayseed Dixie en concert à la Maroquinerie à Paris avec Olivier et Gilles.
Hayseed Dixie, c’est un groupe de rock/country à la sauce bluegrass : ils ont adopté le look des paysans péquenots (salopette courte en jeans à la Tom Sawyer) et boivent leurs bières plus vite que leur ombre.
C’est assez drôle d’ailleurs : sur scène ils ont une grosse poubelle remplie de glace avec une cinquantaine de cannettes et ils vont se servir après chaque chanson. Regardez les photos, il y a même un porte bouteille intégré au pied de micro… ambiance très bon enfant !
Le nom du groupe vient du fait qu’ils ont sorti leur premier album (A Hillbilly Tribute to AC/DC) en reprenant de l’AC/DC en bluegrass.
Dans mon récit de voyage de l’US Summer Trip, je vous ai parlé à plusieurs reprises de Fremont Street et des spectacles auxquels on peut assister gratuitement.
Et bien aujourd’hui, je vous offre un aperçu du Fremont Street Experience, le dôme qui recouvre presque tout Fremont Street et sur lequel sont projetés des films et animations.
En août 2009, on célébrait les 40 ans du festival de Woodstock – le mythique Summer of 69. Voici donc ce que l’on pouvait entendre et voir au Fremont Street Experience :
Notez comme dans la première minute de la vidéo, toutes les devantures de la rue sont illuminées. Dès que la musique commence à jouer et que les premières images défilent, tous les casinos et restaurants éteignent leurs lumières pendant le spectacle.
Il est 6h du matin et nous sommes déjà dans le hall sud du Golden Nugget, qui se trouve être quasiment en face du Plaza, ce qui est plutôt pratique. Nous attendons le bus qui doit nous emmener à l’aérodrome de Boulder City.
Quelques bus s’arrêtent, on demande aux chauffeurs qui nous disent que ce sera le prochain. On en profite pour commander les petits cafés du matin.
J’étais encore en train de me brûler les lèvres lorsque le chauffeur annonce que son bus est tout neuf et qu’il n’accepte personne avec des boissons dans le bus. Du coup, tout le monde a dû balancer son café… pas cool !
Bus to Boulder City
Le bus s’est arrêté dans plusieurs grands hôtels du Strip donc cela nous a permis de voir les entrées des hôtels que nous n’avions pas encore vues. L’hôtel Excalibur me fait vraiment rire, on a l’impression que l’on va dormir chez Mickey !
Le chauffeur est un petit comique et se moque gentiment de tous ceux qui montent dans le bus. Il nous donne aussi quelques tips de choses à voir à Vegas (les fontaines du Bellagio le soir par exemple).
On arrive à Boulder City qui se trouve à 20 miles de Las Vegas. A l’origine, la ville a été créée en 1931 – au moment de la Grande Dépression – pour les ouvriers qui ont construit Hoover Dam.
Elle a été conçue par le gouvernement fédéral pour être une ville idéale et représentant l’avenir. Boulder City compte 15 000 habitants et est une petite ville tranquille qui fait beaucoup penser à celle d’Eurêka : mêmes rues, même ambiance !
Plane ride to The Grand Canyon
Arrivée à l’aéroport. Après quelques minutes d’attente, notre pilote s’approche vers nous. Il porte les lunettes de Top Gun et marche quasiment comme s’il était au ralenti, avec le vent de la piste dans les cheveux – très drôle !
Nous prenons place dans un petit avion qui peut emmener 12 personnes. Curieusement, on fait moins les malins – ce n’est pas la même chose que de monter dans un avion d’une compagnie “standard”.
Ceinture bouclée, appareils photos sortis, audioguide sur les oreilles. Les moteurs se mettent en marche et après un ou deux soubresauts, l’avion décolle. Cela roule pas mal de droite à gauche !
Nous passons au-dessus de Boulder City puis au-dessus de Hoover Dam, un barrage sur la Colorado River à la frontière entre l’Arizona et le Nevada :
Mercredi soir, je suis allé voir Wolfmother en concert au Trabendo. J’y suis allé parce qu’Olivier avait une place VIP en trop, obtenue par un ami photographe à lui. Bien cool de sa part !
Première partie : The Hall Effect
Nous sommes arrivés dans la salle alors que leur dernier accord résonnait. The Hall Effect – groupe indie colombien qui chante en anglais – sonne pourtant bien si l’on en juge leurs titres sur MySpace.
Leur bassiste ressemble pas mal à Lemmy Kilmister de Motörhead, je trouve cela rigolo.
Wolfmother
Concert court (1h15 en tout) mais très bon : j’ai trouvé le son excellent, le groupe bouge vraiment bien sur scène et nous nous sommes régalés.
Les influences sont perceptibles immédiatement : quelques accords ici qui sonnent comme les Rolling Stones, d’autres accords clairs à la Led Zeppelin, un phrasé à la Black Sabbath là-bas, la voix du chanteur qui s’apparente à celle de Jack White des White Stripes… pas à dire, on sait à peu près à quoi ils ont été nourris !
Vendredi soir, je suis allé voir The Cult en concert au Bataclan avec mon collègue rockeux de toujours, Olivier.
Première partie : Aqua Nebula Oscilator
Je vais passer très vite sur la première partie parce que c’était horrible : mauvais son (soupe au niveau de la guitare), chanteuse à frange sans voix, micros trop bas, batteur mou et bassiste qui a joué l’intégralité du set dos au public.
Le tout avec des effets mal utilisés – ne peut jouer du theremin qui veut. J’ai eu l’impression d’entendre la même chanson tout au long de la demi-heure du set. Insoutenable.
The Cult
Si vous ne les connaissez pas, The Cult est un groupe de rock anglais formé à Bradford en 1981 avec Ian Astbury au chant et Billy Duffy à la guitare.
C’est le duo compositeur du groupe (un peu comme Mick Jagger et Keith Richards), même si les autres membres du groupe ont changé changé au fil du temps.
Au niveau du style, cela oscille entre post-punk, gothic rock et rock psychédélique (tendance Doors).