Il est 1h30 du matin lorsque l’on monte dans le bus qui va nous emmener d’Hurghada au Caire.
Sac à dos, 8 bouteilles d’eau, oreiller collé contre la vitre : je suis prêt à affronter les 8 heures de trajet.
La nuit, on voyage dans le noir
Le bus démarre et on commence par le ramassage de tous les autres hôtels.
Rapidement, je me rends compte d’un truc bizarre et un peu flippant : le chauffeur n’a pas allumé ses phares alors qu’il fait nuit noire. Je fais part de mon inquiétude au responsable :
– M : heuh, faudrait peut-être que le chauffeur allume ses phares non ?!? – Les phares ? Ah non, on ne les allume pas la nuit en Egypte. – M : hein ??? mais pourquoi ? – Parce que ça éblouit les conducteurs. Tous les Egyptiens conduisent dans le noir, sans phares. Quand ils veulent doubler, ils font des appels de phares ou klaxonnent. – M : (WTF !!!) =O
Et c’est ainsi que j’ai perdu quelques heures à vérifier que le chauffeur n’était pas endormi. En plus, c’est vraiment bizarre comme système : ils prennent autant de lumière à se faire des appels de phares dans les rétroviseurs que d’éclairer la route en continu.
Cinquième journée de l’Egyptian Summer Trip 2010. Aujourd’hui, c’est ma journée off : piscine, plage, spa… c’est les vacances et on se relaxe à fond !
C’est un peu la journée qui fait le pont entre deux journées de bus donc on en profite : lézardage à la piscine, bronzage sur la plage, plongée en apnée au bout du ponton, dernier massage au spa…
On se lève tôt car le départ se fait de notre hôtel : on ramasse tous les autres touristes à leurs hôtels respectifs, direction la marina d’Hurghada pour embarquer sur un trawler. La mer est très agitée aujourd’hui, il y a deux mètres de creux lorsque nous quittons le port.
A bord, c’est la distribution du matériel : palmes, masques et tubas. Tout le monde doit vérifier que son matériel est en état de fonctionnement au départ car s’il ne l’est pas au retour, c’est de votre poche. Je me suis encore maudit de ne pas avoir mon propre matériel.
On attaque la deuxième journée du voyage en Egypte tranquillement : petit-déjeuner au restaurant (qui est self-service) où l’on peut avoir des gaufres, pancakes, omelettes faites devant vous avec les ingrédients que vous souhaitez. Rien de tel pour se remettre du voyage.
Piscine, plage et plongée
La journée a passé assez vite : piscine le matin, plage et baignades en Mer Rouge l’après-midi, au bout du ponton qui se trouve sur la plage de l’hôtel. Alors la Mer Rouge n’est évidemment pas rouge mais plutôt verte bleutée.
On l’appelle ainsi à cause de certaines algues (Trichodesmium erythraeum) qui donnent à l’eau une couleur rougeâtre lorsqu’elles meurent.
L’eau est super chaude, c’est un vrai bain. Il faut dire que pour moi, la référence est les 18° bretons donc bon, sacré différence.
Chaussé de mes nouveaux chaussons, je me suis acheté un masque et un tuba bon marché au centre nautique pour 10 euros.
Quand je pense que j’ai un matériel de qualité qui vaut vingt fois ça à la maison… et que je ne l’avais pas sous la main au moment du départ !
L’eau est extrêmement claire et la vie sous-marine très riche : il y a des poissons multicolores tout autour, à moins d’un mètre de la surface !
Cette année, pour les vacances, j’ai décidé de partir chercher le soleil… en Egypte ! Cela s’est fait un peu au dernier moment : j’ai pris mon billet lundi pour partir deux jours plus tard, mercredi.
Paris – Hurghada
Lever 2h45 du matin, taxi à 3h15, enregistrement à 4h à Roissy Charles de Gaulle où l’on récupère les documents de voyage et le voucher pour le transfert aéroport/hôtel. La journée va être longue ! Embarquement vers 6h, arrivée à Hurghada vers 12h30. L’aéroport est immense, tout en marbre, entièrement climatisé et très peu fréquenté : il était désert à notre arrivée.
Sortis de l’aéroport, on prend une grande claque niveau chaleur : 43° de vent chaud. On se dirige vers les bus qui font tourner leur clim à fond. Un bref coup d’œil sur notre gauche nous montre cinq égyptiens entassés dans une vieille Peugeot 605 break blanche, les jambes dépassant des vitres nous hélant “tax!” – qui veut dire taxi. On se demande bien comment ils pourraient nous emmener, la voiture est blindée !
Nous sommes à Las Vegas et c’est aujourd’hui que nous repartons à New York. Les valises sont prêtes dans les chambres et nous descendons pour prendre le breakfast. Ce n’est pas toujours facile de trouver où prendre le petit déj’ dans les pays anglophones, ça finit souvent dans des fastfood par dépit.
Ayant fait le tour de l’hôtel, c’était Mc Donald’s (oui, oui, à l’intérieur de l’hôtel) ou le diner. Nous choisissons le diner et optons pour un brunch, histoire d’être bien calé : omelette pomme de terre, bacon, cheddar, champignons, saucisses, toasts and jam. Perfect brunch in Vegas !
Il est 6h du matin et nous sommes déjà dans le hall sud du Golden Nugget, qui se trouve être quasiment en face du Plaza, ce qui est plutôt pratique. Nous attendons le bus qui doit nous emmener à l’aérodrome de Boulder City.
Quelques bus s’arrêtent, on demande aux chauffeurs qui nous disent que ce sera le prochain. On en profite pour commander les petits cafés du matin.
J’étais encore en train de me brûler les lèvres lorsque le chauffeur annonce que son bus est tout neuf et qu’il n’accepte personne avec des boissons dans le bus. Du coup, tout le monde a dû balancer son café… pas cool !
Bus to Boulder City
Le bus s’est arrêté dans plusieurs grands hôtels du Strip donc cela nous a permis de voir les entrées des hôtels que nous n’avions pas encore vues. L’hôtel Excalibur me fait vraiment rire, on a l’impression que l’on va dormir chez Mickey !
Le chauffeur est un petit comique et se moque gentiment de tous ceux qui montent dans le bus. Il nous donne aussi quelques tips de choses à voir à Vegas (les fontaines du Bellagio le soir par exemple).
On arrive à Boulder City qui se trouve à 20 miles de Las Vegas. A l’origine, la ville a été créée en 1931 – au moment de la Grande Dépression – pour les ouvriers qui ont construit Hoover Dam.
Elle a été conçue par le gouvernement fédéral pour être une ville idéale et représentant l’avenir. Boulder City compte 15 000 habitants et est une petite ville tranquille qui fait beaucoup penser à celle d’Eurêka : mêmes rues, même ambiance !
Plane ride to The Grand Canyon
Arrivée à l’aéroport. Après quelques minutes d’attente, notre pilote s’approche vers nous. Il porte les lunettes de Top Gun et marche quasiment comme s’il était au ralenti, avec le vent de la piste dans les cheveux – très drôle !
Nous prenons place dans un petit avion qui peut emmener 12 personnes. Curieusement, on fait moins les malins – ce n’est pas la même chose que de monter dans un avion d’une compagnie “standard”.
Ceinture bouclée, appareils photos sortis, audioguide sur les oreilles. Les moteurs se mettent en marche et après un ou deux soubresauts, l’avion décolle. Cela roule pas mal de droite à gauche !
Nous passons au-dessus de Boulder City puis au-dessus de Hoover Dam, un barrage sur la Colorado River à la frontière entre l’Arizona et le Nevada :
Il est 5h du matin et nous nous trouvons à l’entrée du Plaza, sous les milliers d’ampoules qui en constituent le plafond. Il fait tellement chaud là-dessous que l’on commence quasiment à transpirer !
Nous attendons un bon quart d’heure. Jack regarde sa montre et commence à s’inquiéter de ne pas voir le guide arriver. Les minutes passent et son anxiété grandit. Au fond de moi, je ne désespère pas, j’ai la foi. Je lui dis mais cela ne le rassure pas.
Quelques minutes plus tard, un mini-van arrive : c’est notre guide ! Il s’excuse de son retard et nous annonce que nous serons les seuls lors de cette visite guidée :
G : Nobody is crazy enough to do Death Valley on the hottest summer day ! M : Well, we are :)
Breakfast at the gas station
Nous sortons de Las Vegas puis nous arrêtons à une station service : notre guide en profite pour faire le plein, nettoyer le pare-brise et vérifier ses niveaux tandis que nous allons acheter de l’eau.
Si c’est le jour le plus chaud de l’été et que l’on se retrouve dans le désert, mieux vaut avoir quelque chose à boire.
C’est aujourd’hui que nous quittons San Francisco. Paquetage de valises qui, curieusement, ont de plus en plus de mal à se fermer (la faute aux magasins de Fisherman’s Wharf !).
A la réception de l’hôtel, le réceptionniste est plutôt drôle :
R : Why are you leaving so soon ? M : We’ve got places to go and things to see ! R : Where are you going ? M : To Las Vegas man. R : What are you going to do in Las Vegas ? M : Spend what’s left of our money ! ;-)
Nous voyageons avec US Airways ce coup-ci. Voici quelques photos prises de l’avion à différents intervalles, histoire de voir comme le paysage change :
Lever 5h du matin, le temps de se préparer pour être prêt à partir vers 6h15. Petit thé rapide dans le hall de l’hôtel. Notre chauffeur de mini-bus, un Allemand, se charge de la tournée des hôtels et remplit son mini-bus d’une vingtaine de passagers.
San Francisco – Yosemite Valley
S’ensuit une petite escapade auto-routière, routière puis routière/montagnarde. Nous sommes sortis de San Francisco (sans problèmes), avons traversé la région agricole de San Joaquin Valley puis sommes montés sur les petites routes de montagnes pour rejoindre la Yosemite Valley (cela se prononce /yo-se-me-tee/ ou [joʊˈsɛməti] pour vous autres linguistes).
Quatre heures de route en tout (en comptant la pause pipi/café/muffin/achat de sandwich à mi-trajet) pour rejoindre Yosemite National Park.
Pour commencer, rien de tel que de se réveiller à 5h du matin à cause du jetlag ! Petit déjeuner à l’hôtel où c’est un self-service et donc on en profite pour se blinder pour la journée, qui s’annonce plutôt fraîche : 10°C !
Nous descendons à pied jusqu’au centre-ville de San Francisco et en profitons pour poser devant l’Hotel California. Bon, ce n’est pas celui qui fait la pochette de l’album des Eagles (qui se trouve en réalité dans la banlieue de Los Angeles) mais quand même :
En ville, nous prenons un de ces bus touristiques double-decker open-top. Et pour montrer que nous sommes des warriors, nous allons bien évidemment nous assoir en haut, histoire d’en prendre plein la vue.