Cela veut dire que je ne pouvais absolument plus lancer la commande sudo dans le terminal ou avoir accès à l’administration du système : plus de mises à jour, plus d’édition de fichiers critiques… mon utilisateur était devenu lambda et moi bien embêté !
Voici un exemple de ce que l’on obtient dans le terminal dans ce cas-là :
sudo apt-get update
[sudo] password for matt:
matt is not in the sudoers file. This incident will be reported.Code language:JavaScript(javascript)
Il y a quelques semaines, j’ai donné la possibilité aux membres qui le souhaitaient d’écrire leur propre article sur le site.
En me penchant sur la question technique, je me suis rendu compte qu’il existait des plugins WordPress dédiés à cette tâche mais en y regardant de plus près, il se trouve que tous ces plugins effectuent pas mal d’appels à la base de données pour finalement pas grand-chose : un simple formulaire style formulaire de contact, sans contrôles, pour envoyer du texte brut. Pas très user-friendly !
J’ai donc pris une route un peu différente et en utilisant les plugins adéquats, les membres ont pu écrire via la même interface d’administration que celle que j’utilise tous les jours.
J’ai tout épuré au préalable de manière à ne montrer que ce qui est nécessaire pour écrire, modifier un article et joindre des documents comme des images pour illustrer l’article.
Le tout prend environ 10-15 minutes à mettre en place. Voici la marche à suivre, en 4 étapes.
Une fois par an, je regarde si j’ai reçu des messages de la part du ministère dans ma boîte mail i-Prof.
Cela ne concerne généralement que les mutations ou les changements d’échelons mais cette fois-ci, il y avait une communication de notre ministre qui nous annonce qu’à partir du 4 avril 2009, tous les musées et monuments nationaux seront gratuits pour les enseignants, “éducateurs mais aussi passeurs de culture”.
Les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur viennent de lancer un appel d’offres pour assurer une «veille de l’opinion».
En d’autres termes, suivre tout ce qui se dit et s’écrit dans les médias sur les sujets les concernant. Le premier y consacre un budget de 100 000 euros, le second de 120 000 euros.
A l’origine, ce dispositif a été lancé sous l’ère Gilles de Robien alors qu’il n’y avait qu’un seul ministère. Il a été poursuivi par Xavier Darcos (nommé en mai 2007) et par Valérie Pécresse, qui récupère alors l’Enseignement supérieur. L’an dernier, le budget consacré à cette «veille» était déjà de 220 000 euros.
Certains craignent que le ministre cherche à identifier les courants de pensée qui agitent les salles des professeurs afin d’anticiper des mouvements de grogne.
Est un document comptable retraçant l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat pour une année. Ce budget est une prévision détaillée.
C’est une loi de finance : le budget est soumis au vote du parlement. Ce budget concerne l’Etat au sens strict du terme (les différents ministères).
A – Elaboration du budget
Le budget est préparé par le gouvernement. Chaque ministère dresse son propre budget : ils font l’inventaire de leurs besoins avec justification.
Le Premier Ministre adresse à chaque ministère des contraintes à respecter pour leurs demandes de crédit.
En cas de désaccord, le choix définitif revient au Premier Ministre.
B – Le vote
Ce budget est ensuite présenté au Parlement : c’est une loi de finance.
Remarque : la loi de finance rectificative ou collectif budgétaire.
Les recettes réelles peuvent se révéler moins importantes que prévu tandis que des dépenses nouvelles apparaissent.
Le Parlement peut donc être amené à voter une loi de finance rectificative ou collectif budgétaire.
D – Le contrôle
Etant donné qu’il s’agit de l’argent des contribuables, de nombreux contrôles sont prévus à tous les niveaux pour s’assurer que l’exécution du budget est bien conforme aux décisions prévues par la loi.
III – Les dépenses de l’Etat
Ce sont les charges budgétaires de l’Etat. Elles peuvent être classées selon leur nature et fonction.
A – Selon leur nature
Les dépenses de fonctionnement sont destinées à assurer le fonctionnement courant des administrations. Elles payent les fonctionnaires.
Les dépenses en capital sont consacrées à l’investissement. Elles servent à moderniser ou accroître le potentiel productif de l’Etat (construction de lycées, travaux d’aménagement du territoire…).
La dette publique regroupe les sommes consacrées au remboursement de la dette de l’Etat.
Les dettes d’interventions et les subventions courantes sont toutes les dépenses faites par l’Etat pour venir en aide aux entreprises.
Les dépenses militaires servent à la défense du territoire.
B – Selon leur mission
IV – Les recettes des administrations : les Prélèvement Obligatoires (P. O.)
Les prélèvements Obligatoire désignent les impôts et cotisations sociales versées par les agents économiques. Ces P.O. sont versés à :
l’Etat : dépenses des différents ministères.
aux collectivités locales : dépenses des communes, des départements, des régions.
aux organismes de la Sécurité sociale (revenus de transfert).
Taux de P. O. = ( ( impôts Etat et collectivités locales + cotisations sociales ) / (PIB) ) * 100
Les recettes du budget de l’Etat proviennent essentiellement de la fiscalité. Les actifs, les inactifs, les entreprises et les consommateurs payent des impôts qui sont des versements obligatoires.
Il existe deux sortes d’impôts.
Les impôts directs : sont versés directement par l’agent économique concerné.
impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP)
impôt sur les sociétés (IS)
impôt de solidarité sur la fortune (ISF)
Les impôts indirects : sont supportés par certains agents économiques et versés au fisc par d’autres agents:
taxe à la valeur ajoutée (TVA)
taxe intérieure sur les produits pétroliers (TIPP)
B – Les principaux impôts
1 – IS – Impôt sur les Sociétés
Est perçu sur les bénéfices des sociétés.
2 – ISF – Impôt de Solidarité sur la Fortune
La loi de finance de 1982 a instauré l’IGF (Impôt sur les Grandes Fortunes) qui fut supprimé en 1986.
La loi de finance de 1989 a créé l’ISF parce que son rendement était destiné à financer en partie le RMI (Revenu Minimum d’Insertion). Les taux sont progressifs selon le patrimoine net taxable strictement supérieur à un certain seuil d’entrée au 1er janvier de l’année considérée.
Entre 2013 et 2016, les taux vont de 0,5 à 1,5 % et la 1re tranche s’applique à partir de 800 000 euros. À compter du 1er janvier 2016 jusqu’à sa suppression, le seuil d’entrée est de 1,3 million d’euros.
L’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est remplacé le 1er janvier 2018 par l’impôt sur la fortune immobilière (IFI).
3 – La TVA
Est un impôt direct sur la consommation. Il est considéré comme non-redistributif (car toujours le même) et est payé par le consommateur final. Le taux est de 19.6%.
Calcul de la TVA
Prix TTC = Prix HT + ( (Prix HT * taux de TVA ) / 100 )
C – Les autres recettes de l’Etat
L’Etat dispose d’autres recettes :
les droits de timbres (carte d’identité, passeport…)
les droits de succession
les revenus du domaine de l’Etat
VI – Le solde budgétaire
Le solde budgétaire est la différence entre les recettes et les dépenses de l’Etat. On parle de déficit budgétaire lorsque les dépenses sont supérieures aux recettes. Selon les critères de Maastricht, le déficit budgétaire ne doit pas dépasser 3% du PIB.
La dette publique est l’ensemble de la dette de l’Etat du fait de déficits répétés. C’est donc l’ensemble de emprunts contractés par l’Etat pour financer ses déficits. Selon les critères de Maastricht, la dette publique ne doit excéder 60% du PIB.
VII – La politique budgétaire
Est l’ensemble des mesures de la politique économique qui s’appuient sur les recettes et les dépenses du budget.
Du côté des recettes, les règles relatives aux impôts existants peuvent être changées, les barèmes modifiés, des déductions fiscales accordées ou supprimées, des impôts nouveaux peuvent même être créés.
Du côté des dépenses, la politique budgétaire joue sur l’évolution de leur montant global et celles de différents postes : dépenses de personnel, dépenses d’équipement, subventions aux entreprises…
Le niveau du déficit est aussi un paramètre déterminant. Une dette publique élevée contraint fortement la politique budgétaire.
L’Etat supporte de fortes charges d’intérêts qui augmentent ses dépenses, et doit par ailleurs éviter d’accroître encore le poids de sa dette.
Il existe deux positions face à la politique budgétaire : celle des libéraux et celle des keynésiens.
A – La position des libéraux
Les libéraux sont pour un équilibre budgétaire car :
– l’intervention de l’Etat entraîne des dépenses improductives et un endettement
– s’il existe un déficit, l’Etat est demandeur donc augmente ses dépenses, la demande devient supérieure à l’offre et entraîne une hausse de l’inflation, donc une perte de valeur de la monnaie.
Les libéraux sont partisans de l’Etat-gendarme (Police, Armée, Justice).
B – La position des keynésiens
Les keynésiens ne sont pas contre un déficit budgétaire car :
– l’Etat doit intervenir parce qu’il a une responsabilité permanente dans l’économie
– une hausse de la demande de consommation entraîne une hausse des revenus de transferts donc une baisse des impôts
– cela entraîne une hausse de l’investissement en réalisant des investissements publics
Ce déficit pourra se résorber par des rentrées fiscales engendrées par la reprise de la croissance : nous sommes dans le cas d’une politique de relance.
Les keynésiens sont partisans de l’Etat-providence ou l’intervention économique et sociale de l’Etat.
VIII – Les impôts locaux et le budget d’une commune
A – Les 4 impôts locaux
La fiscalité locale repose sur 4 taxes.
La taxe d’habitation est due par les habitants propriétaires ou locataires de tout logement principal ou secondaire.
La taxe foncière sur propriété bâtie concerne toutes les constructions (maisons, usines, ateliers…).
La taxe foncière sur propriété non-bâtie concerne surtout les communes rurales et porte sur les terres.
La taxe professionnelle est due par les artisans, les commerçants, les entreprises et les professions libérales.
B – Structure du budget d’une commune
Le budget communal comprend deux fonctions :
section de fonctionnement : dépenses ordinaires ou courantes
dépenses : salaires de employés, achat de fournitures, entretien du patrimoine, intérêts des emprunts, subventions versées…
recettes : les 4 impôts locaux, la dotation globale de fonctionnement (DGF)…
section d’investissement : dépenses extraordinaires qui s’étalent sur plusieurs années.
dépenses : acquisition de terrains, grosses réparations…
recettes : emprunts, dotation globale d’équipement (DGE), vente de terrains ou bâtiments, subventions du département et de la région.
La vision du circuit montre les interdépendances entre les agents, étudie les liaisons et les fonctions économiques. Le circuit propose une vision d’ensemble (macro-économie).
La macro-économie est la partie de la science économique qui analyse l’ensemble des phénomènes économiques au niveau d’un pays. On s’intéresse aux quantités globales et on se situe au niveau de la nation.
La micro-économie est la partie de la science économique qui analyse le comportement des unités économiques individuelles. On se situe au niveau de la plus petite unité possible.
B – Les opérations économiques
Se traduisent par des flux : mouvements de biens, de services ou de monnaie échangés entre des agents à l’occasion d’une opération et pendant une période donnée. Il existe deux types de flux :
le flux réel ou physique : biens et services échangés.
le flux monétaire : monnaie échangée.
Les opérations économiques se déroulent sur des marchés : par exemple, le marché des biens de consommation, le marché des biens de production, le marché du travail, le marché des capitaux…
L’activité économique consiste à produire des biens et des services pour satisfaire des besoins.
La participation à l’activité économique donne lieu à la distribution de revenus et ces revenus sont destinés à être dépensés afin d’acheter des biens et services.
Un besoin est un manque, un sentiment de privation accompagné d’un désir de le faire disparaître.
Les besoins sont illimités à cause du progrès technique, de la publicité et de la mode.
Ils peuvent être individuels (besoin d’un vêtement) ou collectifs (besoin d’une troisième ligne de tramway), primaires (se nourrir, se loger, se vêtir : besoins vitaux) ou secondaires (maison à soi, voiture, téléphone). Notez bien que cette classification est relative.
Les besoins sont satisfaits par :
des biens : produits matériels de l’activité économique (ex : voiture).
des services : produits immatériels de l’activité économique (ex : coiffeur).
Un bien économique est relativement rare : son obtention mérite un effort (ex : voiture).
Un bien non-économique, ou bien libre, est disponible en abondance (l’air). Aucun travail n’est nécessaire pour en bénéficier. Les biens sont de plus en plus des biens économiques.
Un bien durable s’utilise plusieurs fois. Un bien non-durable ne s’utilise qu’une seule fois.
Les biens de consommation s’adressent aux ménages (ex : nourriture), c’est un bien utilisé directement par le consommateur.
Les biens de production concernent les entreprises (ex : matières premières) car ils sont utilisés dans le processus de production.
Les besoins sont à l’origine de l’activité économique.
II – Les entreprises
L’entreprise est un agent économique et une unité de production. Elle produit des biens et services pour satisfaire les besoins.
Biens et services sont vendus sur un marché.
Le but de l’entreprise est de faire des profits en créant de la valeur et en contribuant au processus de transformation par des investissements continuels, ce qui permet d’assurer un “roulement” des fonds. La bonne santé d’une entreprise peut être évaluée avec son taux d’endettement (qui doit être ni trop haut, ni trop bas).
Il existe différents critères de classification des entreprises :
la taille : micro-entreprises, PME, grandes entreprises.
le statut juridique : entreprises individuelles, sociétés, SARL (Société A Responsabilité Limitée), SA (Société Anonyme), EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée), SNC (Société en Nom Collectif).
le secteur économique : primaire, secondaire, tertiaire.