Une semaine en Sicile : journée à Cefalù, et retour de Palerme à Nantes

Voici la fin de notre compte-rendu de notre voyage en Sicile !

Au moment où nous ouvrons les yeux, le soleil est éclatant ! Nous nous empressons de nous préparer, de petit-déjeuner copieusement et nous sommes partis pour une nouvelle journée. Aujourd’hui, au programme, visite de Cefalù.

Après la bonne soirée d’hier, notre impression sur ce petit village est très positive et, au long de la journée, nous ne serons pas déçus. En effet, lorsque nous sortons de notre chambre, la première image qui s’offre à nous est le bleu éclatant de la mer, exalté par le soleil rayonnant.

Cefalù et sa falaise vertigineuse

La particularité de Cefalù est sa construction au pied d’une falaise vertigineuse. Nous sommes bien décidés à l’arpenter. Nous nous engageons donc sur un petit chemin pavé en escaliers bordé par des pins, qui monte le long du rocher.

Il fait très chaud, mais nous avons de l’eau en quantité et sommes bien chaussés. La montée se fait donc sereinement. Au fur et à mesure de notre ascension, la ville médiévale et son petit port se déroulent sous nos pieds.

La vue est absolument splendide et nous en profitons pour faire de belles photos.

Nous redescendons par le même chemin et arrivons dans la vieille ville. Nous en faisons le tour et admirons, de jour cette fois, les jolies maisons qui s’égrènent dans d’étroites ruelles. Le linge est étendu aux fenêtres et sèche en se laissant flotter au gré du vent, ce qui nous procure un doux sentiment de sérénité.

Au fil de notre promenade, nous découvrons, caché dans une petite impasse, un petit lavoir médiéval relié à une source. L’eau est glacée, ce qui nous rafraîchit agréablement après notre montée au rocher.

Nous arrivons alors au port et nous tend les bras une terrasse mi-ombre, mi-soleil, qui nous donne l’occasion de noyer notre regard dans la mer. Nous nous y installons confortablement et savourons une bière bien fraîche.

Le ballet des passants est un vrai spectacle qui nous enchante. La caponata et les pâtes ont l’air délicieuses, et nous nous laissons tenter. Le repas est excellent.

Nous repartons, rassasiés, et décidons de faire un tour sur la jetée. La vue sur la vieille ville est magique et là encore, vient l’occasion d’essayer la vue panoramique de nos appareils photos. Tout est calme, l’eau est belle et nous savourons ce moment délicieux.

Nous nous dirigeons ensuite vers le Duomo de la ville. Il est dressé au pied de la falaise et fut construit suite à un voeu du roi Roger II: en 1131, pris dans une violente tempête, il promit de construire une cathédrale s’il survivait. Chose promise, chose due : il survécut et s’exécuta.

L’intérieur est copieusement décoré : une mosaïque imposante représentant le Christ Pancrator (tout-puissant) trône dans l’abside. La figure est entourée d’un fond doré et de nombreuses inscriptions en grec et en latin nous occupent un moment. Nous décidons de nous asseoir un moment et commence alors un office, destiné à un groupe important de jeunes séminaristes.

Il est alors temps de repartir et de prendre la route pour Palerme, située à 70 kilomètres.

Dans la voiture, nous échangeons longuement à propos de notre visite de Cefalù: nous avons vraiment apprécié notre séjour dans cette ville. Les paysages et la sérénité de ce lieu nous ont séduits. Nous nous y sommes sentis bien et aurions envie d’y retourner.

Cependant, il nous a semblé que les vacances de Pâques ou la moyenne saison étaient le moment idoine pour s’y rendre : le flot de touristes doit être impressionnant, voire difficilement supportable en haute saison.

Pour notre dernière nuit, nous avons réservé le même logement que pour la première : nous ne sommes donc pas perdus.

Avant de partir, nous avons envie d’une bonne pizza et demandons conseil à notre hôte. Pas évident, car il ne parle pas un seul mot d’anglais, mais comme nous avons progressé de manière fulgurante en italien (sutout Matt, grâce à la formation intensive d’Antonella !), nous atteignons notre objectif sans difficulté aucune.

La pizzeria est en effet très bonne, en témoigne sa haute fréquentation. Une famille fête un anniversaire et pour l’occasion, a rapporté son propre dessert dans le restaurant, qui est servi par le personnel.

Nous avions déjà vu cela se faire a plusieurs reprises durant notre séjour et cette pratique nous plaît, bien que nous l’imaginions difficilement transposable en France.

Nous nous couchons tôt car demain, c’est le grand départ.

Notre vol est à 13h 20. Nous devons aller à l’aéroport, situé à 30 kilomètres de Palerme et rendre notre véhicule de location.

Nous en profitons, avant, pour aller nous promener un peu dans Palerme. Nous partons du Corso Vittorio Emmanuele et déambulons dans les rues, sous le soleil. La visite est agréable mais nous avons envie, avant de repartir, de boire un petit café. Matt, audacieux, décide de commander un thé à la menthe.

Le serveur prépare donc le thé, mais avant de le servir, il s’empare d’une bouteille de sirop de menthe et en verse une bonne dose au fond de la tasse, avant d’y verser le thé.

Matt, interloqué mais ouvert à de nouvelles saveurs, goûte le mélange. Son teint vire aussitôt au vert !

A présent, direction l’aéroport. Nous rendons la voiture sans difficulté avons donc une avance confortable. Il est 11heures 30, et nous décidons de nous soumettre à tous les contrôles de sécurité pour être tranquilles. Puis, en passant devant un panneau d’information, nous nous rendons compte que notre vol est retardé de 20 minutes.

“Pas grave, pensons-nous, 20 minutes, ce n’est pas très long !” Mais, à intervalles réguliers et pendant tout l’après-midi, notre vol sera repoussé petit à petit, jusqu’à 18h 30. Nous arriverons donc à Nantes à 21 heures au lieu de 16 heures.

Heureusement, Jac nous attend à l’aéroport, et a mis une bonne bière au frais !