Real Humans est une série suédoise qui a été diffusée il y a quelques semaines sur ARTE.
De son vrai nom Äkta Människor (“les véritables humains”), elle se situe dans une Suède contemporaine alternative où l’usage des androïdes devient de plus en plus prépondérant. Ces robots humanoïdes (appelés hubots pour “human robots”) ont investi nos ménages pour nous aider dans les tâches domestiques et industrielles.
Les hubots ont un port USB sur leur corps, de sorte qu’ils peuvent être programmés. Ils sont utilisés comme domestiques, ouvriers, compagnons et même comme partenaires sexuels. Mais des logiciels de plus en plus sophistiqués leur ont aussi permis d’avoir des sentiments.
Tandis que certaines personnes adoptent cette nouvelle technologie, d’autres ont peur et redoutent ce qu’il peut arriver quand les humains sont remplacés comme travailleurs, comme compagnons, parents et même amants.
Le mouvement Äkta Människor (les « Vrais Humains ») travaille pour une société sans hubot. Leur logo, une main ensanglantée, est visible sur les voitures et sur les portes des maisons. Les « anti-hubots » utilisent souvent des épithètes comme “poupée”, “pacman” et “cerveau Windows” pour parler des hubots.
De leur côté, les hubots manifestent de plus en plus une volonté d’indépendance. Leur rébellion a déjà commencé : Leo et Niska ont pris la tête d’un groupe d’affranchis, appelé «les enfants de David». Quand Mimi, l’une d’entre eux, est enlevée par des trafiquants, Leo, amoureux d’elle, part à sa recherche.
L’acquisition d’un premier hubot bouleverse la vie de la famille Engman, tandis que le grand-père doit renoncer au sien, défaillant, pour un nouveau modèle dédié à la gériatrie.
Voisin des Engman, Roger, un contremaître, assiste impuissant au remplacement des ouvriers de son atelier par des légions d’humanoïdes, et bientôt, sa femme le quitte pour leur hubot.
Dans cette société en mutation, la tension monte : cette cohabitation engendre des relations complexes et des émotions contrastées, entre amour et haine, alors que certains humanoïdes rêvent d’émancipation.
Une série intéressante sous bien des aspects! Je l’ai soutenue en cours de Culture SF (oui, on a des cours de Culture SF…). Elle est très travaillée, traite de différents pans de notre société de façon très intelligente. Elle est peut-être décevante sur la fin mais je n’en dirai pas plus à ce niveau là.
Tu as des cours de culture SF? ça m’aurait bien plu ça dis donc!
La fin est un peu déroutante c’est vrai, j’attends de voir comment va reprendre la saison 2.
Elle a repris. o/