guitare sur la plage

Guitare sur la plage

Ovation

Je suis allé jouer de la guitare sur la plage avec Morgane hier soir : on s’est un peu pelé les miches mais c’était vraiment groovy baby : il est rare d’être avec des gens qui sont en mesure de reconnaître ce que je joue, tout simplement parce qu’ils n’écoutent la même chose ou qu’ils ne l’ont tout simplement jamais entendu.

D’où l’importance d’avoir des parents qui vous éduquent les oreilles dès votre plus jeune âge. Ayant été nourri au Trust, Led Zeppelin ou encore Crosby, Still, Nash and Young (parmi tant d’autres), cela a été un véritable plaisir que de jouer avec Morgane – elle maîtrise le blues et peut jouer The Needle and The Damage Done par Neil Young comme personne ^_^

C’était donc une soirée impromptue bien agréable mais la prochaine fois, il faudra que je m’organise un peu mieux : j’ai d’ores et déjà planqué un pull de rechange dans mon coffre de voiture.

La prochaine soirée unplugged se fera chez moi dans le jardin, sous le palmier. Si vous passez dans le Finistère Sud et si vous vous rappelez la pochette du magnifique album Hotel California des Eagles, et bien n’hésitez pas à vous arrêter, il ne manquera plus que les margaritas pour continuer la soirée en beauté ;-)

Allez, voici un peu d’histoire sur The Needle and The Damage Done, qu’on sache un peu de quoi il retourne :

The Needle and The Damage Done concerne la consommation d’héroïne et ses effets à long terme. Young l’a écrite à propos de Danny Whitten, l’un des membres originaux de son groupe Crazy Horse.

En 1971, Young est parti en tournée et a engagé Crazy Horse et Nils Lofgren comme soutien. Lors des répétitions, Whitten était tellement sous l’effet de l’héroïne qu’il ne pouvait même pas tenir sa guitare.

Young l’a renvoyé, lui a donné 50 dollars pour une cure de désintoxication et un billet d’avion pour Los Angeles. À son arrivée à LA, Whitten a dépensé les 50 dollars en héroïne pure, ce qui l’a tué.

“Un schmilblick s’il vous plaît !”

Je crois que j’ai trouvé le cocktail qui m’embête le plus à préparer : le schmilblick.

Déjà, cela prend un temps fou à faire, rien à voir avec un demi avec un sirop, mais jugez plutôt :

  • un demi-doigt de gin
  • un demi-doigt de triple pêche
  • un demi-doigt de triple banane
  • un demi-doigt de triple pomme
  • un demi-doigt de liqueur de cerise
  • une demi-rondelle d’orange avec des glaçons
  • jus d’orange
  • léger coulis de sirop de fraise
  • une paille

Bref, le pur cocktail de diabétique – la couleur a l’air sympa mais le goût !

Ames sensibles s’abstenir… quand je pense que certains ne jurent que par cela.

Enfin, je commence à prendre le coup de main, un peu trop même vu que certains en redemandent !

Sinon je commence à prendre le pli : j’ai déjà les bonnes bouteilles en main lorsqu’arrivent les habitués donc c’est assez positif dans l’ensemble ;-)

Working boy : Matt the bartender, cocktail, Tom Cruise

Working boy : Matt the bartender

Qui l’eût cru ? Je viens de me trouver un job d’été pile à quelques kilomètres de là où j’habite en Bretagne : je suis barman la nuit dans le seul bar-tabac de Port Manech.

En relisant la phrase précédente, j’imagine que ceux qui me connaissent un peu doivent déjà se tordre de rire par terre : bah oui, la nuit c’est pas vraiment la période de la journée pendant laquelle je suis le plus vif et barman, rien ne m’avait prédestiné à cela.

Mais bon, je m’adapte, cela m’aidera à payer mon loyer de septembre :-)

Je reviens un instant sur comment j’ai obtenu le job. D’habitude, je passe mes vacances sur la plage, je fais du vélo, de la planche à voile, un petit coup de pêche sous-marine, petit barbecue en famille – bref, le stéréotype du touriste de base en grandes vacances.

Je tourne avec 3 t-shirts et un jean déchiré en deux mois et je mets un pull les 3 jours où il pleut (oui, j’ai le micro-climat pile au-dessus de ma maison en Bretagne ^_^). Vous l’aurez compris, j’aime bien ne pas faire grand-chose et me ressourcer lorsque je suis en vacances.

Et cette année, je ne sais pas ce qui m’a pris : je suis entré dans la bar du Rocher vers 15h un mercredi en demandant s’ils avaient besoin de quelqu’un pour tenir le bar. On me dit qu’ils ont déjà quelqu’un mais que je peux toujours écrire mon numéro de téléphone au cas où.

Pas de problème, je lâche mon numéro, sort du bar et part à la plage. Je reviens 3 heures plus tard : un message m’attendait sur le répondeur, me disant de rappeler le Rocher.

Ni une ni deux, je passe mon coup de fil à un futur ami et patron : paf, embauché de nuit pour 39-40 heures par semaine. Incroyable : pas de CV, pas de galères pour faire du porte à porte, pas d’entretien.

Bon évidemment, j’ai dû faire de gros efforts pour m’adapter : d’abord la clope, que je ne supporte pas et qui a empesté mes 3 t-shirts.

Ensuite, les noms des cocktails, tous plus farfelus les uns que les autres : je n’ai jamais, au grand jamais, vu autant de personnes mélanger des sirops à de la bière. Pour moi, Nordiste de souche, c’est une hérésie d’ajouter quoi que ce soit à de la bière alors lorsque mon premier client m’a demandé une bière avec du citror (ce qui, je l’ai appris plus tard, s’appelle un twist), je l’ai regardé avec de grands yeux ronds !

Cela fait maintenant une semaine que je fais cela et pour l’instant je tiens le coup donc je suis assez content. Par contre, le dos et les poumons morflent sérieusement.

Allez, plus que quelques semaines… hé, mais qu’est-ce que je raconte moi !? dans quelques semaines ce sera la rentrée ! ;’-(