It's the one that says "Bad Motherfucker" photo

Pulp Fiction : it’s the one that says “Bad Motherfucker”

My Bad Motherfucker !

Honey Bunny (Amanda Plummer): I wanna go home!

Jules (Samuel L. Jackson): Just hang in there, baby, you’re doing’ great, I’m proud of you and Ringo’s proud of you! It’s almost over. Tell her you’re proud!

Pumpkin (Tim Roth): I’m proud of you Honey Bunny.

Honey Bunny: I love you!

Pumpkin: I love you too Honey Bunny.

Jules : (to Pumpkin) Now. I want you to go in that bag and find my wallet.

Pumpkin: Which one is it?

Jules: It’s the one that says Bad Motherfucker.

(Pumpkin seeks in the bag)

Jules: That’s it! That’s my bad motherfucker. Open it up and take out the money.

(Pumpkin opens the wallet, and takes the cash)

Jules: Count it!

(Pumpkin counts)

Jules: How much is there?

(Pumpkin counts again)

Pumpkin: About fifteen hundred dollars.

Jules: Okay, put it in your pocket, it’s yours. Now with the rest of those wallets and the register, that makes this a pretty successful little score eh?

– From Pulp Fiction

Deux hommes en costume armés de fusils pointés l'un vers l'autre, une scène qui n'est pas sans rappeler l'intervention divine de Pulp Fiction.

Pulp Fiction : “This was divine intervention…”

Shooter: [busting the door, emptying his gun] Die you motherfuckers !!!

[Gun clicks, no ammo left]

[Pause]

[Jules and Vincent look at each other then reply with their guns]

Vincent (John Travolta): [to Marvin] Why the fuck didn’t you tell us somebody was in the bathroom? Slipped your mind? Did you forget that somebody was in there with a goddamn hand cannon?

Jules (Samuel L. Jackson): Did you see the size of that gun right in front of us? It was bigger than him!

[Pauses]

We should be fucking dead man!

Vincent: I know, we was lucky.

Jules: No no no no… that just wasn’t luck.

Vincent: Yeah maybe.

Jules: This was divine intervention. You know what “divine intervention” is?

Vincent: I think so. That means that God came down from Heaven and stopped the bullets?

Jules: That’s right! That’s exactly what it means. God came down from Heaven and stopped these motherfucking bullets.

Vincent: I think it’s time for us to leave Jules.

Jules: Don’t do that! Don’t fucking blow this shit up! What just happened here was a fucking miracle!

Vincent: Chill Jules, this shit happens.

Jules: Wrong! Wrong, this shit doesn’t just happen.

Vincent: Do you want to continue this theological discussion in the car or in a jailhouse with the cops?

Jules: We should be fucking dead my friend! What happened here was a miracle and I want you to fucking acknowledge it!

Vincent: Alright, it was a miracle. Can we go now?

– From Pulp Fiction

The King of Comedy : “ce soir…”

Tiens, je m’aperçois que cela fait un petit bout de temps que je n’ai pas fait de critique music/ciné.

Remédions à cette situation : de temps en temps je me fais un cycle cinéma d’un acteur/réalisateur qui me plaît.

En ce moment, c’est Robert de Niro, souvent dirigé par Martin Scorsese. Hier, je me décide à regarder The King of Comedy, titre traduit en français par La valse des Pantins.

L’histoire peut se résumer à cela : l’histoire se passe à New York dans les années 1980 – Rupert Pumpkin (Robert de Niro) est un trentenaire célibataire habitant chez sa mère qui cherche à aborder son idole, Jerry Langford (Jerry Lewis), l’animateur vedette de shows télévisés du moment.

Ne parvenant pas à ses fins, il décide de le kidnapper avec l’aide de son amie Masha (Sandra Bernhard), aussi fanatique que lui… Extrait :

Honnêtement, j’ai eu du mal à rester éveillé jusqu’à la fin. J’ai rarement vu un tel navet, surtout avec Robert de Niro : le jeu n’est pas franchement fin et les répliques sont tellement surréalistes qu’on finit par en rire nerveusement.

L’extrait ci-dessus est certainement le moment le plus amusant du film, c’est le moment où le présentateur est ficelé et bâillonné sur une chaise, dînant virtuellement avec la fan hystérique.

Amazon Prime Video

Exceptionnellement, j’ai visionné la version française mais je ne pense pas que la version originale y change beaucoup. Par contre, au niveau des costumes… alors là, woohoo, ils ont mis le paquet ! De toutes les couleurs et rien de vraiment classique – cela fait sourire aujourd’hui.

Vivement le prochain film sur la liste.

SAW en famille

SAW Doll

On a regardé Saw en V.O. hier soir en famille, tranquillement installé sur le canapé. Je ne peux vous dire qu’une chose : wow – quelle claque les amis !

Cela faisait une bonne paire d’année que je n’avais pas vu un thriller bien ficellé comme celui-là.

En fait, cela doit remonter à Seven – vieille référence, je sais mais des films comme ça je n’en regarde pas tous les jours non plus.

Je ne vous dévoile rien de l’histoire mais sachez – si vous ne l’avez pas déjà vu – que cela s’adresse plutôt à un public adulte (pensez hémoglobine).

Ce n’est donc pas le film à montrer à votre petite cousine lors d’un babysitting mais si vous êtes plusieurs à vous réunir pour une petite soirée pop-corn près de l’écran cathodique, c’est tout à fait envisageable. ^_^

Pas mal de frissons et de réflexion. C’est le genre de film qui fait parler les gens après le visionnage.

J’ai même noté quelques petites phrases cultes qui pourront faire l’objet de futurs posts dans la catégorie Classics, cela devrait être intéressant à mettre en place une petite base de données de répliques que tout le monde se doit de connaître.

Allez, juste pour le plaisir, je dédicace cette petite phrase à Julia, à prononcer lentement d’une voix rauque :

“I want to play a game…”

Tommy DeVito : “what do ya mean, funny ?” (GoodFellas)

Joe Pesci

Tommy DeVito (Joe Pesci): Oh, oh, Anthony. He’s a big boy, he knows what he said. What did you say? Funny how?

Henry Hill (Ray Liotta): It’s…

Tommy DeVito: What?

Henry Hill: Just… ya know, you’re, you’re funny.

Tommy DeVito: What do ya mean, funny? Let me understand this cause, I don’t know maybe it’s me, I’m a little fucked up maybe, but I’m funny how? I mean, funny like I’m a clown, I amuse you? I make you laugh… I’m here to fuckin’ amuse you? What do you mean funny, funny how? How am I funny?

Henry Hill: You know, how you tell a story, what?

Tommy DeVito: No, no, I don’t know… you said it. How do I know? You said I’m funny. How the fuck am I funny, what the fuck is so funny about me? Tell me! Tell me what’s funny!

Henry Hill: Get the fuck outta here, Tommy!

Tommy DeVito: Ya motherfucker, I almost had him, I almost had him! Ya stutterin’ prick ya! Frankie, was he shakin’?

– From GoodFellas (1990).

Passage en revue des derniers films visionnés

Allez, cela fait un bout de temps que je n’ai pas écrit à propos des films que j’ai regardé dernièrement. Commençons l’un des plus mièvres : Scary Movie 3. Ce n’est pas vraiment le genre de film que je regarde consciemment mais il s’avère que j’étais dans la pièce où il passait. Le film s’attache cette fois à parodier The Ring mais avec beaucoup moins de succès que dans les deux premiers opus. Si on vous donne le choix entre ce film là et un autre, prenez l’autre. Vraiment.

Toujours dans le registre ‘frissons’, je vous conseille également Wolf Creek dont l’action se passe dans l’outback autralien. Je dois avouer que j’ai rarement été aussi tendu en regardant un film et je crois que je ne suis pas prêt de l’oublier ! A voir à plusieurs de préférence.

The Island, très bon film de science-fiction avec Ewan McGregor et Scarlett Johansson sur le thème du clonage humain et des expériences génétiques. A relier avec Gattaca ou Aeon Flux avec Charlize Theron, que j’ai également eu la chance de regarder ce wwek-end. Le scénario d’Aeon Flux est un peu léger, par contre les cabrioles de Charlize sont assez jolies à regarder… Des deux, je conseillerai donc The Island.

Autre film de SF : Immortel avec pas mal de scène en image de synthèses – les décors sont vraiment magnifiques et sont signés Enki Bilal.

Raging Bull. Si vous n’avez pas vu ce film, je vous conseille de le voir au plus vite et en version originale si vous le pouvez. Robert de Niro y incarne le boxeur Jake La Motta, célèbre boxeur des années 1940. Le film a été tourné en noir et blanc par Martin Scorsese et compte pour moi parmi ses meilleurs films, à classer entre Taxi Driver et GoodFellas. Un must.

Jake La Motta : Raging Bull’s opening speech

That\'s entertainment!

In voice-over, Jake La Motta (Robert De Niro) speaks, as the film cuts to La Motta, alone in his dressing room where he rehearses for his nightclub appearance reciting bits of Shakespearean tragedy, wearing a tuxedo and open shirt.

His fantasy of disrobing in the ring presents the film’s recurrent theme of sexual anxiety, violence, fear, and confusion :

I remember those cheers
They still ring in my ears
And for years they’ll remain in my thoughts
Cuz one night I took off my robe
And what’d I do
I forgot to wear shorts.
I recall every fall, every hook, every jab
The worst way a guy could get rid of his flab
As you know, my life was a jab…
Though I’d rather hear you cheer
When I delve into Shakespeare
“A Horse, a Horse, my Kingdom for a Horse,”
I haven’t had a winner in six months (he lights his cigar)…

I know I’m no Olivier
But if he fought Sugar Ray
He would say
That the thing ain’t the ring
It’s the play.
So gimme a stage
Where this bull here can rage
And though I can fight
I’d much rather recite

That’s entertainment !

That’s entertainment.

– From Raging Bull

Utopiales 2005 à Nantes photo

Utopiales 2005 à Nantes

Mon pote Arthur m’a invité jeudi soir aux Utopiales qui se déroulaient à la Cité des Congrès de Nantes, dont le thème cette année tournait autour de l’imaginaire vernien, en hommage à Jules Verne.

Etant passionné de science-fiction, heroic fantasy & fantastique, je ne pouvais pas louper ça.

Arthur m’appelle à 18h sur mon portable : le premier film commence à 18h45. J’attrape mon blouson et je saute dans la voiture à 18h05.

Arrivée dans le parking de la Cité des Congrès à 18h50, je n’avais jamais vu un tel bin’s sur le périphérique, complètement bouché des deux côtés. Humeur pressée puisque le film a déjà commencé.

Arthur m’appelle une nouvelle fois alors que je passe les portes d’entrée de la Cité des Congrès. Je décroche, me dirige d’un pas pressant vers les escaliers, avant de voir les gestes effrénés d’Arthur pour capter mon attention dans le noir.

1er film : Mighty Peking Man (King Wong)

Evelyn Kraft  - Mighty Peking Man (1977)
Mighty Peking Man - 1977

Un remake de King Wong avec une blonde sculpturale qui vit dans la jungle.

Le film est vraiment de série Z avec ses décors en carton pâte, ses dialogues à deux balles et les plans très seventies sur fond de musique sirupeuse.

Certaines scènes sont à mourir de rire : par exemple lorsque la sauvageonne grimpe à l’arbre ou qu’elle s’amuse à porter un léopard sur son dos comme s’il s’agissait d’un chiot !

Et lorsque la sauvageonne quitte sa jungle pour la civilisation, cela n’étonne personne qu’elle se balade entre les buildings avec sa petite tenue de Jane. Incroyable ! =)

Et pourtant, on s’est super bien amusé en regardant ce film : sur les 600 personnes qui devaient se trouver dans la salle, la plupart ont applaudi ou éclaté de rire sur certaines scènes, ce que je n’avais jamais vu auparavant dans un cinéma. Très très bonne ambiance.

Lire la suite

Desperate Housewives : saison 2 lancée !

Non !!! Ne me dîtes pas que mes amis américains ont oublié de me prévenir ! La saison 2 de Desperate Housewives a déjà commencé!

Heureusement qu’ils ont pensé à enregistrer les 4 premiers épisodes qui sont déjà sortis, maintenant il faudrait qu’ils pensent à me les poster (tu la vois bien l’allusion là non ?! ;-)).

Je vais vous dire, cela m’a fait un choc de voir que j’étais à la bourre : j’étais tranquillement en train de vérifier mes favoris pour les mettre à jour lorsque j’ai découvert le lancement de cette fameuse saison 2 que nous autres anglicistes attendions avec la plus grande impatience.

Après le choc vint l’excitation de pouvoir enfin voir la suite de la série que nous avions délaissé en mai/juin si je me souviens bien. On a dû finir cela juste avant le CAPES.

Lire la suite

Mercury Rev : live in Nantes

Mercury Rev

Concert de Mercury Rev hier soir à Nantes : mythique ! Et je pèse mes mots. Je classe ce concert dans mon Top 5 des meilleurs, à côté de celui de Page et Plant.

Il est rare de voir un groupe aussi bien jouer ensemble : c’était plus que de l’harmonie, cela frisait la symbiose fusionnelle.

Au niveau musical, j’ai été surpris de voir que toutes les nuances présentes sur les albums ont été respectées tout en ajoutant le petit quelque chose de plus qui fait que l’on ne se retrouve pas avec un concert similaire à l’album mais à une véritable représentation.

Mercury Rev

Les musiciens ont joué comme des prodiges – je salue ici la performance du bassiste et du batteur dont les performances m’ont littéralement scotché à mon siège : le bassiste (Dave Fridmann), avec son look entre disco et heavy-métal, nous a ravi de licks énormes tout au long du concert et le batteur (Jeff Mercel), d’une pêche incroyable, s’est même mis debout pour taper plus fort au milieu du concert. Tout simplement phénoménal.

Mercury Rev (Jonathan)

Au niveau scénique, une bande vidéo a défilé tout le long du concert, projetant des images et des citations de grands auteurs (Sartre, Gide, Krishnamurti, William Blake, Edith Warton, Yoda, Lao Tseu, Jonathan Levingstone the Seagull…), ce qui a ajouté quelque chose de plus au concert.

Le mélange audio et vidéo a en quelque sorte donné plus de sens à la musique et nous a offert quelques jolies pistes de réflexion sur la vie et le contact avec l’autre.

Le chanteur, Jonathan Donahue, habillé en dandy dans la plus pure tradition britannique, a mené son groupe de main de maître, lâchant à plusieurs reprises sa guitare pour diriger son groupe à la manière d’un chef d’orchestre, dos au public, s’adressant au clavier et au guitariste, connu sous le nom de Grasshopper et qui ressemble un peu à Elvis dans sa manière de saluer le public avec ses deux doigts pointés en avant, tel un pistolero.

Mercury Rev nous a joué pas mal de morceaux de l’album Deserter’s Songs et du petit dernier The Secret Migration et nous a offert deux magnifiques rappels pour conclure sur Goddess on a Highway, l’un de leurs titres les plus rocks.

Le public ne s’y est pas d’ailleurs trompé puisqu’il y a eu trois standing ovations et plusieurs minutes d’applaudissements.

J’ai découvert Mercury Rev en Autralie en 1999 et je suis vraiment heureux d’avoir pu assister à ce concert hier soir.

Si jamais vous avez l’occasion de les voir en concert, n’hésitez pas et foncez. Vous ne le regretterez pas ! ^_^

Sélection musicale : Spoon et Marty Friedman

Spoon - Gimme Fiction

Le dernier album de Spoon, Gimme Fiction (2005), vient de sortir. Comme je ne connaissais pas, j’ai écouté et j’ai vraiment adoré.

Si vous êtes en période creuse en ce moment et que vous avez envie d’écouter un bon petit groupe rock, choisissez celui-là parce qu’il vaut vraiment le coup.

On retrouve plusieurs influences dans cet album qui possède tantôt des accents Who (“Sister Jack”), tantôt un groove et une voix haut perchée que Prince lui-même n’aurait pas reniés (“I Turn My Camera On”).

La chanson qui ressort le plus de Gimme Fiction reste pour moi “The Beast and the Dragon Adored” : mélange subtil de piano et de guitares dissonantes.

Très bonne alchimie pour cet album fait partie de ceux que l’on redécouvre à chaque écoute. Il tourne depuis quelques jours sur ma radio et franchement, on ne s’en lasse pas !

Marty Friedman - Scenes

Scenes (1992), est un album solo écrit et composé par Marty Friedman, le guitariste de Megadeth.

Là aussi, on redécouvre un Marty Friedman bien différent du guitariste solo de Megadeth : l’album a quelques tonalités acoustiques (“Night”), orientales (“Tibet” – “Valley of Eternity” serait parfaite pour une musique de film) suivies d’épopées épiques (“Realm of the Senses”) et toujours des solos à vous couper le souffle (“Angel”) ou et des riff groovy qui vous font dodeliner de la tête en tapant du pied (“Trance”).

Nous sommes donc bien loin de l’univers shred de Megadeth et franchement, cela change tout en gardant un esprit avant tout mélodique et technique à la fois.

Scenes est un donc un bon album que je vous recommande, à placer à côté de Patrick Rondat sur votre étagère.