Trois élèves viennent de m’envoyer leur dissertation de littérature étrangère par email.
C’est le dernier jour des vacances et ils espèrent très certainement que tout sera corrigé et rendu demain…
Fools.
La vie quotidienne de votre professeur d’anglais préféré.
Trois élèves viennent de m’envoyer leur dissertation de littérature étrangère par email.
C’est le dernier jour des vacances et ils espèrent très certainement que tout sera corrigé et rendu demain…
Fools.
Un groupe de chercheurs du Massachusetts Institute of Technology (MIT) et de la New York University (NYU) ont créé une carte interactive de la langue anglaise en utilisant plus de 7,5 millions d’images trouvées sur internet.
Ces images sont triées selon les relations sémantiques entre les mot et, selon les chercheurs, ce projet explore “la relation entre les similarités visuelles et sémantiques”.
Voici ce que cela donne au final :
Chaque pixel de l’image est relatif à un des 53 464 noms communs et représente environ 140 images, donnant les caractéristiques visuelles de chaque mot : cela peut être une image précise, un résumé, une définition. La liste des noms vient de Wordnet.
C’est assez génial je trouve : essayez la carte.
Des archéologues affirment que les restes du corps qui ont été excavés en dessous d’un parking à Leicester le 4 février 2013 appartiennent au roi anglais Richard III.
Le squelette, retrouvé en septembre 2012, présente au niveau de la colonne vertébrale des signes de scoliose, que Richard III avait certainement, et des blessures de guerre qui correspondent aux récits de la mort de Richard III au cours de la Guerre des Deux-Roses.
C’est ce qui a poussé les archéologues à demander des tests plus poussés afin de vérifier son identité.
Les chercheurs de l’Université de Leicester ont donc conduit une série de tests, dont un test de l’ADN extrait d’une dent et d’un os de Michael Ibsen, un descendant actuel de la soeur de Richard III, Anne of York.
Ce test a confirmé la relation génétique entre l’ADN d’Ibsen et celui du squelette. Ces restes sont donc bien ceux de Richard III.
Richard III est né en 1452 et a gouverné l’Angleterre de 1483 à 1485. Son règne se termina par sa mort à la bataille de Bosworth Field, la bataille finale dans la guerre civile anglaise que l’on connait sous le nom de Guerre des Deux-Roses, opposant la maison royale de Lancastre à la maison royale d’York.
La guerre prend fin en 1485, quand le dernier des rois Plantagenêt Richard III d’Angleterre meurt au champ d’honneur, et qu’Henri VII devient roi.
La maison de Lancastre descendait de Jean de Gand, duc de Lancastre et 3e fils du roi Édouard III.
Celle d’York descendait de son frère Edmond de Langley (1341-1402), 4e fils du roi Édouard III, devenu duc d’York en 1385.
L’emblème de la maison de Lancastre était la rose rouge, tandis que celui des York était la rose blanche, ce qui est à l’origine du nom donné a posteriori à ce conflit.
Cette année, je suis aussi au lycée : c’est l’occasion d’inaugurer une nouvelle série de dialogues ! Après Dialogues ZEP et Dialogues with Mister B., voici donc In lycée with Mister B., dédiée au lycée.
Cette semaine, je fais une petite compréhension orale avec mes terminales qui, visiblement, n’ont pas l’air franchement concentrés sur la première écoute globale.
Je leur propose donc – patiemment et avec une certaine gentillesse – de leur rejouer la bande.
Résultat :
Hier, je suis allé sur Facebook et, une fois n’est pas coutume, je me suis loggué sur le chat – ce que je dois faire à peu près une fois par an. Étant donné que tous ceux qui étaient sous MSN ont migré sur Facebook, il y a pas mal de monde connecté en permanence.
Cela ne manque pas, le temps que je lise la liste des connectés, un ancien élève qui avait commenté un de mes statuts récemment m’alpague. Il s’agit de Momo, à qui j’avais eu le plaisir d’enseigner l’anglais en 3ème. On discute d’un peu de tout, de sa vie, de ses études et au final, j’ai eu ça :
Et, bien évidemment, je n’ai aucune idée de quoi il parle : je demande toujours aux élèves de jeter leur chewing-gum donc il n’est pas vraiment possible pour moi d’en avoir un. Bon, pour les fleurs, c’est possible (même si c’est rare hein!).
Je trouve cela drôle que ce soit ça qui soit resté au final. Les élèves ont vraiment de drôles de visions de leurs profs.
Cette année, j’ai une classe de 4ème SEGPA. Avec eux, c’est un peu de la science-fiction. Ensemble, ils sont odieux. Individuellement, ils peuvent être sympathiques.
Hier, j’ai assisté à cette discussion entre deux élèves, Amandine et Ludivine :
Tout simplement hallucinant. “La 4 fromages vient de sortir”, tout simplement après la 3 fromages. Logique.
J’ai mis plusieurs minutes à m’en remettre de celle-là.
Qui dit nouvelle année dit nouveaux dialogues…
On commence par la classe de 6ème dont je suis aussi, accessoirement, professeur principal. Je vous présente Gwendal qui m’a sorti cela un lundi matin alors que l’on se rangeait dans le couloir avant d’entrer en classe :
C’est bien, ça commence très fort cette année. On est tout rassurés de savoir qu’on a un élève qui devient cyclope quand il colle sa montre sur son front…
Hier soir, j’ai été invité par le SNES à assister à l’avant-première du documentaire Tempête Sous Un Crâne de Clara Bouffartigue au cinéma Le Concorde, à Nantes.
Le documentaire nous plonge dans le quotidien d’une classe de 4ème du Collège Joséphine Baker, à Saint-Ouen, aux côtés des enseignantes de français (Alice Henry) et d’arts plastiques (Isabelle Soubaigné).
Alors évidemment, mon regard ne peut pas être tout à fait neutre mais voici ce que j’en retiens : la classe est dure, l’établissement difficile mais on peut clairement voir les trésors de patience des professeurs pour reprendre les élèves et les remettre dans le chemin du cours.
Pas de misérabilisme, pas de stigmatisation, pas de propagande : le rendu est authentique. J’ai beaucoup souri face aux situations de classes auxquelles tout professeur ayant enseigné en ZEP a forcément été confronté.
Avec quelques jours de retard, voici l’état d’esprit de cette rentrée scolaire 2012 :
J’enseigne au collège ET au lycée pour la première fois et cela change vraiment : la préparation des cours demande énormément de temps (je ne m’attendais pas à une telle différence de charge de travail je crois) et il faut pas mal de contenu pour le cours car en lycée, le prof parle beaucoup plus qu’en collège!
Débarquer au lycée, c’est aussi apprendre un nouveau mode de fonctionnement. Le bac change totalement en anglais cette année et mes collègues ne m’ont donné que des terminales. Bizarre, vous avez dit bizarre ? Bref, pour l’instant je m’y fait et j’aime plutôt ça.
Tiens, une fois n’est pas coutume, cet épisode de Very Bad Blagues (diffusé sur Direct8) portant sur les conseils de classe m’a fait rire :
https://www.dailymotion.com/video/x2doypr_saison-2-episode-72-quand-on-fait-un-conseil-de-classe_tv
J’ai trouvé cela plutôt bien senti même si la fin est légèrement loupée : personne ne quitte jamais un conseil de classe à une heure donnée, on sait bien que cela ne finit jamais à l’heure !
Très bien senti le prof de musique… même si j’aurais plutôt vu le prof de dessin à la place.
Cette citation a beaucoup plu à mes élèves cette année :
“When I was 5 years old, my mother always told me that happiness was the key to life. When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.”
― John Lennon
Allez, just for the lulz, une petite vidéo parodique à l’attention de nos chers parents d’élèves :
Parce que oui, il incombe toujours aux parents d’être… parents! Ce n’est pas notre rôle à nous autres, enseignants, d’élever vos enfants.