Voici l’épisode qui clôt la mini-aventure de Cowboy Teacher :
La vie quotidienne de votre professeur d’anglais préféré.
J’ai eu un dialogue un peu plus développé que d’habitude avec quelques élèves il y a quelques jours et il m’est un peu difficile de tout résumer en trois ou six cases.
Du coup, je vais commencer une mini-série (et j’insiste bien sur le “mini”), histoire de que cela rende un peu mieux.
Voici donc la case d’introduction, intitulée “Cowboy Teacher enters the classroom…” ou “these boots are gonna walk all over you” – au choix, étant donné que j’étais partagé.
Tiens, cela faisait un petit bout de temps que je n’avais pas eu de petits dialogues croustillants à partager avec vous.
Évidemment, l’entorse du poignet n’a pas aidé, vu que je n’ai pas vu mes élèves pendant quelques jours. Du coup la reprise a été progressive :
Dans un souci d’apaisement et d’évaluation positive de nos très chers apprenants, voici quelques idées d’appréciations qui pourront vous servir lors d’entretiens avec les parents ou lors de la rédaction du bulletin trimestriel.
On ne devrait donc plus dire :
Hier soir s’est déroulé mon premier conseil en tant que professeur principal. Et je dois vous dire que j’ai adoré !
En fait, lorsque je suis invité à participer à un conseil en tant que spectateur/intervenant, je m’ennuie la plupart du temps, acquiesce machinalement à tout ce qui est évoqué et suis finalement mal à l’aise lorsque je prends la parole. Je n’aime pas prendre la parole devant les collègues.
C’est très étrange d’ailleurs car je peux dire tout et n’importe quoi à mes élèves à l’administration ou aux parents mais j’ai comme une sorte de blocage vis-à-bis des collègues.
Les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement supérieur viennent de lancer un appel d’offres pour assurer une «veille de l’opinion».
En d’autres termes, suivre tout ce qui se dit et s’écrit dans les médias sur les sujets les concernant. Le premier y consacre un budget de 100 000 euros, le second de 120 000 euros.
A l’origine, ce dispositif a été lancé sous l’ère Gilles de Robien alors qu’il n’y avait qu’un seul ministère. Il a été poursuivi par Xavier Darcos (nommé en mai 2007) et par Valérie Pécresse, qui récupère alors l’Enseignement supérieur. L’an dernier, le budget consacré à cette «veille» était déjà de 220 000 euros.
Certains craignent que le ministre cherche à identifier les courants de pensée qui agitent les salles des professeurs afin d’anticiper des mouvements de grogne.
Aujourd’hui un grand classique, déjà évoqué brièvement, auquel j’ai droit chaque année. Les années précédentes, j’avais eu droit à “l’anglais de toutes façons ça sert à rien”.
Cette année, “l’anglais ça pue sa mère”.
J’ai un peu changé mon angle d’attaque.
En voilà une semaine qui démarre sur les chapeaux de roue ! Voici le dernier dialogue auquel j’ai eu droit aujourd’hui :
Voici une petite reprise/parodie d’Antisocial de Trust par les Fous d’Infos (émission qui passe le matin sur la radio Rire et Chansons).
Le texte est bien repris avec quelques bons mots qui claquent pas mal et réactualisé sauce Kévin-rock-guitariste-dans-sa-chambre…
Et je dois bien vous avouer que les quelques hurlements-beuglements du gars derrière me font littéralement pleurer de rire !