Les raisins de la colère, c’est le titre du post d’aujourd’hui. En fait j’hésitais entre “lâche-moi la grappe” (un peu déplacé dans cette colonne) et “pour faire les vendanges, il faut avoir un grain”. Je sais c’est pathétique comme entrée mais je passe 8 heures par jour à cueillir du raison au sud de Nantes alors forcément… Et bien les vendanges c’est quand même bien physique ! Honnêtement, ce n’est pas du tout l’idée que je m’en faisait : il n’y a pas de réelle communication entre les différents membres de l’équipe pendant la cueillette car chacun essaie de finir son “rang” le plus vite possible. Je ne parle pas des coupures multiples dont la dernière au petit doigt risque de m’empêcher de jouer de la guitare pendant un petit moment…
Le meilleur moment reste sans aucun doute le repas avec tous les membres, histoire de faire connaissance en faisant tourner les bouteilles offertes par les viticulteurs. Leçon à retenir : l’après-midi passe beaucoup plus vite après 3 verres de rosé.
J’allais oublier de mentionner le nouveau registre de langue à adopter lors des vendanges : un vulgaire seau devient un “baquet”, une poubelle (noire ou marron) de 80 litres est un “portoir” et le sécateur de base s’appelle une “vendangette”. Ouais, enfin ils peuvent appeler ça comme cela leur chante, pour moi une poubelle reste une poubelle.