Chaque matin, pour me rendre au boulot, je traverse Clichy-sous-Bois en voiture.
Or, depuis la rentrée scolaire des enseignants, soit depuis le 3 septembre 2007, il y a un feu tricolore hors d’usage, qui clignote orange.
N’étant pas là pendant les vacances, j’assume qu’il est tombé en panne au tout début du mois de septembre. Mais cela date peut-être de juillet ou août, allez savoir !
Bref, au fil des jours, puis des semaines, puis des mois, je me suis habitué à ce feu qui ne fonctionne pas : ralentissement au niveau du carrefour, coup d’oeil à droite pour respecter la règle de la priorité à droite, relance. Cela devient routinier. Habitudinaire.
Au départ je me demandais pourquoi ce feu n’était pas réparé. Cela m’ennuyait, dérangeant un peu l’ordre de mon univers d’asphalte.
Ensuite, je me suis mis à calculer le nombre de jours écoulés entre la date actuelle et mon constat initial de la panne.
Cela me faisait sourire – “on ne voit ça qu’ici !”, m’esclaffais-je en me tapant la cuisse d’une main, l’autre tenant le volant.
Et puis progressivement, je n’ai plus fait attention à cet intermittent lumineux, navigant dans la routine du matin embrumée de pensées éparses. C’est fou comme l’on s’habitue aux choses jusqu’à les oublier.
Et bien cette semaine, ce feu a été réparé. Après des mois en orange, je l’ai rouge !
Systématiquement. Matin et soir. Encore un bel exemple de la loi de Murphy.
Tu vois ? Maintenant, tu te plains parce qu’il est rouge ! There is no pleasing you :))
C’est vrai – et éternel insatisfait de surcroît !! ;-)))
Pour avoir placé le terme “m’esclaffais-je”, tu marques un point en tous cas.
Un seul point ? T’es dure !
Ok, et moi j’assume que cette phrase n’est pas correcte…
C’est une anacoluthe… pour changer un peu.