La théorie de l’échange

La théorie du libre-échange insiste sur les bienfaits de l’ouverture sur l’extérieur. Elle est en réaction au mercantilisme.

Depuis 1945, le libre-échange n’a cessé de progresser et d’entraîner le développement du commerce mondial. Pourtant lorsque l’activité économique ralentit, le protectionnisme s’installe.

I – Les analyses théoriques de l’échange international ou les théories du libre-échange

A – La théorie des avantages absolus

C’est la théorie d’Adam Smith (1723-1790), théoricien du libre-échange et auteur de la Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776).

Sa théorie veut que chaque pays se développe dans les productions où il dispose d’un avantage absolu, i. e. dans la production d’un bien pour lequel son coût de production est inférieur (= sa production par unité de facteur supérieure) à celui des pays avec lesquels il commerce : un pays a intérêt à produire davantage qu’il ne consomme, afin d’exporter le surplus et d’importer des biens que d’autres pays produisent mieux que lui.

B – La théorie des avantages comparatifs

David Ricardo (1772-1823) est un économiste libéral classique et un libre-échangiste. Il est l’auteur du Principe de l’économie politique et de l’impôt (1817).

Ricardo va compléter la théorie de Smith en se posant la question suivante : que se passe-t-il si un pays ne possède aucun avantage absolu ? Selon Smith, sa production va être nulle.

Ricardo énonce la théorie des avantages comparatifs : tout pays a intérêt à être libre-échangiste même si un pays a un avantage absolu sur tous les autres pays dans tous les domaines.

Le pays se spécialise dans la production où il possède un avantage relatif, i. e. là où il est relativement le meilleur ou le moins mauvais. Il faut savoir renoncer à ses avantages les plus faibles pour tirer parti de ses avantages les plus forts.

Par exemple, un pays A (l’Angleterre) va se spécialiser dans la production de tissus alors qu’un pays B (le Portugal) se spécialisera dans la production de vin : les deux pays s’échangent leurs produits et la Division Internationale du Travail (DIT) améliore la situation de tous les pays.

Selon Ricardo, la production des tissus devrait se faire en Angleterre, même si leurs coûts de fabrication sont plus bas au Portugal. Il s’agit d’un avantage comparatif et non absolu, du plus grand avantage (avantage le plus grand en matière de productivité du travail) ou du plus petit désavantage (même les pays n’ayant pas d’avantage absolu participent à la spécialisation et donc au développement).

Un pays a donc intérêt à importer un produit même s’il peut bel et bien le produire localement à un coût inférieur. Les pays se spécialisent dans la production des biens qu’ont un coût relatif plus faible par rapport aux autres biens.

Critiques :

  • les pays industrialisés (PI) produisent des biens à haute valeur ajoutée alors que les biens des pays en développement (PED) sont à faible valeur ajoutée : détérioration des termes de l’échange.
  • une spécialisation trop poussée entraîne une dépendance.
  • en cas d’évolution de la demande, le problème de la reconversion peut apparaître.

II – Les origines de l’avantage comparatif

A – La théorie de la dotation en facteurs de production ou modèle HOS

Cette théorie est aussi appelée modèle HOS car elle a été trouvée par Heckscher et Ohlin puis complétée par Samuelson.

L’origine de l’avantage comparatif vient de l’abondance ou de la rareté relative des divers facteurs de production dont sont dotés les pays.

Comme Ricardo, ces auteurs supposent l’immobilité internationale des facteurs de production.

B – La théorie du cycle du produit de Vernon

L’avantage comparatif a pour origine la recherche qui produit l’innovation et la demande du marché interne. Vernon combine l’évolution de la nature du produit avec les évolutions de son commerce international. Il existe différentes phases :

1ère phase : pas de commerce international : produit fabriqué et consommé dans le pays d’origine

2ème phase : développement des exportations avec ses partenaires : extension du marché du producteur dans les autres PI. Le prix baisse.

3ème phase : banalisation du produit. Il devient intensif en main d’oeuvre et sera donc fabriqué dans les PED où la main d’oeuvre est moins chère (délocalisation).

La théorie de Vernon met l’accent sur la mobilité des facteurs de production.

C – La théorie de la demande représentative de Linder

L’avantage comparatif a pour origine l’importance de la demande interne du produit exporté. Il faut que la dotation en facteurs de production soit identique partout.

Explications

Le commerce ne peut se développer que s’il n’existe que peu de différences entre le niveau de vie et le niveau des salaires des pays. Un pays exporte plus facilement le produit pour lequel il a une demande forte.

Notons que plus les pays sont semblables, plus ils font du commerce entre eux et plus ce commerce porte sur des produits comparables. L’essentiel du commerce mondial s’effectue entre PDEM.

Les échanges entre les pays sont surtout des échanges intra-branches (échanges de biens) appartenant à la même catégorie. Les produits échangés ne sont pas totalement identiques (marque, forme…). Pour Linder, le commerce est entravé lorsque les niveaux de vie sont différents.

Synthèse

L’échange international est constitué de 2 composantes :

  • les échanges entre PI : échanges intra-branches
  • les échanges entre PI et PED : échanges inter-branches (théorie de Ricardo)
AuteursOrigine de l’avantage comparatifCourant théorique
HOS– La différence de dotation en facteurs de production
Néo-classique : complète l’analyse de Ricardo
VERNON– Innovation
– Importance du marché interne (Demande)
Rupture avec Ricardo : le capital est mobile
LINDER– Demande pour le produit exporté
– Dotation en facteurs de production identique
Critique de HOS. Courant keynésien (demande).

III – La Division Internationale du Travail (DIT)

La Division Internationale du Travail (DIT) est la spécialisation des pays qui participent au commerce international.

L’ancienne DIT a duré jusqu’aux années 1960 : elle concernait l’échange de produits manufacturés contre des produits primaires (complémentarité entre PI et PED).

L’ancienne DIT a été remise en cause car les PI exportaient des produits à haute valeur ajoutée (HVA) alors que les PED exportaient des produits manufacturés à faible valeur ajoutée : il n’y avait plus de complémentarité. Le seconde DIT est aussi remise en cause :

  • les NPI concurrencent les PI (produits HVA)
  • les flux Nord / Nord se développent (entre PI) : échanges intra-branches
  • commerce intrazone (régionalisation)

L’ancienne DIT n’a cependant pas disparu : les PMA (Pays les Moins Avancés) exportent toujours des produits de base.

IV – L’avantage comparatif est dynamique ou les dynamiques des spécialisations

L’insertion dans les échanges internationaux nécessite d’être compétitif. La compétitivité est l’adaptation permanente de l’appareil productif.

Au milieu global, les nations les moins bien placées dans la compétition internationale sont confrontées à un problème de contrainte extérieure.

A – La compétitivité

La compétitivité est la capacité à maintenir et à accroître sa part de marché. Elle peut être interne ou externe :

  • compétitivité externe : position des entreprises sur les marchés.
  • compétitivité interne : partage de la demande interne entre producteurs nationaux et étrangers.

Comment peut-on être compétitif ?

1 – L’avantage est à renouveler constamment

Par l’innovation, les entreprises créent sans cesse de nouvelles sources de spécialisation et les nations les plus dynamiques qui engendrent ou attirent ces entreprises peuvent remettre en cause tous les avantages acquis antérieurement par les anciens PI.

2 – La compétitivité-prix

Traduit la capacité à proposer sur le marché des produits à des prix inférieurs à ceux de ses concurrents.

Les facteurs expliquant la compétitivité-prix sont les coûts salariaux, le prix des Capitaux Investis (CI), les coûts de l’amortissement du capital, le comportement de marges des firmes et le taux de change, la taille des entreprises, l’exploitation des économies d’échelle, la présence d’équipements performants.

3 – La compétitivité structurelle

Capacité à imposer ses produits indépendamment du prix. La compétitivité structurelle dépend de critères fixes : la différenciation des prix, la qualité, le SAV, la souplesse d’exploitation, la marque, le respect des délais.

B – La contrainte extérieure

La contrainte extérieure est la dépendance d’une économie à l’égard des autres économies. Un pays contraint est un pays dont les marges de manoeuvre sont réduites. Les indicateurs de la contrainte extérieure concernent le commerce extérieur :

  • solde de la balance commerciale : X – M
  • taux de couverture des importations : ( X / M ) * 100
  • propension d’un pays à importer : ( M / PIB ) * 100
  • propension d’un pays à exporter : ( X / PIB ) * 100
  • degré d’ouverture : ( ( ( X + M ) / 2 ) / PIB ) * 100

La contrainte extérieure est aussi fonction des rapports de domination existant entre les pays.

V – Le libre-échange et ses conséquences

A – Définition

C’est le libéralisme appliqué au commerce international. C’est l’absence d’entraves à la circulation de marchandises, de services et de capitaux.

B – Les arguments en faveur du libre-échange

Un facteur d’expansion économique : lien étroit entre croissance économique interne des pays et essor des échanges.

Les arguments de Smith et de Ricardo : ils ont vu les bienfaits du libre-échange.

Tous les pays ne disposent pas de ce qui leur est nécessaire pour produire et vivre : besoins de matières premières, de technologies (PED).

La demande étrangère est un moyen d’écouler la production : les PI ont des entreprises tournées vers l’exportation, les PED ont un développement extraverti (orienté vers l’exportation car la demande interne est insuffisante).

Le libre-échange élargit les marchés : le commerce extérieur permet de bénéficier de la production en grandes séries (production de masse = économies d’échelle = baisse des prix). Le marché possède alors une dimension plus importante.

Le libre-échange favorise la concurrence : les entreprises doivent innover, se moderniser, s’adapter, augmenter la productivité, investir, i. e. être compétitif et s’orienter vers les secteurs les plus performants.

Le libre-échange entraîne une diversification de la consommation : voitures allemandes, japonaises…

Le libre-échange favorise la bonne entente entre les pays : c’est un instrument de pacification selon Ricardo.

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C – Les limites du libre-échange

Le libre-échange rend fragiles les économies des pays concernés car les pays deviennent interdépendants et les déséquilibres conjoncturels se transmettent d’un pays à un autre. La hausse du prix du pétrole en 1973 a importé l’inflation en France.

La concurrence peut entraîner la fermeture des entreprises les moins rentables : ces entreprises ne peuvent pas s’adapter à l’évolution de la demande mondiale.

Pour les PED, la concurrence peut entraîner la ruine de leur économie traditionnelle et entraver leur développement.

Pénétration sur le marché national de produits étrangers (compétitivité interne).

Le libre-échange favorise souvent les pays dominants (selon les Tiers-Mondistes) :

Le libre-échange n’assure pas toujours le développement harmonieux de tous ceux qui participent à ces échanges.

Toutes les spécialisations ne se valent pas : la DIT n’est pas équilibrée.

La détérioration des termes de l’échange.

VI – Le protectionnisme et ses conséquences

A – Définition

C’est la protection du marché national. Un pays se protège de la concurrence étrangère par différents moyens.

B – Comment se manifeste le protectionnisme ?

La protection tarifaire : droits de douanes ( Barrières Tarifaires: BT ) : les marchandises importées coûtent plus cher.

Les quotas et contingentements : limitation des produits étrangers

Les barrières non tarifaires (BNT) ou “protectionnisme rampant” :

  • normes techniques ou industrielles (sécurité)
  • labels de qualité
  • normes sanitaires (cd. vache folle dans les années 1990)
  • réglementations administratives

Toutes les pratiques contraires au libre-échange :

  • le dumping : vendre moins cher dans les autres pays que dans son propre pays.
  • les subventions aux exportations : exemple de l’agriculture

C – Les arguments en faveur du protectionnisme

Le protectionnisme éducateur de Frederic List (1789-1846) consiste à protéger les industries naissantes de la concurrence étrangère. On parle de protectionnisme offensif. Le protectionnisme éducateur doit être limité aux entreprises jeunes provisoirement, le temps qu’elles deviennent viables. Il existe des obstacles :

  • l’inexistence dune main d’oeuvre qualifiée
  • les habitudes prises par les consommateurs
  • l’insuffisance des économies d’échelle
  • l’insuffisance des économies externes, absence de communication

Le protectionnisme défensif de Nicolas Kaldor préconise la protection de l’industrie dans sa vieillesse. Le protectionnisme est nécessaire à cause des difficultés engendrées par la crise et pour faciliter la reconversion des secteurs en déclin.

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D – Les limites du protectionnisme

[Voir les arguments en faveur du libre-échange].

Le protectionnisme de rétorsion : réaction des pays victimes du protectionnisme (oeil pour oeil).

Le protectionnisme de Jules Méline est un type défensif de conservation sociale. Il s’agissait d’élever les Tarifs Méline pour protéger l’agriculture française et satisfaire les revendications de la classe paysanne. La conséquence fut l’affaiblissement du pays par manque d’innovations.

VII – L’organisation du libre-échange : GATT puis OMC

A – Origine et définition

Le GATT (General Agreement on Tariffs and Trade) est signé à Genève en 1947 par 23 PI et PED. C’est un code de bonne conduite et un code de référence pour les échanges internationaux. Le GATT organise des Négociations Commerciales Multilatérales (NCM) aussi appelées “rounds”.

B – Objectifs

Le GATT cherche à promouvoir le libre-échange par l’abaissement progressif des droits à la douane (lors de grands “rounds”) et l’interdiction de pratiques discriminatoires et des barrières non tarifaires.

Son objectif principal est le bénéfice des gains du libre-échange (théorie des avantages comparatifs). Il réglemente les désaccords entre les pays membres et organise les rounds ; il lutte contre le protectionnisme.

C – Principes et exclusions

La Clause de la Nation la Plus Favorisée (CNPF) prévoit que toute négociation tarifaire entre deux membres doit être étendue à tous les autres. Interdiction des quotas, du dumping, des subventions à l’exportation.

D – Les rounds

Résultats de l’Uruguay Round (1986-1993) :

  • baisse des tarifs douaniers
  • baisse des barrières non tarifaires
  • élargissement du nombre de produits
  • hausse du nombre de parties contractantes

Ce fut une négociation très longue qui vit la naissance de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).

E – L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC)

L’OMC est l’Organisation Mondiale du Commerce, signée à Marrakech en avril 1994 et qui est entrée en vigueur le 1er janvier 1995.

L’OMC n’est pas un accord tout court, il fait l’objet de législations appliquées par des institutions internationales (comme le Fond Monétaire International, le FMI par exemple).

L’ORD, l’Organe de Réglement des Différents, est chargé de régler les conflits commerciaux.

Aujourd’hui, tous les pays membres sont mis sur le même pied d’égalité juridique. L’émergence de l’OMC a vu la création d’un véritable droit du commerce international.

Pour respecter les règles du commerce international, l’ORD dispose de pouvoirs réels. Les compétences de l’OMC se sont élargies à de nombreux domaines (services, droits de la propriété intellectuelle). La création de l’OMC marque une avancée vers le multilatéralisme.

Matt

Enseignant-chercheur passionné, Matt Biscay se spécialise dans la littérature et la civilisation anglo-américaine, ainsi que la didactique de l'anglais. Titulaire d'un diplôme de l'Université de Cambridge, il met son expertise au service des étudiants en LLCER anglais.
Ses recherches et son enseignement visent à approfondir la compréhension des cultures anglophones et à développer des approches pédagogiques innovantes. Alliant rigueur académique et ouverture d'esprit, il s'efforce de transmettre non seulement des connaissances, mais aussi une passion pour l'exploration intellectuelle et culturelle du monde anglophone.

24 pensées sur “La théorie de l’échange”

  1. Je ne comprends pas en quoi le dumping s’oppose au libre échange… Quel est l’intérêt de vendre les produits moins cher à l’international que dans son propre pays?

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    • le dumping est une entrave au libre échange. le fait de vendre moins cher à l’international permet à l’entreprise de profiter du marché dans lequel elle se trouve ce aura pour conséquence la chute de la demande des produits locaux qui seront plus cher en faveur des produit appliquant le dumping. Donc baisse de la demande,augmentation du chômage et appauvrissement des producteurs locaux.

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  2. pour ammar
    vous avez mal pensé le pays qui produit les biens moins cher les vends dans le paysméme et a l’exérieur comme ce pays c le meilleur produceur de ces biens il les vends a qui les demandent

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  3. Bonjour Ahmar,

    L’intérêt de vendre les produits moins chers à l’international est de conquérir un nouveau marché. Cela permet de mieux se placer que les produits nationaux et d’acquérir une nouvelle clientèle dans le pays visé.

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  4. Selon les libéraux, oui. Par contre, il faut relire les limites du libre-échange : la concurrence peut tuer les entreprises les moins performantes et détériorer les termes de l’échange entre pays développés et pays en développement.

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  5. vendre ses produits à des prix bas par rapport au concurrents étrangers, est une forme de la compétitvité-prix. En d’autres termes, puisque ton prix sera moindre, la demande sur ton produit sera importante.
    en fait, le dumping est causé par, le plus souvent, des subventions. donc ces subventions rendent moindre le coût supporté pour produire le produit exporté et donc un prix plus compétitif.
    cependant, pour certains types de biens, le prix bas est souvent un signe de mauvaise qualité. (pour les biens de luxes par exemple)

    bonne chance

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  6. @AHMAR : Quel est l’intérêt de vendre les produits moins cher à l’international que dans son propre pays ?
    L’économie d’un pays repose sur le libre-échange (commerce international). Il se spécialise parfois au niveau d’un produit (primaire ou manufacturé).il arrive tres souvent que la production nationale de ce pays soit excédentaire, d’où la nécessité d’exporter…l’exportation est aussi un moyen d’accéder à la mondialisation et de gagner des parts de marché à l’étranger.

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  7. @tiss : non le protectionnisme permet de conserver des parts de marché…il peut exister un accord entre deux pays comme la France et la Chine concernant le textile. Le protectionnisme ne ralentit que tres peu le libre échange, parfois pr des raisons de sécurité et d’hygiène (les jouets provenant de Chine nécessitant des normes)

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  8. Quels sont les avantages des pays Africains dans le marché international? Ceci dans le cadre de concurrence pure et parfaite qui le caractérise . Est – ce que les économies dominantes sont-elles à même de libéraliser; au mieux de satisfaire la libre entrée libre sortie aux économies dominées,

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  9. C’est assez interssant d’échanger de telles informations. Cela est bénéfique pour des gens comme nous qui ne maîtrisons pas les termes économiques. Mais c’est qui un SWAP et comment ça fonctionne? Merci à tous!

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  10. Le swap (de l’anglais to swap : échanger) ou l’échange financier (J.O. du 31 janvier 1990) est un produit dérivé financier. Il s’agit d’un contrat d’échange de flux financiers entre deux parties, qui sont généralement des banques ou des institutions financières.

    Les quatre contrats les plus courants sont :

    * le swap de taux d’intérêt standard, taux fixe contre taux variable, (en anglais : plain vanilla interest rate swap) qui échange les intérêts d’un prêt ou dépôt notionnel à taux variable contre des intérêts à taux fixe

    * le swap de devises (Cross Currency Swap ou Currency Interest Rate Swap), par lequel on échange des taux d’intérêt à moyen ou long terme libellés dans deux devises différentes ;

    * le credit default swap, qui échange de la protection sur le risque de crédit d’un émetteur d’obligations contre des versements périodiques et réguliers pendant la durée du swap ;

    * le swap sur matière première, qui échange un prix fixe, déterminé au moment de la conclusion du contrat, contre un prix variable, en général calculé comme la moyenne d’un indice sur une période future.

    Le premier swap de taux d’intérêt en plusieurs devises (en anglais : cross-currency swap, en français on dit « swap de devises », à ne pas confondre avec les swaps de change) à recevoir une vaste publicité fut une opération arrangée en 1981 par Salomon Brothers entre IBM et la Banque mondiale. Assez rapidement après, au cours des années 1980, les banques d’investissement ont commencé à traiter la partie taux d’intérêt de tels swaps pour leur propre compte, entre elles et face à leur clientèle, ce qui a donné lieu au marché des swaps de taux d’intérêt standards, taux fixe contre taux variable. Celui-ci a cru de manière exponentielle, jusqu’à devenir le deuxième plus actif marché de taux du monde, juste derrière celui des principaux emprunts d’État (USA, Allemagne, Japon, France, Grande-Bretagne, Italie, etc.). Il sert de référence aux marchés de la dette des entreprises, des collectivités locales et de la plupart des pays souverains.

    La formidable dynamique des marchés de swaps est double :

    * pour une banque, elle réside dans ce qu’il n’y a pas d’échange de capital, seulement l’échange de flux d’intérêt. Dans le cas d’un swap de taux d’intérêt, il s’agit donc d’un prêt débarrassé de l’essentiel de son risque de crédit. Des appels de marges ou des dépôts de collatéral en garantie peuvent même le faire presque totalement disparaître, et le swap devient alors pur taux d’intérêt, réductible à ses coefficients d’actualisation (en anglais : discount factors) et donc fongible. Une banque peut alors gérer de façon centralisée des myriades de swaps et autres produits de taux taillés sur mesure pour les besoins particuliers de sa clientèle.

    * pour une entreprise, ou pour une institution financière, le swap permet de modifier les caractéristiques d’actifs financiers, par exemple de taux fixe en taux variable, sans les sortir du bilan et sans encourir les conséquences fiscales ou comptables d’une telle sortie. On superpose ainsi un produit hors bilan, le swap, à un actif existant.

    (via)

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  11. Merci pour ton site qui m’aura bien aidé dans mes révisions !
    Vraiment très intéressant et expliqué simplement en même temps.

    Reply
  12. merci pour le site je suis en plein revision pour le module “theories du commerce international ” et je galere un peu si vous pouvez me donner quelques astuces….. merci

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  13. I – Les analyses théoriques de l’échange international ou les théories du libre-échange
    A – La théorie des avantages absolus….

    ce n’est pas Adam Smith qui donne cet exemple de deux pays A et B, en l’occurence l’Angleterre et le Portugal, qui s’échangent du vin et du tissu. Cet exemple nous vient de Ricardo… à déplacer donc dans la partie B – La théorie des avantages comparatifs…

    il a raisonné que la production des tissus devrait se faire en Angleterre, même si leurs coûts de fabrication sont plus bas au Portugal. Il s’agit d’un avantage comparatif et non absolu, du plus grand avantage (avantage le plus grand en matière de productivité du travail) ou du plus petit désavantage (meme les pays n’ayant pas d’avantage absolu participent à la spécialisation et donc au développement)

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  14. Bonjour,
    tu n’as pas citer la théorie de Prébisch,
    pourrais-tu tout de même m’expliquer sa
    théorie sur la dégradation des terme de
    l’échange je n’ai pas tout bien saisis.

    Merci d’avance pour votre réponse,
    PS : votre site est très bien organisé,
    il m’aide grandement à mes révision du bac !

    Reply
  15. je voudrais comprendre convenablement quels sont les avantages qu’un pays peut tirer en situation de concurrence imparfaite et économies d’échelles, alors que le monopoleur ne réalise son profit qu’au point de rencontre entre la recette marginale et le coût marginal?

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