Je boycotte les fast-foods. Fini. Terminé. Over. Je viens de voir SuperSize Me et cela confirme mes craintes : les suceurs de sang capitalistes veulent notre peau. En fait, je crois qu’il l’ont toujours voulu : moins il y a d’invités et plus il y a de gâteau. En même temps, ils ont besoin de nous – pauvres consommateurs – afin d’écouler leur production et de faire de jolis profits, qu’ils accentueront encore en licenciant à la pelle. Dualité paradoxale de ce monde de merde. C’est l’illustration même du parasite : il a besoin d’un hôte pour vivre et doit puiser dans les réserves offertes sans aller jusqu’à le tuer, la mort de l’hôte signifiant sa propre mort.
Demain je fais un footing pour éliminer le Chnickers glaché (oui, c’est froid) que je me suis enfilé avant le début du film. Vraiment. J’ai même préparé mes baskets au pied de l’escalier, c’est dire.
Self-note : penser à éviter les baskets pour ne pas se rétamer sur la première marche avant de déjeuner.