Country-Killer v1.0

Je parlais hier de bannir des pays en fonction de leur adresse IP et j’ai écrit un script nommé Country-Killer qui permet d’interdire l’accès à certaines pages d’un site en utilisant la base de données Ip-to-country qui est disponible sous licence GPL.

C’est ce que j’utilise sur certaines pages sensibles de mon site.

Le seul problème c’est que l’on se base sur l’adresse IP qui peut être modifiée à volonté, par exemple si l’on utilise un proxy comme protection.

Maintenant, combien de personnes utilisent un proxy élite ? Sûrement pas ceux qui viennent d’acheter leur PC de noël en grande surface…

Mail-it Now! Upload2Server v1.5

Mail-it Now! Upload2Server v1.5 est sorti aujourd’hui. Le champ reply-to est désormais renseigné automatiquement et les commentaires permettant le paramétrage du script ont plus que doublé, ce qui devrait faire baisser le nombre de demandes de support pour la version gratuite de quelques unes par mois à zéro ;-). Le script marche très bien et vient de passer la barre des 50 000 téléchargements donc je suis assez content. Par contre, je ne vois pas ce que je pourrais bien ajouter de plus dans les prochaines versions, une image codée et un champ de sécurité à remplir ou la possibilté de bannir une adresse IP ou un pays peut-être.

Nouvelle lectrice (or whatever)

J’ai découvert aujourd’hui notre nouvelle lectrice d’anglais : il s’agit de la personne anglophone chargée de nous donner des cours de conversation. Je dis “la personne” parce qu’elle ne s’est pas présentée, un comble pour quelqu’un chargé de la communication. Passons. Là où je suis un peu plus critique c’est qu’elle fait des fautes en anglais alors qu’elle est américaine. Plus le fait qu’elle ajoute des “or whatever” à la fin de chacune de ses phrases, ce qui donne une impression d’incertitude totale à l’issue de l’exposé. Maintenant tous les membres de mon groupe ont choppé le truc et le cours n’est plus qu’une juxtaposition de whatever.

Oui, je le confesse, je regrette Kate – ma lectrice préférée de l’année dernière – qui elle avait les brains et les looks. Je me rappelle encore notre petit jeu de séduction lors de ses cours… Sigh

Don’t ever SuperSize me again

Je boycotte les fast-foods. Fini. Terminé. Over. Je viens de voir SuperSize Me et cela confirme mes craintes : les suceurs de sang capitalistes veulent notre peau. En fait, je crois qu’il l’ont toujours voulu : moins il y a d’invités et plus il y a de gâteau. En même temps, ils ont besoin de nous – pauvres consommateurs – afin d’écouler leur production et de faire de jolis profits, qu’ils accentueront encore en licenciant à la pelle. Dualité paradoxale de ce monde de merde. C’est l’illustration même du parasite : il a besoin d’un hôte pour vivre et doit puiser dans les réserves offertes sans aller jusqu’à le tuer, la mort de l’hôte signifiant sa propre mort.

Demain je fais un footing pour éliminer le Chnickers glaché (oui, c’est froid) que je me suis enfilé avant le début du film. Vraiment. J’ai même préparé mes baskets au pied de l’escalier, c’est dire.

Self-note : penser à éviter les baskets pour ne pas se rétamer sur la première marche avant de déjeuner.

Star Wars Logo

Star Wars en DOS mode

Allez je ne résiste pas à l’envie de vous faire partager l’épisode 4 de Star Wars version… ligne de commande !

Et oui, pour une version DOS, cliquez sur :

telnet towel.blinkenlights.nlCode language: CSS (css)

On ne reste pas deux heures dessus mais saluons la prouesse technique.

Les raisins de la colère

Les raisins de la colère, c’est le titre du post d’aujourd’hui. En fait j’hésitais entre “lâche-moi la grappe” (un peu déplacé dans cette colonne) et “pour faire les vendanges, il faut avoir un grain”. Je sais c’est pathétique comme entrée mais je passe 8 heures par jour à cueillir du raison au sud de Nantes alors forcément… Et bien les vendanges c’est quand même bien physique ! Honnêtement, ce n’est pas du tout l’idée que je m’en faisait : il n’y a pas de réelle communication entre les différents membres de l’équipe pendant la cueillette car chacun essaie de finir son “rang” le plus vite possible. Je ne parle pas des coupures multiples dont la dernière au petit doigt risque de m’empêcher de jouer de la guitare pendant un petit moment…

Le meilleur moment reste sans aucun doute le repas avec tous les membres, histoire de faire connaissance en faisant tourner les bouteilles offertes par les viticulteurs. Leçon à retenir : l’après-midi passe beaucoup plus vite après 3 verres de rosé.

J’allais oublier de mentionner le nouveau registre de langue à adopter lors des vendanges : un vulgaire seau devient un “baquet”, une poubelle (noire ou marron) de 80 litres est un “portoir” et le sécateur de base s’appelle une “vendangette”. Ouais, enfin ils peuvent appeler ça comme cela leur chante, pour moi une poubelle reste une poubelle.

Vieilles Charrues 2004 : le dimanche

Un dimanche décevant cette année je trouve, cela doit être la fatigue… J’ai bien aimé Lhasa qui a chanté en français, anglais et espagnol.

IAM m’a déçu : sans être vraiment fan, j’espérais (tout comme une bonne majorité de la foule) entendre “Je danse le MIA”. Raté ! Et ben oui, ils l’ont pas faite alors que c’est quand même leur tube majeur.

Kings of Leon possède un bon guitariste solo, dommage que le reste des chansons ne suivent pas.

Enfin Muse, j’ai assisté aux 5 ou 6 premières chansons, soit la meilleure partie du concert : trop de distorsion tue la distorsion…

Je suis vraiment crevé là… ça doit être à cause de toute cette fumée bleue/verte que j’inhale passivement depuis 3 jours.

Petite anecdote : je viens de faire la connaissance d’un groupe de malades qui s’amusent à faire des vols planés sur les tentes des autres.

Arrivant in extremis devant ma tente (avant le saut) j’eus le plaisir de retourner le gars moi-même d’une bonne droite. Non mais on va quand même pas se laisser démolir notre tente sans rien dire hein !

Vieilles Charrues 2004 : le samedi

Jim Murple Memorial

Un bon concert pour ceux qui aiment le jazz. Ma mère aurait adoré. La chanteuse portait une robe à pois et avait une pêche d’enfer.

Paul Personne

Mon coup de cœur. Non content d’avoir tous ses albums, il fallait absolument que je le voie de près. Il a enchaîné ses tubes et quelques unes de ses dernières chansons, que du bon. Épaulé par son guitariste, il a soulevé des vagues d’enthousiasme parmi le public avec des solos scintillants. J’ai même acheté l’affiche le lendemain avec le Télégramme. A noter : la perversité des agents de sécurité qui rafraichissent la foule avec le jet d’eau. Après avoir évité le jet à 3 reprises (baissant la tête et me protégeant de mon bob estampillé Vieilles Charrues 2004 of course), l’agent fourbe a dirigé le jet d’un geste sec et brusque, me trempant de la tête au pieds, sous les vivats de mes copains festivaliers. Comme quoi il faut peu de choses pour mettre l’ambiance ! ;-)

Patti Smith

Bon concert qui s’est terminé sur un G-L-O-R-I-A… GLORIA !!! C’est à ce moment que je suis devenu temporairement aphone. D’ou ma difficulté à me faire servir une bière au bar numéro 6.

Girls in Hawaii

Très (trop) proche de l’album. Dommage.

-M-

L’extra-terrestre. Celui qu’une foule de 60 000 personnes attendait. Il a embrasé le champs avec ses riffs, ses mots bien choisis, sa communion avec le public. C’est assez rare de voir un tel show et je ne regrette vraiment pas : il est resté plus d’une heure et demie et on avait l’impression d’avoir assisté à un spectacle de 30 minutes. Il a même invité un gars dans le public à venir jouer et chanter sa propre chanson, devant tout le public. Génial !

Vieilles Charrues 2004 : le vendredi

Après une nuit infernale rythmée par les percussions fanatiques du djembé (!) et l’arrivée de plusieurs membres dans notre campement, les concerts commencent enfin vers 15h30.

Pour ceux qui ne connaissent pas le site des Vieilles Charrues, je vous expose un peu l’organisation du site : il existe 5 scènes. Les deux plus grandes scènes sont Glenmor et Kerouac (plutôt orienté rock en général) suivies de Xavier Grall (hip hop et techno), la Garenne (spectacles folkloriques) et le Cabaret Breton (en breton donc). Je me cantonne habituellement aux deux premières scènes, logique !

On commence avec Rokia Traoré qui nous a offert un excellent concert avec des instruments traditionnels maliens et deux guitares. Le son était super et elle a vraiment une voix à vous couper le souffle. Elle nous a aussi traduits un de ses textes en français et donné une petite leçon de vie : “nous avons tous un soleil dans notre vie ; quand il est là, il faut le saisir et en profiter”. Je pensais au début que c’était son père (Boubacar) qui allait jouer mais finalement la fille n’est pas mal non plus !

Starsailor fut mon second concert. Très bon rock. Gibson. Le pied.

Texas. YES ! Alors là franchement, s’il y a un groupe qui a mis le feu aux Vieilles Charrues vendredi c’est bel est bien Texas. Sharleen nous a offert un magnifique concert, avec 50 000 personnes reprenant en cœur le refrain de ses chansons. C’était hallucinant : même elle n’en revenait pas de l’accueil que lui ont réservé les festivaliers. Elle a tout donné, laissant même échapper un “I nearly killed myself !” à la fin du concert. Et deux rappels, deux pour finir. La classe !

Alain Bashung. Dommage qu’il soit resté dans son propre show : il aurait dû faire quelque chose à l’échelle des Charrues car beaucoup de gens ont déserté son concert, un peu trop “spécialiste” selon certains.

Vieilles Charrues 2004 : le jeudi

Et voilà, je suis arrivé à Carhaix (29) sur le site des Vieilles Charrues après une heure de voiture depuis Pont-Aven.

Arrivé vers 16h, aucun problème pour se garer dans l’artère principale de la ville, quasiment en face de l’entrée du site.

Pareil pour le camping : on pouvait planter sa tente où on voulait, aucun problème de place (donc très différent de l’année dernière).

Cette année, j’ai aussi changé de technique avant le plantage de tente : la socialisation avec mes futurs voisins en vue de déceler les velléités djembétistes (j’entends par là le syndrome du joueur de djembé, maladie très en vogue aux Vieilles Charrues).

Après un rapide tour de ronde, il s’avère que personne ne possède de djembé, génial je vais enfin pouvoir récupérer cette année.

Je plante donc ma tente, commence à tendre mes filins, déballe mon duvet, prépare à manger. Je sors pour discuter avec les amis et là que vois-je ? Non pas un, mais deux joueurs de djembé !

Purée, ils se sont incrustés parmi mes voisins comme des fourbes pendant que je m’installais ! Et que font deux joueurs de djembé quand ils se rencontrent… allez je vous laisse deviner !

Classic games : l’abandonware

J’ai rajouté une nouvelle catégorie au blog, “classic games”, qui recense les sites où l’on peut trouver de vieux jeux qui sont devenus gratuits (ou pseudo gratuits) avec le temps. Cela s’appelle l’abandonware, la définition est assez floue mais en gros certains éditeurs tolèrent le fait que leurs anciennes productions soient distribuées gratuitement. Cela dépend bien sûr des éditeurs et il faut que le jeux ne soit plus en vente en magasin. Parmi les meilleurs sites, on retrouve :

Préparation au voyage

Voilà, je viens d’effectuer ma réservation chez Brittany Ferries : je pars en Angleterre, dans le Somerset, pour huit jours ! Cela va me donner le temps de retrouver mes collègues, mes anciens élèves, mes voisins, mon proprio… bref, toutes les personnes avec qui l’on a pu nouer contact pendant un an.

La valise n’est qu’à moitié prête et je dois être sur le pont samedi à 8h. Il me reste aussi à ramener quelques bouteilles pour fêter mon arrivée. Question existentielle : prends-je ma guitare ?