Les clés de bagnole

Le post d’aujourd’hui n’a pas grand chose à voir avec la bouse éponyme de Baffie mais le thème reste similaire.

J’ai passé l’après-midi à chercher mon trousseau de clés, sur lequel se trouvent les clés de mes salles de classe, mes clés de voiture ainsi que les clés de mon appartement.

Autant dire que lorsque le fameux trousseau est introuvable, je suis dans de beaux draps, la perspective de devoir dormir à l’école ne me tentant que très moyennement…

Mais commençons l’histoire par le commencement : j’arrive à l’école, dépose mes affaires et mes clés sur une des tables de la salle des professeurs.

Je discute avec quelques collègues puis prend mon cartable pour aller discuter avec mon tuteur de mes préparations de cours et du fonctionnement du Conseil d’Administration (CA) de l’établissement.

Ayant les mains pleines, je décide alors de laisser mes clés sur la table des profs. Une fois la concertation terminée, je retourne alors dans la salle des profs où je trouve la table vide.

Moment d’incompréhension : n’avais-je point laissé mes clés sur cette table ?! Je regarde alors dans mon cartable puis dans mon blouson. L’incompréhension se transforme alors en panique : plus de clés ! Comment vais-je bien pouvoir retourner chez moi ?

Une idée me traverse comme une flèche : et si c’était un coup de Jean ? Il avait lorgné sur mes clés la semaine dernière lorsqu’elles traînaient (déjà) au même endroit. Je me mets alors à sa recherche et une fois trouvé il m’apprend qu’il n’a touché à aucun trousseau. God dammit ! Ma panique se transforme alors en colère noire. La cloche sonne, j’ai un cours à donner et je n’ai toujours pas mes clés.

Le cours passé, je me jette comme une furie dans la salle des professeurs, bien décidé à trouver le coupable kleptomane. Je fais une annonce publique, demandant à tous mes collègues de regarder qu’ils n’ont pas embraqué le maudit trousseau dans leurs affaires.

On me conseille alors d’aller dans la salle fumeur, l’un des profs de maths ayant des tendances klepto notoires. J’ouvre la porte et reconnaît instantanément les barrettes de métal m’assurant du retour au bercail tant attendu.

Je lève lentement les yeux vers le prof de maths qui me lance d’un ton décontracté, cigarette aux lèvres :

– “Tu sais à qui elles sont ces clés ?”
– “Un peu mon neveu, ça fait deux heures que je coure pour trouver le petit ?!#2& qui me les a chouravé !”
– “ah bon ? je les ai trouvées près de la photocopieuse.”

Cela m’aura appris une chose : il faut tout mucher quand tu rentres dans la salle des profs. Tout ce qui n’entre pas dans le casier doit rester dans le cartable. Surtout les clés.

Record de la semaine : 983 kilomètres avec un plein de gazole – et la petite loupiote rouge ne s’était même pas allumée. Je crois que c’est la première fois que je fais autant de kilomètres avec un plein. Les routes vendéennes seraient-elles plus adaptées à ma voiture ? ^_^

Faille temporelle du dimanche au lundi

Je suis depuis peu le témoin d’un étrange phénomène : ma montre perd deux heures dans la nuit de dimanche à lundi lorsque je dors à Nantes. J’ai d’abord cru à une défaillance de ma montre lorsque cela est arrivé pour la première fois la semaine dernière. Or une fois réglée, elle a fonctionné comme une horloge suisse toute la semaine jusqu’il y a deux jours où la même chose s’est reproduite.

De là à tirer une conclusion un peu fantastique, il n’y a qu’un pas que je me fais fort de franchir : ma montre est un modèle automatique qui se remonte grâce aux mouvements du poignet et qui ne nécessite donc aucune pile – le quartz étant très mauvais pour la santé. Comment expliquer alors cette perte de temps qui s’élève à deux heures à chaque fois ? Pour l’instant, je n’ai pas encore de piste mais je ne désespère pas de trouver le fin mot de l’histoire. D’après mes calculs, la perte de temps se produit entre 23h et 6h du matin, heure à laquelle ma montre indique alors 4h du matin.

Et si j’appartenais à la quatrième dimension pendant ce laps de temps ? Se pourrait-il que le continuum espace-temps s’interrompe toutes les semaines pendant quelques heures seulement dans ma chambre à Nantes ?

Mail-it Now! Upload2Server v1.5.1 : security fix

Bug Fix

J’ai découvert hier qu’un hacker avait publié un script permettant d’exploiter une faille dans un de mes scripts, Mail-it Now!.

Lors de l’upload de fichiers sur un serveur distant, le script renomme automatiquement les fichiers en ajoutant la date au format Unix.

Or notre hacker a créé un formulaire distant qui essaie de calculer le timestamp. Il ne lui reste donc plus qu’à reformer le nom du fichier (date + nom de fichier) et de deviner le nom du répertoire upload.

Cela lui permet alors d’uploader un fichier lui permettant d’exécuter du code à distance (remote code execution).

La bonne nouvelle, c’est que le script a été immédatement corrigé. J’invite donc tous les utilisateurs à mettre à jour leur version en téléchargeant Mail-it Now! Upload2Server v1.5.1.

Le mode de création des noms de fichiers a été améliorée et rend la devinette beaucoup plus difficile.

Un fichier .htaccess sommaire a également été ajouté dans le répertoire upload afin d’interdire le listage des fichiers.

Je recommande à tous de renommer votre répertoire upload, histoire d’éviter toute mauvaise surprise.

La version 1.5.1 a été mise en ligne hier soir (1er octobre 2005) vers 21h. Tous ceux qui ont téléchargé l’archive après cette date sont donc protégés. Pour les autres, mettez votre version à jour le plus rapidement possible.

Quelle leçon tirer de cette histoire ? Je suis tout d’abord surpris de voir que quelqu’un ait passé du temps à travailler sur le script pour le désosser et trouver une faille à exploiter. J’avoue que je suis flatté.

Par contre, je suis un peu dégoûté que ce hacker qui n’a pas observé les règles de bienséance qui veulent qu’un hacker prévienne l’auteur du script quelques temps avant de rendre la faille publique, pour que ce dernier puisse sortir un correctif rapidement.

Démo de Mail-it Now!Télécharger Mail-it Now! – Preview de Mail-it Now! v2.0

Ile d’Yeu samedi, biafine dimanche

Je suis allé à l’Ile d’Yeu samedi avec une partie de l’équipe pédagogique de mon collège. Au programme : départ de St-Gilles Croix de Vie, balade à vélo jusqu’à midi, pause déjeuner dans une petite crique et retour sur Port Joinville pour reprendre le bateau.

Le soleil étant au rendez-vous, nous sommes partis comme des braves sur nos vélos hollandais loués sur le port, chargés comme des baudets avec nos sacs à dos remplis de victuailles.

La première partie de la balade a été très agréable et nous a donné l’occasion de voir les différentes sortes d’habitations de l’île : petites baraques aux toits de tuiles, cabanons face à la mer… J’ai pourtant été un peu étonné lorsque j’ai vu les couleurs qu’arboraient certains volets et portes : jaune vif ou gris métallisé sur du bois, c’est assez étrange. Cela jure même pas mal avec le bleu breton que l’on rencontre sur d’autres îles.

Nous avons profité de la pause pour aller nous baigner : après une descente dans la crique périlleuse au cours de laquelle je me suis ouvert le plat du pied sur une bernique facétieuse (no comment please!), nous avons pu apprécier la fraîcheur de l’océan qui, grâce à Katrina, remuait au point de faire de la mousse d’écume.

La seconde partie fut un peu plus physique, enfin c’est surtout que le soleil a pas mal tapé. Je m’en suis rendu compte un poil trop tard d’ailleurs… ce n’est lorsque j’ai jeté un coup d’œil dans le rétroviseur que je me suis aperçu que bien des couleurs (rose principalement) j’avais pris. D’où la biafine pendant toute la journée d’hier >_>

Je recommande la visite de l’ïle d’Yeu en vélo car c’est comme ça que vous pourrez en apprécier tous les charmes, tout en allant à votre rythme. La traversée dure une heure, les vélos roulent vraiment bien, le paysage est sympa. Go for it if you get the chance.

Résumé d’une première semaine de cours

“Alors que se passe-t-il ? Où es-tu ?!” vous entends-je me demander et c’est bien compréhensible… Et bien comme déjà mentionné, je travaille à St Gilles Croix de Vie et j’habite aux Sables d’Olonne.

Mais ce n’est pas tout : privé d’ADSL pour un temps encore indéfini, je suis obligé d’attendre le week-end pour donner quelques nouvelles et me mettre un peu au goût du jour.

Cette semaine ayant marqué mon arrivée au sein de l’Education Nationale, j’ai décidé de créer une nouvelle catégorie – intitulée tout bonnement Mister B. – qui vous permettra de suivre mes tribulations et tâtonnements

Tout d’abord, le lieu : je me retrouve dans un collège de Vendée qui accueille environ 600 élèves. Je suis chargé d’enseigner à des classes de 5e et 4e.

Lundi : le premier contact fut assez bon et les cours se déroulent pour l’instant relativement bien.

Évidemment, j’ai déjà dû séparer les quelques associations qui empêchaient le déroulement normal du cours mais dans l’ensemble, ils se tiennent à carreaux. En même temps, je ne leur laisse pas trop le choix…

Mardi : repos puisque notre formateur IUFM avait une obscure réunion. Mercredi : passage à La Roche sur Yon pour retrouver mes camarades du Capes à l’IUFM.

Notre formateur passe la première heure à nous expliquer l’historique du bâtiment IUFM de La Roche ainsi que celui de la petite école primaire adjacente.

Nous réprimons une immense envie d’exploser de rire – les petites réflexions fusent, toutes plus délirantes les unes que les autres. Cela m’a fait repenser à la terminale ;-).

Jeudi/Vendredi : mon tuteur vient m’inspecter en première heure. Les élèves acceptent sa présence sans broncher, j’entends presque les mouches voler.

Le cours se déroule sans problème mis à part que le baffle du lecteur K7 était tourné vers le mur et non vers la classe. Erreur de jeunesse…

De nombreux tâtonnements donc dans cette première semaine mais j’apprends beaucoup, non seulement de mes élèves mais aussi sur moi-même.

Première affectation : St-Gilles Croix de Vie

La nouvelle vient de tomber sur une des pages de l’IUFM des Pays de la Loire : je suis officiellement affecté à St-Gilles Croix de Vie – soit à 1h30 en voiture – distant d’une centaine de kilomètres de ma base…

Avantage intrinsèque : je suis au bord de la mer, une maigre consolation mais c’est déjà un beau cadre dans lequel travailler. Le collège est assez petit je trouve, sans aucune comparaison avec Kingsmead.

J’ai fait connaissance avec toute l’équipe pédagogique du collège et ils ont l’air très sympas, même si ce sera plus difficile de retrouver la décontraction que j’avais avec mes précédents collègues en Angleterre : il est de bon ton de vouvoyer tous les membres de l’équipe d’administration par exemple.

Mon tuteur est un killer : mi-Rambo, mi-prof d’élite, tout le monde ne cesse de l’acclamer et de me dire que je suis entre d’excellentes mains. Je n’en doute pas mais il va falloir que me hisse à une hauteur convenable…

Niveau trajet, la route est relativement lente : je mets une bonne heure et demie pour faire Nantes/St-Gilles alors qu’il y a moins de 100 bornes de distance. Pas bien.

Du coup je suis un peu fatigué lorsque je rentre à la maison et je n’ai quasiment plus le temps de mettre le blog à jour : 3h de voiture par jour, ça vous tue assez rapidement lorsqu’on a pas l’habitude.

Je me demande si je ne vais pas passer une nuit par semaine à l’hôtel, histoire d’économiser un peu d’essence et de sommeil. A voir….

Barman au “Rocher” : fin d’un mythe

Et bien voilà : aujourd’hui marque la fin de mon boulot comme barman au Rocher. Vraiment dommage car c’est un travail qui m’a vraiment plu et qui m’a fait connaître pas mal de gens du coin.

J’ai appris à servir correctement – “pas comme à la maison” comme dirait Marc, mon patron ;-) -, à composer des cocktails maisons comme le schmilblick, à me servir d’une caisse enregistreuse et d’un lecteur de carte bancaire, à vider les dernières personnes qui s’accrochent au comptoir au moment de la fermeture, à préparer les verres de mes clients réguliers dès qu’ils franchissent le pas de la porte pour que le verre soit devant eux lorsqu’ils atteignent le comptoir… Bref, j’ai adoré être barman.

En plus les filles m’ont fait les yeux doux tous les jours pendant mon service, ce qui est bien agréable – flatteur même :-). Marc, mon boss, est sûrement l’un des meilleurs patrons que j’aurais jamais : humour, jeux de mots, présence d’esprit et à la fois un côté bûcheur qui force l’admiration et c’est peu dire : Marc ne fait qu’un repas par jour – le petit déj’ – et ne mange véritablement que le dimanche ! Pour faire le quart de ce qu’il fait tous les jours, j’aurais besoin de manger toutes les deux heures au minimum. Sérieusement.

J’ajoute donc une autre casquette à mon petit palmarès : après avoir été coupeur aux vendanges, j’aurais été barman – boulot beaucoup plus speed mais tellement plus enrichissant. Non seulement il y a dialogue avec les clients mais je me suis trouvé quelques copains que j’aurai plaisir à retrouver au bar lorsque j’irai en Bretagne le week-end : Guigui, Cyrill, Fanch et tous les autres. Le seul élément qui changera, ce sera ma place : au lieu d’être derrière le comptoir, je serai devant ;o)

Finalement mes vacances d’été ne se sont pas passées comme prévu : quasiment pas de plage, pas de planche à voile du tout… mais par contre un bon petit boulot qui m’a permis de rencontrer du monde et même de faire quelques expériences enrichissantes, voire plus.

Départ de la Marraine, arrivée du Parrain

Le Parrain Et voilà, après l’anniversaire de ma grand-mère, c’est au tour de ma marraine de quitter la Bretagne pour Arras et mon parrain d’arriver de Béthune – un joli petit chassé-croisé familial en somme, goupillé avec amour. Finalement les trois quarts du mois d’août sont consacrés à la famille.

Mais l’évènement du jour reste l’arrivée de mon Parrain : il fait partie de ces gens qu’on ne peut qu’aimer dès les premières minutes et il a le chic pour vous faire passer du bon temps avec son côté à la fois bourru et amical et ses répliques assassines, toujours dans le ton. Des gens comme ça, on n’en rencontre qu’une poignée dans sa vie alors quand on les a sous la main, il faut savoir en profiter ^_^

Et un plus, c’est un fin amateur de bières – ce qui veut dire qu’il va falloir que j’assure lorsque je tirerai sa mousse au bistrot ce soir. Et oui, il va sans dire qu’il ne va pas se gêner pour venir me chaperonner au Rocher… j’envisage cette soirée avec envie mais aussi avec un brin d’appréhension – va-t-il me faire virer d’un seul coup d’un seul !? Ce serait bien lui ça, heureusement que j’ai prévenu Marc, mon patron. ;-)

Top-models britanniques au Rocher !

La journée d’aujourd’hui a commencé par la mise à jour de WordPress version 1.5.2, sans aucun accroc – comme à l’accoutumée.

Cela m’a poussé à regarder le petit calendrier de la page d’accueil et de constater que je n’ai pas respecté mon rythme de production… et pour cause : d’abord le bar, qui me prend la partie de la nuit que je consacre habituellement au site, à mes scripts etc.

Ensuite, une visite de taille : ma grand-mère et ma marraine ont débarqué à la maison pour deux semaines et il faut les occuper un petit peu.

Du coup, ma présence sur le Net se fait un peu moins visible. J’ai même calculé le nombre de Mo que je peux télécharger tous les jours, histoire de ne pas exploser le quota Wanadoo de 5 Go en deux jours… dur dur de se restreindre lorsqu’on est habitué à l’illimité.

Allez, je m’étais promis de ne pas trop parler du bar mais vu que cela occupe une bonne partie de mes journées (grasse mat’ et sieste) et de mes nuits, il m’est assez difficile de faire impasse dessus.

J’ai eu la chance hier de pouvoir discuter avec les quelques Anglaises qui viennent depuis quelques jours : j’ai littéralement halluciné lorsque j’ai vu débarquer les 3 premières filles accompagnées de leurs amies – que des top-models ou peu s’en faut !

Et visiblement, je n’ai pas été le seul surpris : tout le comptoir s’est retourné sur leur passage et j’essuie depuis trois jours regards envieux et remarques salaces des habitués masculins du bar, sous prétexte que j’ai la tchatche facile en anglais et que j’ai tendance à servir les filles plus rapidement que les garçons. Possible ;-).

Bref, je les sers donc et entame un tour de salle, histoire de rapatrier quelques verres vers le comptoir.

Et là, voilà que je me trouve nez à nez avec deux mannequins qui insistent pour être prises en photo à mes côtés, genre coureur cycliste qui vient de gagner une étape du Tour de France.

Je me prête au jeu et voilà que je sens deux mains me caresser les fesses tandis que celle de droite me plante un baiser plantureux sur la joue.

Sûrement le clou de la saison au Rocher pour l’instant ^_^.

Une soirée réussie : les 25 ans de Morgane ;-)

Je me suis enfin trouvé dans une soirée réussie – aux antipodes des précédentes – pour l’occasion des 25 ans de Morgane hier soir.

Barnum et tentes plantées au fond du jardin, 20 litres de punch dans un tonneau, bière et vodka pomme étaient au programme.

Ayant eu la (mal)chance (?) de finir à 2h après mon service au bar, j’ai retrouvé Morgane et sa fine équipe, dont certains étaient déjà dans un état d’ébriété relativement avancé mais toujours dans la bonne humeur et le bon goût.

Bref, je ne me suis pas ennuyé une seule seconde, contrairement aux soirées habituelles dans lesquelles je me demande toujours ce que je fais là au bout de 20 minutes, et j’ai même réussi à garder mes yeux ouverts jusqu’à 5 heures du matin, score inégalé jusqu’à aujourd’hui. Il n’y a pas à dire, je progresse de jour en jour ;-)

Aujourd’hui, re-guitare à deux dans le jardin, entre deux bolées de cidre et un petit café : Led Zep, AC/DC, Neil Young et Megadeth au programme – la petite difficulté résidant à garder nos guitares correctement accordées plus de 10 minutes d’affilé, vu qu’il faisait bien chaud, ma cuisse droite porte d’ailleurs une petite séquelle rougeâtre après ces quelques heures de guitare/papotage/guitare.

Cette fille est vraiment cool.

guitare sur la plage

Guitare sur la plage

Ovation

Je suis allé jouer de la guitare sur la plage avec Morgane hier soir : on s’est un peu pelé les miches mais c’était vraiment groovy baby : il est rare d’être avec des gens qui sont en mesure de reconnaître ce que je joue, tout simplement parce qu’ils n’écoutent la même chose ou qu’ils ne l’ont tout simplement jamais entendu.

D’où l’importance d’avoir des parents qui vous éduquent les oreilles dès votre plus jeune âge. Ayant été nourri au Trust, Led Zeppelin ou encore Crosby, Still, Nash and Young (parmi tant d’autres), cela a été un véritable plaisir que de jouer avec Morgane – elle maîtrise le blues et peut jouer The Needle and The Damage Done par Neil Young comme personne ^_^

C’était donc une soirée impromptue bien agréable mais la prochaine fois, il faudra que je m’organise un peu mieux : j’ai d’ores et déjà planqué un pull de rechange dans mon coffre de voiture.

La prochaine soirée unplugged se fera chez moi dans le jardin, sous le palmier. Si vous passez dans le Finistère Sud et si vous vous rappelez la pochette du magnifique album Hotel California des Eagles, et bien n’hésitez pas à vous arrêter, il ne manquera plus que les margaritas pour continuer la soirée en beauté ;-)

Allez, voici un peu d’histoire sur The Needle and The Damage Done, qu’on sache un peu de quoi il retourne :

The Needle and The Damage Done concerne la consommation d’héroïne et ses effets à long terme. Young l’a écrite à propos de Danny Whitten, l’un des membres originaux de son groupe Crazy Horse.

En 1971, Young est parti en tournée et a engagé Crazy Horse et Nils Lofgren comme soutien. Lors des répétitions, Whitten était tellement sous l’effet de l’héroïne qu’il ne pouvait même pas tenir sa guitare.

Young l’a renvoyé, lui a donné 50 dollars pour une cure de désintoxication et un billet d’avion pour Los Angeles. À son arrivée à LA, Whitten a dépensé les 50 dollars en héroïne pure, ce qui l’a tué.

“Un schmilblick s’il vous plaît !”

Je crois que j’ai trouvé le cocktail qui m’embête le plus à préparer : le schmilblick.

Déjà, cela prend un temps fou à faire, rien à voir avec un demi avec un sirop, mais jugez plutôt :

  • un demi-doigt de gin
  • un demi-doigt de triple pêche
  • un demi-doigt de triple banane
  • un demi-doigt de triple pomme
  • un demi-doigt de liqueur de cerise
  • une demi-rondelle d’orange avec des glaçons
  • jus d’orange
  • léger coulis de sirop de fraise
  • une paille

Bref, le pur cocktail de diabétique – la couleur a l’air sympa mais le goût !

Ames sensibles s’abstenir… quand je pense que certains ne jurent que par cela.

Enfin, je commence à prendre le coup de main, un peu trop même vu que certains en redemandent !

Sinon je commence à prendre le pli : j’ai déjà les bonnes bouteilles en main lorsqu’arrivent les habitués donc c’est assez positif dans l’ensemble ;-)