Trois mousquetaires dans le 20ème

Hier soir, petit dîner entre amis ex-CAPES ex-PLC2-85 ex-déportation-44 avec Arnaud, Arthur et votre serviteur.

Direction le 20ème arrondissement à Paris où habite Arthur, à mi-chemin entre Arnaud et moi.

Purée cela fait vraiment du bien de revoir les potes ! On n’a pas traîné et on s’est dirigé vers un petit restaurant où Arthur a ses entrées.

Un verre de Touraine en main, nous avons trinqué au trimestre qui s’achève en regrettant l’absence de Ben, notre quatrième mousquetaire.

Potins de copains/copines, situations de classe, radars… on a tout passé au crible en deux heures et demie. Le repas était vraiment excellent – le dessert aussi : pavé de chocolat aux fruits de la passion ! – je me suis vraiment régalé.

On s’est promis de refaire cela plus souvent, une fois par mois serait super – je n’avais pas revu Arnaud et Arthur depuis juin !

Le point de rendez-vous va donc s’établir chez Arthur (je mets 1h+ pour venir, Arnaud en met 1h30 en voiture). Hasta la vista buddies :)

Thunderstruck Radio de nouveau en ligne !

Disque J’ai le plaisir de vous annoncer que Thunderstruck Radio est de nouveau en ligne après quelques mois d’absence. Pour ceux qui n’ont pas suivi ce blog depuis le début (oui, vous là-bas au fond !), Thunderstruck Radio est la webradio de SkyMinds.Net : elle tourne lorsque je suis derrière mon écran et vous pouvez normalement vous y connecter depuis le menu de droite lorsqu’elle est active. Quelques nouveaux scripts PAL spécifiques ont été écrits ces dernières semaines et je ne désespère pas de mettre en place un système de requests : l’exemple fourni avec SAM est buggué jusqu’à la moëlle et je crois qu’il serait quasiment préférable de tout recoder. Malheureusement, cela prend un temps infini…

J’en profite pour passer un petit appel à contribution : toute radio se doit d’avoir un jingle digne de ce nom et je me suis rendu compte avec effroi que TR n’en possède aucun à ce jour. S’il y a des volontaires qui souhaitent étaler leur talent… n’hésitez plus ! Quelques recommandations : il faut que l’ambiance du jingle colle à l’esprit de la radio (rock, hardrock, blues) et que le nom de la radio (Thunderstruck Radio) ainsi que l’adresse (https://www.skyminds.net/thunderstruck-radio/) soient mentionnées. J’ai hâte d’entendre ce que vous allez me concocter : voix suaves exprimez-vous ! ;-)

Rock the casbah : un alter-ego à l’école

Music J’ai enfin trouvé un collègue avec qui je peux parler musique ! Hé oui, je commençais à désepérer et finalement il est dans mon bahut : à nous les échanges de CD ! Il m’a déjà fait découvrir un groupe japonais qui joue du rock sudiste, The Savoy Truffle, qui est assez surprenant : j’ai dû relire la pochette plusieurs fois pour bien vérifier que le chanteur était japonais tellement son accent est bon. Cela ne vaut pas un Lynyrd Skynyrd mais cela se laisse écouter. En contrepartie, je lui ai filé quelques albums de Thunder qui lui ont fait bien plaisir. Le plus drôle, c’est que les autres collègues le félicitent d’avoir trouvé quelqu’un avec qui parler musique. Je crois que mon t-shirt Jimi Hendrix leur a beaucoup plu, ils m’en ont parlé pendant 3 jours !

L’avantage c’est que maintenant on peut parler d’autre chose que du boulot à la cantine et cela j’avoue que cela faisait un moment que je l’attendais ! Et il devient du coup beaucoup plus facile d’organiser des sorties concert – surtout lorsque l’on a un spécialiste des salles parisiennes… ^_^

Los Toros Diarios : día 5

Départ définitif de Madrid aujourd’hui : nous nous rendons à Salamanque pour y passer la journée.

Avec les embouteillages du début de la matinée et les travaux herculéens engagés par la ville de Madrid pour les Jeux Olympiques de 2012 (qui leur sont passés sous le nez, tout comme nous), nous arrivons à Salamanque vers midi.

Le programme de la journée est assez étrange : 4h de visite libre dans Salamanque, 3h de visite guidée et re-4h de liberté avant de réintégrer le bus.

Visite libre

La visite libre a été très relax : balades tranquilles dans les ruelles aux bâtiments de couleur dorée, achats de t-shirts et de cartes postales. Et pour déjeûner, un bar à tapas ! Hé oui, il faut quand même faire cela au moins une fois lorsqu’on se trouve en Espagne.

Voici un petit aperçu ce que nous avons dégusté : c’est une sélection des meilleures tapas du restaurant, alternant viande et poisson. J’ai goûté pour la première fois les civelles. Le goût est étrange, cela ressemble à des carrottes râpées grises et bleues en caoutchouc.

Tapas @ Salamanca

Salamanque, paradis étudiant

L’ambiance est très détendue à Salamanque, sans doute parce que c’est une ville étudiante. Absolument rien à voir avec le sens français de “ville étudiante”.

Rien à voir avec Rennes ou Nantes par exemple. Ici les étudiants ont leur ordinateur portable sur les genoux en pleine rue ou assis sur un banc. Je crois que je n’ai encore jamais vu cela chez nous, les gens ont bien trop peur de se le faire voler (à juste titre d’ailleurs).

Et les filles… woohoo !!! Habillées en Charlie’s Angels, se déplaçant par bancs de 15-20, c’est un pur régal. Si j’avais su… j’aurais fait Erasmus à Salamanque ! Sérieusement. ¡A mi me gusta España!

Miguel de Unamuno

Visite guidée

Notre guide, Carmen, nous a montré et commenté tout ce qu’il fallait absolument voir à Salamanque : l’université, les deux cathédrales, la casa de las conchas, la Plaza Mayor et tous les médaillons représentant les personnages politiques qui ont marqué l’Espagne (de Cortès à Franco…). Trois heures de visites en tout, intensif !

La façade de l’Université est de style plateresque, avec une grenouille cachée qui, il y a quelques temps, était un signe de réussite pour qui parvenait à la retrouver entre les différentes sculptures de la façade.

Aujourd’hui, c’est devenu un signe de chance et la grenouille est devenue associée à Salamanque.

Nous avons visité le cloître, le grand amphithéâtre et les bâtiments que l’entourent.

Universidad de Salamanca

Salamanque, fait suffisamment rare pour être souligné, possède deux cathédrales : la Catedral Vieja et la Catedral Nueva. La Vieille Cathédrale de Salamanca fut construite entre les XVIème et XVIIIeme siècles en deux styles : le gothique tardif et le baroque, bien que le plan général et la grande hauteur de l’édifice, ainsi que ses traits fondamentaux soient parfaitement gothiques.

La nouvelle Cathédrale a aussi une façade exceptionnelle puisqu’elle s’appuie sur la vieille cathédrale (il a en effet été jugé qu’il ne fallait pas détruire l’ancienne pour construire la nouvelle, Salamanque ne pouvant rester sans cathédrale pendant la durée de la construction).

Elle mélange donc les styles romans et gothiques, sa construction ayant duré du XIVème au XVIème siècle.

Cathédrale - Salamanca
Cathédrale - Salamanca

Dernière soirée…

La visite s’est terminée à 19h, dans le noir. Nous avons dîner sur la Plaza Mayor, dans un bar-restaurant nommé El Cervantès, que je vous recommande chaudement : la nourriture est excellente et si vous avez la chance d’avoir une des tables près de la fenêtre, vous avez une superbe vue d’ensemble sur la Plaza Mayor.

Nous y sommes restés deux bonnes heures à siroter une délicieuse sangria qui nous rendus bien guillerets, pour tuer le temps avant de rejoindre le bus mais aussi pour tenter de finir nos généreuses assiettes !

20 minutes plus tard, on remettait cela avec un formidable chocolat chaud et des churros… mmmhhh !!!

23h : tout le monde dans le bus, direction la France. ¡Hasta la próxima España! ^_^

Los Toros Diarios : día 4

Aranjuez

Aujourd’hui nous partons visiter Aranjuez, situé à environ une heure de Madrid. C’est là que le roi avait l’habitude de se reposer et de chasser lorsqu’il quittait la capitale. En arrivant à Aranjuez, on comprend bien pourquoi : les jardins sont magnifiques et le plan d’eau apporte beaucoup de fraîcheur.

Jardins - Aranjuez

Nous visitons le Palais Royal en compagnie de notre guide Mauricio : les tentures sont remarquablement conservées et certaines pièces sont des copies d’autres bâtiments étrangers comme le fumoir du roi qui imite l’architecture arabe de l’Alhambra. Un tableau m’a particulièrement marqué : il s’agit en fait d’une mozaïque qui donne l’impression d’une toile tellement ses carrés sont petits et ses couleurs précises. L’illusion est vraiment parfaite. Nous repassons ensuite par les délicieux jardins – le mercure affiche maintenant 31°… ¡ Qué calor !

Palacio Real - Aranjuez

Toledo

Toledo

Nous reprenons la route pour Tolède où nous avons quartier libre jusqu’à 18h30. Nous passons le Tage et serpentons le long de la montagne pour attendre la cité. Défendre Tolède devait être un jeu d’enfant à l’époque des invasions : il faut bien 15 minutes pour monter en bus et la position sur les hauteurs devait en faire une forteresse à l’image de l’Alcazar (le château).

Alcazar - Toledo

Après avoir traversé quelques ruelles moyen-âgeuses, nous attaquons la Cathédrale de Tolède – qui est un monument de classe mondiale. J’ai visité pas mal de cathédrales mais celle-ci vaut le détour par sa richesse et son architecture qui mélange plusieurs styles. L’intérieur se compose de peintures de Goya et d’El Gréco (ces dernières sont bien sombres d’ailleurs, c’est à la limite du macabre pour une cathédrale), de sculptures, vitraux, plafonds sculptés… L’influence de l’Eglise devait y être phénoménale il y a quelques siècles car l’on a vraiment l’impression de se trouver dans le berceau du catholicisme, avec l’Inquisition en toile de fond.

Toledo

Les kilomètres parcourus sur les pavés de Tolède auront eu raison de moi dans le bus qui nous a ramené à Madrid : blackout complet pendant presque deux heures. Du coup, la soirée a été moins mouvementée/arrosée que la précédente : plateau de différents jambons en entrée, poisson/salade et ananas en dessert. A croire que nos serveurs préférés savaient qu’on voulait manger light !

Los Toros Diarios : día 3

Aaaaah !!! Mais qu’est-ce que c’est que ces espagnols qui font la java toute la nuit !?! Impossible de trouver le sommeil à cause des cris, chants, sirènes de police, courses poursuites et – summum de la nuit – le tambour qui a joué de 3h à 4h du matin sous ma fenêtre !

Il s’inscrit dans la lignée d’autres instruments de percussion qui dérangent. Petit déj’ à volonté avec un super jus d’orange frais pour entamer la journée.

Visite guidée de Madrid by bus

Madrid - Campo

Nous avons commencé cette visite avec Mauricio, l’un des guides les plus compétents qu’il m’ait jamais été donné de rencontrer.

A ce niveau là, c’est une alchimie entre un professeur de fac, un historien et un linguiste chevronné.

Il nous a montré tout ce qu’il fallait voir de Madrid en quelques heures : la banlieue nord, l’Université, la Sierra Guadarama, la Casa de Campo, le Palais Royal et ses jardins, la Plaza de Cibeles, la gare du Nord Atocha, le jardin des plantes et le Museo del Prado attenant – pour finir sur la Plaza de Toros.

Atocha - Madrid
Palacio Real pub
Palacio Real - Madrid

Nous avons également vu la représentation du symbole de Madrid, el Oso y el Madroño (l’Ours et l’Arbousier), qui pèse plus de 20 tonnes.

El Oso y El Madroño - Madrid
Plaza de Toros - Madrid

El Museo del Prado

Un fanta et un petit sandwich una bocata plus tard, nous arrivons au Museo del Prado (le musée du pré) qui est LE musée incontournable en Espagne puisqu’il rassemble les oeuvres de Francisco de Goya et de Vélasquez entre autres Raphael, El Greco, Caravaggio, Murillo, Rembrandt et Rubens.

Museo del Prado - Madrid

Le musée couvre 2 étages avec quelques salles au sous-sol et au 2ème étage mais il est bien moins grand que les National Galleries à Londres par exemple.

Il faut environ 2h à 2h30 pour tout voir mais on en sort vraiment ébloui. Petite promenade dans les jardins.

Parque de Madrid

Nous nous dirigeons ensuite vers la Plaza de las Cibeles où j’achète quelques T-shirts souvenirs, la plupart coûtant 5 ou 6 euros.

Retour en bus pour éviter de marcher les quelques 3km de la Gran Vía sous 27° à l’ombre. La fatigue commence à se faire sentir dans les mollets.

Repas

Repas gargantuesque, une fois de plus ! Salade composée en entrée, 3 escalopes qui débordent de l’assiette et – suspense ! – 9 frites.

Visant un peu la table du chauffeur de bus, je m’aperçois qu’il n’a pas de vin mais de la bière. Tiens donc, serait-il possible de dealer ?

M : Digame, ¿ es posible cambiar el vino para algunas cervezas ?
– Sí, ¿ cuantos cervezas quiere ?
– eh… dós por favor !

2 bières contre une bouteille de vin. A la réflexion, c’est peu peut-être un peu cheap barato, j’aurais pu marchander un peu. Etant à 5 sur une table de 6, nous disposions de 2 bouteilles de vin.

Nos voisins, regardant avec des yeux brillants d’envie ma transaction rondement menée dans un espagnol authentique, me demandent alors d’échanger leur bouteille aussi. La prof d’allemand dit qu’elle ne boit pas. Mais ce n’est pas grave mademoiselle !

Je tends le bras, attire l’attention du serveur et échange la bouteille contre 3 bières cette fois-ci, en gardant une pour ma pomme.

Le serveur ne s’y est d’ailleurs pas trompé et m’a chambré personnellement toute la soirée : il a fait des sandwich de ce qu’on ne pouvait pas finir et me les a offert, ce qui fait que je suis sorti du restaurant avec un doggy bag et une bière à la main, Matt-style !

Mercado San Miguel - Madrid

Madrid by night

D’humeur guillerette après toutes les péripéties de la journée, nous nous rendons sur la Plaza Mayor pour boire une petite sangría qui, soit dit en passant – tenait plus de la grenadine aux fruits que du véritable alcool estival.

Plaza Mayor - Madrid

Le retour s’est effectué par les petites ruelles madrilènes, très bien achalandées en fleurs de pavé : les filles sur le trottoir droit, les macs qui surveillent sur le trottoir de gauche et la foule qui défile entre les deux !

C’est la première fois que je voyais une telle disposition – chez nous elle n’ont plus le droit de racoler activement, là-bas les filles vous parlent assez facilement, c’est sympathique… mais je m’égare.

J’offre mon sandwich à un clochard qui dormait dans un coin et nous finissons par retrouver le chemin de l’hôtel, tâche rendue ardue par le flot continu de gens se rendant en ville.

Los Toros Diarios : día 2

Lever embrumé à… 4h40 du matin !!! Petit déj’ à 5h15, départ pour l’aéroport à 5h30 et tout le monde dans le bus à 6h30. Tous ? Non, bien sûr.

La prof d’allemand qui avait fait co-voiturage avec nous la veille n’a pas dormi à l’hôtel mais chez sa soeur et a trouvé le seul clou du périphérique bordelais.

Le bus s’arrête à Anglet puis Bayonne pour récupérer quelques personnes. Nous sommes 39 personnes au total.

Burgos

Nous arrivons à Burgos vers 13h et visitons la Cathédrale avant d’aller manger dans un petit restaurant. Décrypter la carte d’un restaurant en langue étrangère est toujours en délice – c’est quelque chose qui ne s’apprend ni à l’école ni à l’université.

Au final, c’est système D : côtelettes d’agneau/frites. J’ai immédiatement remarqué que les espagnols sont très chiches sur les frites : moins de 10 frites dans l’assiette, cela fait un peu bizarre !

Petit tour dans les ruelles médiévales et détente dans le parc qui longe la petite rivière traversant Burgos.

Burgos : Cathédrale

Madrid

Nous traversons l’Espagne jusqu’à Madrid : le paysage est assez triste, oscillant entre friches industrielles et pampa lunaire clairsemée de rochers.

On ne commence à voir des taureaux (toros ou torillos, plus petits) qu’en approchant de Madrid.

Le ciel est d’un bleu pur incomparable et le soleil commence à taper dans les vitres du bus, cela est bien agréable pour récupérer un peu de sommeil.

Pampa

Nous arrivons à Madrid vers 18h et à l’hôtel vers 19h. La circulation est la même qu’à Paris – aussi encombrée – mais sur plus de voies (3×3 voies la plupart du temps avec des 4×4 voies à certains endroits).

On remarque vite que les espagnols aiment jouer du klaxon : à la moindre seconde perdue, tûûûût! – klaxon.

La gestion du trafic en centre-ville est ahurissante : les gendarmes gèrent la circulation à grands coups de sifflets, tant et si bien qu’on se demande à quoi servent les feux.

Peu de gens respectent le 50km/h et mieux vaut ne pas trop s’approcher du trottoir lorsque l’on veut traverser parce que les voitures ne ralentissent pas…

Dans la chambre d’hôtel, force est de constater que les émissions de télévision espagnoles sont aussi dégradées et dégradantes que les nôtres, ce qui est quand même inquiétant – les effets pervers de la globalisation ne sont pas qu’économiques ou sociaux, ils sont également culturels.

A 21h, nous partons dîner dans un petit restaurant situé à deux rues de l’hôtel où l’on nous sert 6 frites (!) et une entrecôte de plus de 30 cm qui dépasse de l’assiette.

Nous traînons ensuite dans la Gran Vía jusqu’à la Plaza de España. Couché assez tôt pour être frais le lendemain !

Los Toros Diarios : día 1

Backpack Le sac est prêt et le sac à dos est chargé pour le voyage… nous partons de Nantes à 15h30 pour rejoindre notre groupe de co-voiturage qui se trouve à Angers – un peu compliqué mais comme le bus part de Bordeaux, il faut bien se regrouper chez quelqu’un. Bien tassés à l’arrière d’une Scénic chargée à bloc nous arrivons à Bordeaux sur le coup de 23h, en roulant pourtant à un rythme relativement soutenu. Nous formons un petit groupe de cinq : 3 professeurs d’anglais, une professeur d’allemand et un mari qui n’appartient pas à l’Education Nationale.

Nous passons la nuit dans un de ces hotels près de l’aéroport qui ressemble fort à ces motels américains miteux tant prisés par les braqueurs de banque/preneurs d’otages/serial killers dans les films. Et le néon vert de l’enseigne – bizarrement situé juste en face de ma fenêtre – a inondé la chambre d’une lumière blafarde et lovecraftienne toute la nuit. Aye, mis ojos ! *_*

Rencontre avec Kaoru

Special KC’était inévitable ! J’ai enfin rencontré un de mes lecteurs. Alors évidemment je connais de visu certains de mes lecteurs, soit parce que ce sont mes amis, soit parce qu’ils font partie de mon cercle familial. Celui-ci est un peu différent et pour plusieurs raisons : tout d’abord, il s’agit d’un de mes tout premiers lecteurs qui m’accompagne depuis des années maintenant et ensuite parce que je ne l’avais jamais rencontré auparavant : Kaoru.

Nous nous sommes donc donnés rendez-vous place St-Michel à Paris où, bien évidemment, je suis arrivé en retard à cause de Julia qui a voulu faire un détour par le parvis de Notre-Dame, où nous avons pu apprécier quelques spectacles médiévaux avec des troubadours à voix de castra et des damoiselles habillées en Esmeralda. La rencontre en elle-même vaut son pesant d’or :

/me prend son portable et appelle Kaoru.
M : Allô Kaoru ? Salut c’est Matt, je suis place St-Michel t’es où ?
K : Salut ! Ben je suis place St-Michel aussi… Attends je te vois ! tu serais pas blond ?
M : Si, c’est ça ! (/me se rapproche du centre de la place)
K : Ah ben non, c’était pas toi !
M : attends, je vais me mettre à côté d’un poteau. Je porte des lunettes de soleil.
K : il doit pas y avoir des dizaines de couillons à porter des lunettes de soleil par un temps pareil !
Final encounter.

J’adore ! J’avoue rigoler encore de cette petite réplique qui m’a immédiatement fait penser à un des mes meilleurs amis, Jordan. Et plus j’y pense, plus je trouve que Kaoru et Jordan ont de points communs : habits noirs style métalleux/gothique, mêmes expressions, bon humour… bref, j’ai l’impression de retrouver un copain mais avec des références musicales beaucoup plus proches des miennes. On a discuté une bonne heure autour d’un petit verre avant de se séparer. A refaire Kaoru ! ^_^

Reflection of a goth

Sometimes, we need to show our true colours.

It’s not always easy to do it face-to-face but we can always look within.

Reflection of a goth

The Moose Diaries : Day 3

The Viking Goddess Freyja

Stockholm by night – legs on fire!

J’ai volontairement laissé de côté la soirée d’hier pour mieux en parler aujourd’hui.

En effet, il faut savoir que les conceptions/stéréotypes/préjuges sur les suédoises sont bel et bien fondés : pendant 3 jours nous n’avons vu que des filles qui faisaient une taille 38. Impressionnant. Vraiment.

Il faut avouer qu’il n’y a pas de McDonald’s à tous les coins de rues et qu’à chaque fois que l’on commande un plat, il est servi avec une multitude de petits légumes.

Et ils font du sport : vélo, marche rapide, footing… tout le monde en fait. A part cela, les gens sont très bien habillés – c’est quelque chose que l’on remarque immédiatement.

En se baladant dans les rues de Stockholm la nuit, on ne garde en tête qu’une seule pensée : c’est chaud la Suède ! Les suédoises viennent de redéfinir ma notion de la mini-jupe, tant et si bien que je suis en passe de l’appeler micro-jupe – ce serait bien difficile de faire plus court en restant décent. Et elles ont de bien jolies chaussures. J’aime bien.

Dernier jour…

Alors là, on a super bien dormi. Douche, café, réglement de la note et chargement de tous les sacs à dos. La prochaine fois, je ne prendrai pas l’iPod – trop lourd ! Nous profitons de la matinée pour finir nos emplettes vu que le dimanche tous les musées ouvrent plus tardivement.

Nous prenons le petit-déjeuner dans un salon de thé : café à volonté et patisseries suédoises sont au menu. Nous nous rendons ensuite sur l’île de Skeppsholmen pour visiter le National Museum.

National Museum of Fine Arts @ Stockholm

Le National Museum of Fine Arts est l’équivalent de la National Galeries à Londres : on y trouve des icônes, des sculptures, des tableaux de renommée mondiale (Rembrandt, Goya, Renoir, Gauguin, Delacroix pour n’en citer que quelques uns) qui couvrent le Moyen-Age jusqu’au début du 20ème siècle.

L’accent est mis sur les peintres suédois du 18ème-19ème siècle ainsi que sur les Hollandais du 17ème et les Français du 18ème. L’exposition est très riche et il est facile de s’y perdre quelques heures.

J’ai particulièrment aimé les oeuvres d’Auguste Mayer, Marcus Larson et Carl Gustaf Hellqvist.

Exposition Design @ Stockholm

Le musée abrite aussi une exposition sur le design de 1900 à 2000 : toutes les périodes y sont représentées et c’est là que l’on voit que la Suède a inventé pas mal de choses au niveau design dont on se sert tous les jours : canapés, chaises, meubles, téléphones d’entreprises… tout est suédois en somme !

On peut voir notamment des objets qui étaient présent lors de la Stockholm Exhibition de 1930, du mouvement Scandinavian Design des années 1950 et de la nouvelle simplicité suédoise des années 1990.

IKEA a de beaux jours devant lui, je peux le confirmer.

15h – bus pour l’aéroport de Skavsta. On repart avec les mêmes personnes qu’à l’aller ! Arrivée à Beauvais vers 20h30 et à Paris vers 22h. Arrivée à la maison vers minuit à cause des correspondances RER… heureux qui comme Ulysse, a fait un beau voyage !

Je poste les photos dès qu’Alice me reconnecte au DSLAM.

The Moose Diaries : Day 2

9h – réveil torturé à cause de la nuit rocambolesque du dortoir entre les Italiens qui ont discuté comme si de rien n’était vers 3h du matin et l’Australien qui nous a fait une belle pizza.

Une bonne douche pour effacer tout cela et repartir pour l’aventure. On découvre la cuisine/coin repas avec 4 PC en libre service, ce qui est assez rare dans des auberges de jeunesse, soulignons-le.

Deux cafés et un croissant plus tard, nous partons à l’assaut de la vieille ville de Stockholm.

Palais Royal @ Stockholm

Matinée – flâneries dans les petites ruelles médièvales de Stockholm où nous achetons nos premières cartes postales.

Julia ne résiste pas et s’achète un drapeau suédois que nous aurons le plaisir de nous trimballer durant deux jours…

Nous passons également au Hard Rock Café pour y chercher un T-shirt sympa. On ne tape jamais son code de carte bancaire en Suéde – c’est comme aux USA ou en Australie, le vendeur passe la carte, on signe et c’est tout.

De fil en aiguille, nous arrivons au Palais Royal où nous assistons à la relève de la garde, avec moult fanfares et mouvement de troupes, une véritable performance.

Julia met une fois de plus les pieds dans le plat : elle passe devant le garde d’une garnison sans regarder le marquage au sol et empiète dans un cercle tracé à la peinture noire – le garde sort alors de sa guérite, l’empoigne par le bras et la repousse hors du cercle avec fermeté. Un peu plus et c’était le coup de crosse… ils ne rigolent pas avec l’espace vital du cercle les gardes suédois !

J’ai ensuite réussi à faire passer ma carte Orange pour une carte d’étudiant lors de la visite du Palais, qui ressemble fort à celui de Versailles. D’ailleurs, plusieurs pièces ont été offertes par Napoléon à la famille royale suédoise.

Café Sten Sture

Pause déjeuner au Café Sten Sture, en face de la Cathédrale.

Le café se situe dans une cave du 13ème siècle, les marches font 50 cm de haut et l’on s’attend à voir un cachot avec chaînes et fouet au bout du couloir.

L’ambiance est très viking et l’on y mange excellement bien – pour information, les plats tournent autour de 7-8 euros environ, ce qui est bien moins cher que chez nous.

Cela ne m’étonne pas que les Suédois ne soient pas pressés de passer à l’euro. Ils risquent de se prendre une bonne claque lorsque cela arrivera ! La bière Pripps est vraiment excellente.

Vasa

Nous avons ensuite pris le bus à double-decker spécial touristes, ce qui nous a permis de rejoindre le Vasa Museum qui relate l’histoire du galion Vasa qui a coulé dans le port de Stockholm lors de son lancement à cause de proportions démesurées et de contre-poids insuffisants.

La reproduction du navire est vraiment impressionnante puisqu’elle occupe quasiment tout l’espace central du musée, le reste étant composé d’expositions. La visite du musée dure environ 30 minutes.

Nous traversons la rue et nous rendons au musée Nordique qui rassemble une multitude d’objets et d’oeuvres venant de tous les pays scandinaves.

J’ai moyennement accroché avec ce musée – peut-être parce que certaines oeuvres me paraissaient assez peu dignes d’intérêt (comme par exemple la trentaine de dessins de bandes de caribous sur la glace, exécutés au fusain).

Stockholm streets

Nous rejoignons ensuite le parc Skansen – très reposant ! – mais nous loupons le dernier bus, ce qui fait que nous avons bien dû marcher 3 km pour rejoindre le centre de Stockholm…

Nous nous arrêtons pour un petit café et une sublime part de gâteau au chocolat. J’en salive encore rien qu’à y repenser.

Nous finissons notre périple avec la visite de la Cathédrale : il est intéressant de noter que la cathédrale ne possède pas de vitraux représentatifs comme chez nous. Ils sont juste colorés, c’est tout.

De même il n’y a pas de représentation du Christ sur la croix dans la nef. Je n’ai trouvé que deux représentations : une dans la sacristie et une au-dessus de la porte d’entrée. Etrange non ?

Retour à l’hôtel pour y déposer nos achats et sacs. Julia en profite pour faire un petit roupillon, ce que j’imite assez vite. Les Italiens ont quitté le dortoir et sont remplacés par un couple d’Allemands, très calmes et super ordonnés. En plein dans le stéréotype !

Une heure plus tard, nous reprenons une douche et allons manger. Le Sten Sture était tellement bon que nous y sommes retournés et avons fini la soirée dans une sorte de pub médieval quasi-désert. Et une bonne pinte de bière viking pour clore la journée !