Nous touchons la fin de l’année scolaire et c’est le moment idéal pour dresser un petit bilan de cette année PLC2.
Au-delà des 15 000 km parcourus pour me rendre au collège ou à l’IUFM, voici ce que nous avons subi fait cette année.
IUFM
C’est la partie qui nous semblait être la plus rébarbative sur le papier et cela a été très sympathique de retrouver d’autres collègues deux jours par semaine pour partager nos expériences, situations de classe, coups de gueule aussi… bref, c’étaient les 2 jours relax de la semaine.
Il faut dire qu’avoir un bon groupe cela aide également. Nous n’aurions peut-être pas pris autant de plaisir avec d’autres personnes (tss, tss… qui a mentionné les matheux ?!?).
L’IUFM regroupe plusieurs enseignements qui sont autant de figures imposées : les groupes transversaux (on rassemble des matheux, des anglicistes et des historiens et on regarde ce qu’il peut y avoir de commun entre les différentes matières et ce qu’on peut réutiliser), le groupe de référence (équivalent à du coaching sur les pratiques de classe).
Mais également les journées “psychologie de l’adolescent” (“vous n’avez pas fait de crise d’adolescence ?!?” – “heuh… non…”), les journées FDA (on invite quelqu’un à parler de ses pratiques – parfois intéressant, souvent drôle), le mémoire professionnel (“il faut respecter la démarche du mémoire professionnel !” – whatever the f*ck that is supposed to mean….)et la soutenance de mon mémoire professionel sur la motivation. Ouf !
Je crois n’avoir rien oublié. Ah si : “il n’y a pas de recettes, on ne peut pas vous donner de solutions, c’est à vous de les trouver”…
Stage en responsabilité
C’est là qu’on prend l’ampleur de notre tâche, assez vite d’ailleurs puisque cela démarre sur les chapeaux de roue le 2 septembre et qu’il faut tenir la barre jusqu’à fin juin de l’année suivante.
Autant dire que c’est dans la classe que tout se joue : c’est là que l’on voit si on est fait pour le métier ou pas. Il faut être rigoureux et juste.
Le tuteur
C’est lui qui vous accompagne tout au long de l’année, qui vous prodigue conseils et astuces. Plus il vient vous observer en classe, mieux c’est.
Mon tuteur m’a beaucoup apporté à ce niveau là. Il vous donne aussi de très bons conseils pour préparer la soutenance du mémoire et vous accompagne lorsque vous passez devant le jury. Thank you ever so much Boss !!!
Stage de pratique accompagnée
Pour avoir une vue d’ensemble, il y a un stage dit “de pratique accompagnée” au mois de janvier. Ceux qui enseignent au collège goûtent au lycée pendant une trentaine d’heure et vice-versa.
Personnellement j’ai bien aimé le lycée, disons qu’on fait plus d’anglais, on peut enrichir au niveau du lexique, varier les constructions… choses qui ne passent pas bien au collège.
Les élèves
C’est pour eux qu’on vient travailler, autant leur dédier un petit espace n’est-ce pas ? Bon. Première chose : les élèves ne sont pas comme nous à leur âge.
Cela peut sembler étrange mais il m’a fallu pas mal de temps pour intégrer cela : pratiquement pas de têtes de classes, l’espèce dite ‘intello’ semble s’être éteinte. Pas un(e) qui a la rage de vaincre, de s’élever au-dessus du lot, de briller quoi ! Et que dire du manque d’éducation ?
On doit tout leur apprendre : demander la parole avant de parler, frapper à la porte, présenter son carnet lorsqu’on a été absent… choses pour lesquelles nous nous serions fait dévisser la tête en cas de manquement.
Mutations
“Les mutations, c’est un peu comme la roulette russe : on sait que le coup va partir mais on ne sait pas vraiment où”. Assez loin généralement…
C’est clair que cette il aura fallu mettre son amour propre de côté et subir une sacrée dose de conn****s. Espèrons que ça aille un peu mieux l’an prochain. Au moins on n’aura pas (trop) de comptes à rendre… ;-))
Non non, ce n’est pas fini… pour l’académie de Créteil, on a 2h de formation le mardi après-midi lorsqu’on est néo-titulaire ! On a donc un service de 16h + 2h.