Le week-end dernier, j’ai eu le privilège de faire un baptême de l’air en ULM !
Tout a commencé par un cadeau surprise de la part de Claire à Noël.
Il fallait que je sois disponible un samedi dans l’année, de préférence un jour où il fait beau. Entre les samedis où je travaille et les caprices de la météo, cela a pris un peu de temps mais la date a été calée en juin.
Le cadeau était une surprise, et je n’ai eu que des brèves instructions qui ne laissaient pas vraiment deviner ce que c’était : “habille-toi avec des vêtements amples, et qui ne craignent rien et prends des gants, un bonnet, des chaussures de randonnée, une raquette de tennis”.
Autant vous dire que j’ai pas mal cogité pour tenter de trouver à quelle sauce j’allais être mangé. J’ai d’abord pensé à une partie de paintball mais le message laconique de la carte de Noël était “pour t’envoyer en l’air”. Le mystère était entier.
Le jour J, je me rends à Héric, en Loire-Atlantique, avec des coordonnées GPS (type latitude, longitude). Ce type de données est quasiment impossible à rentrer sous Google Maps sur un téléphone (voilà une bonne idée d’amélioration de l’appli) donc j’ai rapidement jeté un oeil à la petite carte d’invitation pour me situer.
Nous roulons donc le long de la N137 et arrivons sur une voie goudronnée qui s’étiole ensuite pour devenir un chemin plein de gravillons et de poussières. On passe un terrain de motocross sur lequel des motos pétaradent en s’élançant dans les airs. L’inquiétude me gagne, je me dis que je ne sais pas conduire de moto.
Le chemin tourne puis on arrive dans un champ d’herbe où se trouve un hangar. Je crois qu’on va faire de l’ULM !
Un casque anti-bruit avec un microphone et un casque avec visière pour le vent et je prends place à l’arrière de l’ULM pendulaire :
Il n’y a rien pour se tenir – on n’est maintenu que par un simple ceinture de sécurité comme dans les avions et il faut mettre ses pieds sur les calepieds comme sur une mobilette.
Le décollage est très rapide, il n’y pas besoin de beaucoup d’élan pour s’élever dans les airs. Daniel, le pilote, communique avec moi grâce au casque-micro et m’explique le fonctionnement de l’appareil. J’en profite pour lui poser quelques questions sur la formation : il faut plus d’une centaine d’heures de vol ainsi qu’un brevet pour faire voler les gens et c’est son gagne-pain.
On commence à voler à 400 mètres d’altitude, puis à 600 mètres. Les maisons sont toutes petites et on peut voir sur des dizaines de kilomètres à la ronde. Depuis Héric, on peut apercevoir la Tour Bretagne, au centre de Nantes.
On remonte le cours de l’Erdre : Carquefou, Nort-sur-Erdre, Sucé-sur-Erdre, le canal de Nantes à Brest, les tourbières, la carrière de Casson… La vue est grandiose, les différents champs forment un patchwork composé d’une multitude de couleurs différentes et on survole des villas avec des piscines gigantesques qu’on ne peut suspecter lorsque l’on est sur terre.
C’est vraiment magnifique, même avec le ciel de plomb au-dessus de nous. La balade dure 30 minutes mais j’ai eu l’impression qu’elle avait duré une heure. Après trois virages serrés en descente, le moteur s’arrête presque pour atterrir. L’ULM se pose comme un baiser sur la piste.
Cela a été pour moi une superbe expérience. J’ai eu un peu d’appréhension au départ mais j’ai été très surpris de la vitesse à laquelle cette appréhension a disparu : quelques minutes après le décollage, c’est comme si on prenait l’avion comme d’habitude !
Excellent cadeau, merci Claire et Laurent! :)
Informations : ULM Nantes.
Wow! Superbe cadeau et très mystérieux en plus !
merci d’avoir partagé ton aventure avec nous !
bises
Je t’en prie Monty, je te le recommande si tu as l’occasion, c’est un cadeau génial !