Une semaine à Prague : le Pont Charles, la vieille ville photo 3

Une semaine à Prague : le Pont Charles, la vieille ville

Ce matin, nous sommes bien décidés à ne pas louper le petit déjeuner et à partir suffisamment tôt pour pouvoir arpenter le Pont-Charles de manière sereine, sans la cohue.

En effet, nous avions fait deux tentatives auparavant, mais n’étions jamais allés jusqu’au pont, tant la foule était compacte : pont noir de monde, queue des 600 diables pour y accéder.

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Ce matin, les petites ruelles médiévales qui conduisent jusqu’à l’édifice sont vides, et c’est de bon augure pour la visite. De plus, il fait beau et les rayons du soleil caressent notre peau avec douceur.

Arrivés au pied du pont, nous sommes accueillis par une entrée imposante de pierre sombre et aux dorures brillantes.

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Au cours de notre promenade, nous croisons quelques couples d’amoureux, des petits groupes de musiciens qui jouent en live et offrent une atmosphère guillerette à la visite.

Bon nombre d’artistes exposent leurs talents et proposent de dessiner ou de caricaturer les passants, en échange de quelques couronnes.

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Mais le clou du spectacle est certainement ce défilé de statues de pierre qui nous observent tour à tour depuis la rambarde du pont.

Celle de Nepomucène attire sans doute le plus de touristes car elle est intimement liée à l’histoire religieuse de la ville: figure pro-catholique durant l’époque de la Contre-Réforme, Jean Nepomucène fut arrêté, torturé, puis jeté ligoté et à moitié mort dans la rivière par ses opposants.

La légende veut que cinq étoiles soient apparues là où son corps coula. Sa dépouille fut récupérée en 1719 et, miracle, on s’aperçut que malgré l’état de putréfaction de l’ensemble de son corps, sa langue était encore rose et charnue ! La statue ne tire pas la langue mais arbore cinq étoiles au-dessus de sa tête.

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Nous poursuivons notre balade, saluons les autres statues et arrivons de l’autre côté de la ville et sommes surpris par son caractère touristique: les panneaux et les couronnes tchèques ont été détrônés par l’anglais et l’Euro !

Après une pause au Starbucks où nous buvons un mauvais thé, nous visitons l’église Notre-Dame de la Chaîne, fraîche, calme et jolie, puis nous repartons. Nous ne sommes alors plus seuls sur le pont, les touristes se sont levés !

Nous nous perdons dans le labyrinthe de petites ruelles pour parvenir à Staromestske Namesti. Il est 12h50 et nous souhaitons assister à la ronde des apôtres, qui a lieu toutes les heures à l’horloge astronomique.

Nous attendons donc dix minutes et à 13 heures précises, au-dessus des deux cadrans, deux petites fenêtres s’ouvrent et laissent apparaître l’une après l’autre des statues de bois figurant chacun des douze apôtres. Et, un coq doré situé entre les deux fenêtres agite ses ailes pour faire retentir les treize coups de l’horloge. C’est un moment très plaisant!

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Une semaine à Prague : le quartier juif et l'anonymous bar photo

Une semaine à Prague : le quartier juif et l’anonymous bar

Ce matin, réveil aux aurores pour s’assurer de ne pas rater le petit déjeuner. Nous partons pour le quartier juif de la ville.

Il y a cinq synagogues à visiter et un ancien cimetière juif. Nous optons donc pour le multipass, qui comprend l’entrée de chacun des sites.

Matt et Kafka
Matt et Kafka

C’est la première fois que nous entrons dans une synagogue et apprécions l’architecture bien particulière de chacune d’entre elles. La synagogue espagnole, qui allie le style juif au style maure est remarquable : chaque centimètre de la pièce est orné et l’ensemble est superbe. La visite de tous les sites constitue en réalité un musée consacré à l’histoire du peuple juif pragois, et en particulier à sa déportation.

La synagogue Pinkas est ainsi un mémorial de l’holocauste puisque sur l’ensemble des murs sont inscrits les noms des victimes, classés par camp d’extermination. À l’étage, sont exposés les dessins des enfants de Terezin qui ont représenté leur vie dans les camps. La visite est vraiment saisissante.

Le cimetière juif est le plus ancien d’Europe: il présente des stèles sur lesquelles apparaissent des épitaphes rédigées en hébreu datant du XVème siècle. Elles sont souvent indéchiffrables car le temps à fait son œuvre…

Les stèles sont disposées cahin caha: en réalité, ce sont trois couches de tombes qui ont été empilées au fil des siècles car la religion juive interdit de toucher les sépultures.

Le visiteur évolue donc dans cette sombre forêt de pierres, illuminée par les doux rayons du soleil que laissent passer les feuilles des arbres.

La faim commence à se faire sentir et il est urgent de se sustenter tant Cécile est affamée. Nous trouvons un pub typiquement tchèque face à la statue de Kafka, à côté de la synagogue espagnole.

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Une semaine à Prague : château de Prague, torture et tir à l'arbalète photo 6

Une semaine à Prague : château de Prague, torture et tir à l’arbalète

Cela doit être dû au petit train d’hier soir… nous nous réveillons à 10:30 et constatons avec stupeur que nous avons loupé le petit déjeuner!

Notre surprise passée, nous nous mettons en route et, à l’heure où nous arrivons en ville, optons pour un déjeuner rapide chez Burger King. Une fois Cécile rassasiée, nous pouvons repartir.

Nous optons pour la visite du château de Prague et de la Cathédrale St Guy (Saint Vitus en anglais).

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Nous prenons le billet qui permet aussi de voir la basilique et la Golden Lane. On y voit la maisonnette de 12m² dans laquelle Kafka est supposé avoir écrit un de ses ouvrages. On reste plutôt sceptique face à cette annonce de la vendeuse qui s’empresse de nous demander notre pays d’origine et de nous montrer quels ouvrages acheter…

Nous passons notre chemin et optons pour la visite du musée des armes et armures. C’était vraiment super de voir toutes les évolutions au fil du temps.

Plastron
Plastron

Matt en a aussi profité pour s’essayer au tir d’arbalète: 3 tirs pour 50 couronnes, soit deux euros! Tir en plein dans le mille au premier essai, même le camelot était impressionné.

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Une semaine à Prague : Old Town Square, horloge astronomique et gastronomie photo 2

Une semaine à Prague : Old Town Square, horloge astronomique et gastronomie

Ce matin, après une bonne nuit et un petit déjeuner rassérénant à l’hôtel, nous décidons de visiter la vieille ville, autour d’Old Town Square. Nous optons pour l’achat de pass 3 jours à 310 couronnes l’unité (environ 11,50 euros) qui nous permettent d’emprunter le métro en illimité. Quelques jours plus tard, nous nous rendrons compte qu’il valait mieux acheter des tickets à l’unité, pour chaque trajet.

Nous descendons à l’arrêt de métro Namesti Republiky et nous retrouvons sur la place éponyme. Nous nous perdons dans les petites ruelles de la vieille ville au gré des marchés où les objets médiévaux se mêlent aux fruits et légumes de saison. Se déploient devant nos yeux des façades bigarrées sur lesquelles différents styles et différentes époques se côtoient.

Old Town Square
Old Town Square

Au détour de notre ballade, nous visitons l’église Saint Nicolas, croisons la statue de Jan Hus et admirons l’horloge astronomique dont le mécanisme et les ornements nous font voyager dans le temps : à chaque heure, s’enclenche la marche des apôtres. Elle présente aussi les douze signes du zodiaque et indique la position de la lune et du soleil.

Horloge Astronomique à Old Town Square
Horloge Astronomique à Old Town Square

Nous sentons quelques gouttes de pluies mais avons à peine le temps de nous en apercevoir qu’elle a déjà cessé. Nous continuons notre promenade dans les jolies ruelles de la ville, jusqu’à ressentir la faim.

A l’arrêt de métro Muztek (ligne C), nous optons pour l’établissement appelé “U Provaznice” avec son long comptoir et son mobilier moyenâgeux. Les fresques du plafond présentent des petits démons qui nous observent à travers un oculus et nous donnent l’impression de nous trouver dans une taverne d’un autre temps.

Oculus de la taverne
Oculus de la taverne

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Une semaine à Prague : Nantes - Prague photo 1

Une semaine à Prague : Nantes – Prague

Pour les 27 ans de Cécile, nous partons à Prague, en République Tchèque. Il y a une ligne directe Nantes – Prague avec la compagnie Volotea et le trajet dure environ 2 heures.

Nos valises prêtes, Julia nous conduit à l’aéroport et nous décollons avec environ 45 min de retard, comme souvent avec Volotea. Deux heures plus tard, nous atterrissons. Nul besoin de présenter notre passeport; en 5 minutes, nous sommes dehors.

Un chauffeur de taxi de la compagnie Prague Airport Transfer nous attend avec une pancarte à notre nom. C’est la grande classe ! C’est l’avantage de réserver à l’avance: le chauffeur connaît déjà notre destination, et nous savons le prix de la course, ce qui évite toute arnaque. Nous n’avons qu’à nous laisser guider jusqu’à ce que nous arrivions au pied de notre hôtel au bout d’une demi-heure.

Notre hôtel se trouve au nord de la ville, un peu excentré, sur la ligne C du métro. Le check-in se fait sans encombre, car nous avions déjà tout réservé sur Booking. Notre chambre est spacieuse, très propre et pourvue d’un lit king size ! Un petit thé de bienvenue nous y attend et nous le dégustons avec plaisir avant de repartir découvrir la ville et dîner.

Nous allons à la bouche de métro, retirons des couronnes tchèques au distributeur et découvrons que le distributeur de tickets de métro n’accepte que des pièces ! Nous repartons donc à l’hôtel situé à 150 mètres de là et achetons des tickets de métro valables 30 minutes au concierge de l’hôtel.

Il ne faut que 12 minutes en métro pour rejoindre l’arrêt Muzeum, en plein centre-ville, sur la place Venceslas. On y trouve tous les grands magasins et des fast-foods en pagaille dans un mouchoir de poche. En sortant de la bouche de métro, la hauteur des édifices frappe notre esprit : devant nous se trouvé l’immense Musée national et à notre droite s’élève l’imposante statue de Václav Havel à cheval.

Nous nous retournons et découvrons l’avenue Venceslas qui s’étend sur plusieurs kilomètres. En son centre, une esplanade où les Pragois se retrouvent pour bavarder sur des bancs, déguster un hot-dog. Le tramway d’époque y circule aussi tout en bas.

Place Venceslas
Place Venceslas

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Une semaine à Rome : visite de Pompéi photo 1

Une semaine à Rome : visite de Pompéi

Aujourd’hui, nous avons pour projet de visiter Pompéi : nous nous levons donc à l’aube et partons à Termini pour tenter de trouver un train.

Comme nous n’avons pas préparé notre départ en avance, nous ne sommes pas certains de réussir à trouver un horaire qui nous convienne, et décidons donc de nous placer sous les auspices d’Hermès.

Train Rome – Pompéi

En arrivant à Termini, nous nous renseignons : pour visiter Pompéi, il faut aller jusqu’à Naples en train et prendre ensuite une sorte de RER qui nous dépose jusqu’au site antique.

A Rome, plusieurs compagnies ferroviaires sont en concurrence, et pour un même trajet, il y a plusieurs tarifs, pouvant varier du simple au triple. Le guichetier nous propose deux allers pour Naples, l’un à 11 euros par personne, et l’autre à 43 euros par personne. Notre choix est instantané !

Quant aux billets Naples-Pompéi, puisque la compagnie ferroviaire n’est pas la même, impossible de les acheter ou de connaitre les horaires à Rome, nous verrons bien sur place…

Juste le temps de prendre un café avant le départ, et nous partons pour deux heures trente de trajet jusqu’à Naples. Le voyage en train est très agréable. Nous voyageons en face d’un groupe de bonnes sœurs italiennes, qui passent leur temps à rire et à bavarder : leur bonne humeur est communicative !

Nous arrivons à la gare de Naples vers 10h45 et achetons nos billets pour Pompéi. Le guichetier napolitain nous réserve un accueil plutôt froid : pour deux billets aller-retour, il nous demande 10,80 euros. Cécile lui tend un billet de 10 euros et Matt une pièce d’1 euro.

Entre temps, Cécile retrouve 80 centimes dans son porte-monnaie, et tend l’appoint au guichetier. Celui-ci refuse alors bec et ongles de lui rendre la pièce d’un euro de Matt, arguant que ça n’est pas la sienne !

Mais qu’importe ! Nous prenons le train-RER qui nous dépose au pied des “scavi archeologici di pompei” et déjeunons sur le pouce avant de nous lancer dans la visite du site antique.

Les ruines de Pompéi

Nous pénétrons alors dans cette ville fantôme, dont le destin est enfoui sous les cendres le 24 août 79 après J.-C., suite à l’éruption soudaine du Vésuve.

Il est extrêmement émouvant de fouler les rues pavées à la suite de cette riche aristocratie romaine, et de se rendre compte que depuis une vingtaine de siècles, presque rien n’a changé…

Les jarres intégrées dans les comptoirs des magasins semblent encore contenir de l’huile, du vin ou des olives ; les meules du boulanger tirées par des ânes semblent encore en mouvement devant nous ; et on a l’impression que la matrone qui rentre de ses courses en traversant la rue sur les pierres zébrées vient tout juste de disparaitre à l’angle de la rue…

Jarres intégrées au comptoir du marchand
Jarres intégrées au comptoir du marchand

Nous déambulons dans ces ruines chargées d’histoire et de vie et retraçons le parcours quotidien d’un habitant de Pompéi: nous commençons notre itinéraire par le forum, lieu de la vie publique, orné de temples, d’autels et de statues.

Nous passons ensuite devant les thermes, les bains publics de l’époque.

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Une semaine à Rome : la Basilique Saint Pierre, le Vatican et la Chapelle Sixtine, les jardins de la Villa Borghese photo 1

Une semaine à Rome : la Basilique Saint Pierre, le Vatican et la Chapelle Sixtine, les jardins de la Villa Borghese

Ce matin, il est 7h30, il tombe quelques gouttes et nous sommes parmi les premiers dans la queue pour la visite de la Basilique Saint Pierre. La file d’attente est due au portique de sécurité semblable à ceux des aéroports.

Matt et Cécile à St Pierre
Matt et Cécile à St Pierre
La place Saint Pierre de Rome
La place Saint Pierre de Rome

La Basilique Saint Pierre

Vers 8h, nous entrons dans la Basilique et pouvons admirer la grandeur et les richesses de ce sanctuaire chrétien. Tout y est démesuré et on se sent comme un lilliputien dans le monde de Gulliver.

Plafonds de la Basilique
Plafonds de la Basilique
Jesus loves you.
Jesus loves you.
Game of Thrones ?
Game of Thrones ?

Au dehors, le ciel est chargé mais nous en profitons pour nous placer à l’endroit idoine depuis lequel il est possible d’aligner toutes les colonnes pour n’en voir qu’une rangée.

Une colonne peut en cacher une autre.
Une colonne peut en cacher une autre.
Saint Pierre : statues et colonnes
Saint Pierre : statues et colonnes

Nous filons et faisons tout le tour du mur d’enceinte pour faire la queue pour entrer dans les musées du Vatican. Il est 8h30, soit une demi-heure avant l’ouverture officielle du musée.

Nous sommes bien mieux placés dans la file qu’hier. Il commence à pleuvoir et les vendeurs de babioles troquent leurs porte-clés décapsuleurs contre des parapluies, s’adaptant ainsi à toute inconstance du ciel en temps réel.

Une heure et dix minutes de queue plus tard – le temps de prendre nos tickets (16 euros la place) – nous entrons au musée. Nous suivons le conseil du Routard et filons directement à la Chapelle Sixtine admirer l’œuvre de Michel-Ange : pour y accéder, il faut déambuler dans les couloirs et passer par les chambres de Raphaël, qui sont vraiment magnifiques.

Les chambres de Raphaël

On voit notamment la fresque connue sous le nom d’École des Philosophes, qui ravit Cécile, étant donné qu’elle l’étudie chaque année avec ses élèves. C’est quand même formidable de pouvoir l’admirer en vrai.

Raphaël : l’École des Philosophes.
Raphaël : l’École des Philosophes.

La Chapelle Sixtine

Le parcours vers la Chapelle Sixtine se poursuit par une exposition d’œuvres chrétiennes modernes, toutes plus surprenantes et inhabituelles les unes que les autres. Puis, nous pénétrons sous la voûte et nous laissons envoûter par ces magnifiques peintures.

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Une semaine à Rome : la fontaine de Trevi, le Panthéon, la place Navone photo 1

Une semaine à Rome : la fontaine de Trevi, le Panthéon, la place Navone

Aujourd’hui, nous décidons d’aller au Vatican. Le problème, c’est que l’on s’est couché tard et que l’on a levé le camp un peu tard aussi…

Arrivés au Vatican vers 11h du matin, nous sommes manifestement tombés au pire moment de la journée: une queue des 600 diables s’étend sur plusieurs centaines de mètres et des racoleurs vous harcèlent à tout bout de champ pour vous proposer de l’éviter : “skip the line, skip the line…”

L’offre est la suivante: moyennant 48 euros par tête de pipe, plus 5 euros de frais si on règle par carte bancaire (soit un total de 53 euros par personne au lieu des 16 euros pour une entrée simple), vous pouvez passer devant tout le monde… bref, nous jetons l’éponge et décidons de revenir le lendemain en nous réorganisant mieux pour arriver plus tôt.

La Fontaine de Trévi

Nous sommes allés voir la fontaine de Trévi, mais quelle n’est pas notre surprise lorsque nous constatons qu’elle est asséchée pour cause de restauration. Comme la tradition est de jeter une pièce pour faire un vœu, la ville a mis en place un bac d’eau ridicule destiné à recueillir l’obole des touristes !

Nous poursuivons notre promenade dans les ruelles romaines pour nous rendre au Panthéon. Nous en profitons pour entrer visiter quelques églises qui se trouvent sur notre chemin et trouvons un petit restaurant où nous faisons halte pour déjeuner.

L’endroit est fréquenté par des italiens de tous horizons et en particulier par des prêtres. Le repas est délicieux : gnocchis al pomodoro, caprese (mozzarella di buffala accompagnée d’une insalata di pomodoro), et un excellent plat d’épinards mêlé à du chou-fleur (Cécile qui déteste les épinards et n’est pas fan de chou fleur s’est régalée!). Le tout, arrosé d’un petit Montepulcciano.

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Une semaine à Rome : le Mont Palatin, le Cirque Maxime et le Forum Trajan photo 6

Une semaine à Rome : le Mont Palatin, le Cirque Maxime et le Forum Trajan

Notre billet Colisée – Forum -Palatin n’est valable que 48 heures. Notre programme pour la journée est donc établi: nous commencerons par le Mont Palatin.

Petit coup de stress à l’entrée: le mont Palatin et le forum doivent être visités le même jour, dans la foulée. Or nous avons visité le forum la veille, ce qui bloque le portique de l’entrée. Heureusement, la dame a été gentille et nous a autorisés à rentrer grâce à son pass.

Devant le forum romain, depuis le Palatin
Devant le forum romain, depuis le Palatin

Le Mont Palatin

Le Mont Palatin est la célèbre colline sur laquelle le sort de Rome a été décidé : Romulus et Remus, deux frères jumeaux, recueillis puis allaités par la louve, se disputaient le pouvoir de la ville qu’ils s’apprêtaient à fonder. Pour se départager, rien de plus simple que d’observer le vol des oiseaux!

Les deux jumeaux allaités par la louve, Musée du Capitole, Rome
Les deux jumeaux allaités par la louve, Musée du Capitole, Rome

Romulus se plaça donc sur le Mont Palatin et Rémus grimpa sur la colline en face et les deux frères attendirent le passage de volatiles, signe divin par excellence. Romulus vit douze vautours alors que Rémus n’en vit que six. C’est donc Romulus qui l’emporta : il devint donc le premier Roi de Rome.

Mais Rémus eut la mauvaise idée de franchir les murailles, malgré l’interdiction de son frère. Alors, Romulus le transperça illico d’un coup d’épée. Entre les vautours et le fratricide, le Mont Palatin porte une riche histoire sur ses versants !

Bien sûr, il s’agit d’une légende et de tout cela, on ne voit plus rien. C’est aussi le lieu que l’empereur Auguste choisit pour faire construire un palais à son épouse Livie, détruit par le temps au fil des années.

Ruines du Palatin
Ruines du Palatin

Bon nombre d’empereurs tels que Tibère ou Dioclétien se firent à leur tour construire un palais sur le Mont Palatin (le nom même de “Palatin” est construit sur le terme “palais” et désigne ainsi les palais qui s’y succédèrent).

A la Renaissance, Alexandre Farnese réaménagea le site en de somptueux jardins, appelés “jardins du farnese”. La promenade y est très agréable car elle est propice à la rêverie et éveille l’imaginaire sur ces siècles d’histoire, et ce, dans un doux parfum d’orangers.

Au détour du chemin, les arbres et les fleurs laissent place à une vue magnifique et imprenable sur le forum romain.

Kholanta?
Kholanta?

Nous passons ensuite devant le Lupercal, une grotte ornée de mosaïques et de coquillages, qui serait la hutte de Romulus. On s’ imaginerait presque retrouver sa carte d’identité au pied d’un arbre!

Bien évidemment, il ne s’agit certainement pas de la maison de Romulus, mais d’un témoignage inestimable des premiers habitants du site au 8ème siècle avant Jésus Christ.

Le Cirque Maxime (Circus Maximus)

Du Mont Palatin, il est possible de voir le Cirque Maxime, qui a brûlé lors de l’incendie de Rome causé par Néron en 64. Il a été reconstruit à plusieurs reprises après mais il tomba en ruines et fut pillé pour la reconstruction des diverses églises et palais.

Le Cirque Maxime servait aux courses de chars, tirés par des chevaux comme dans le film “Ben Hur”. Les courses se déroulaient sur une piste ovale, autour d’une spina centrale.

Les auriges se tenaient sur des chars tirés par quatre chevaux, et concouraient les uns contre les autres. Tous les coups étaient permis pour terminer le premier ! Les naufragia (accidents de chars) étaient fréquents et provoquaient très souvent la mort de l’aurige.

Quatre équipes s’affrontaient sur la piste, distinguées par leurs couleurs : les verts, les rouges, les bleus et les blancs. Le public était extrêmement friand de ces courses, au point de parier des sommes d’argent pour son équipe favorite.

Imaginez l’ambiance survoltée parmi les 350 000 spectateurs qui se tenaient dans la cavea ! C’est en fait l’ancêtre un peu plus violent de nos courses de PMU.

Mais le lieu a aussi été le théâtre d’évènements bien différents : Néron y a organisé des courses de dromadaires et Genesis a donné un concert réunissant 500 000 spectateurs en 2007 !

Aujourd’hui, du Cirque Maxime, on ne peut que deviner la forme ovale et la spina sur laquelle se tenait le compte-tours, le reste ressemblant à un immense terrain vague.

Le Cirque Maxime
Le Cirque Maxime

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Une semaine à Rome : le Colisée et le Forum Romain photo 3

Une semaine à Rome : le Colisée et le Forum Romain

Nous nous réveillons, les oreilles encore vrillées par le tintamarre tonitruant des klaxons et des sirènes: la nuit prochaine, boules quiès de rigueur !

Affamés, nous découvrons que notre petit déjeuner est composé de croissants ensachés et d’une capsule de café chacun, de laquelle nous obtenons trois centilitres de café ! On est loin de l’hospitalité que nous connaissons habituellement dans les B&B. Il nous en faudra plus pour nous décourager!

C’est donc le ventre vide mais heureux, que nous partons à la découverte de la Rome Antique.

Nous visitons une petite église de quartier que nous croisons sur notre chemin, nous recueillons un moment, puis attrapons un tram qui nous conduit vers le centre historique de Rome.

Au détour de notre trajet, se dresse soudain devant nos yeux le majestueux Colisée. Pleins d’excitation, nous descendons illico du tram pour finir notre itinéraire à pieds et laisser le colosse se dévoiler petit à petit à notre regard.

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Pour prendre de la hauteur, nous empruntons les jardins de la Domus Aurea, palais que s’est construit l’empereur Néron après l’incendie de Rome, en 64. Elle est en restauration actuellement mais nous profitons du calme des jardins et de la vue sur Rome.

Nous arrivons au pied du Colisée, et sommes surpris par la foule ! Touristes en masse, vendeurs de pacotille en tous genres (le produit star est le selfie stick), légionnaires romains papillonnent tout autour. Une ambiance sans doute peu différente de l’animation qui régnait à l’époque les jours de spectacle !

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Une semaine à Rome : Nantes - Rome photo

Une semaine à Rome : Nantes – Rome

Aujourd’hui, grand départ pour Rome !

Notre avion décolle à 15h30: cette année, une fois n’est pas coutume, nous décidons de ne prendre qu’une seule valise cabine chacun!

Nos bras se souviennent encore de notre chemin de croix a travers les méandres du métro parisien charges de trois énormes valises et de deux sacs a dos lors de notre dernier voyage en avion vers la Thaïlande.

Cela nous permettra aussi de gagner du temps puisque nous echapperons a la longue formalité de l’enregistrement des bagages en soute. Comme c’est agréable de voyager léger!

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Notre vol se déroule très sereinement, à tel point que nous arrivons avec 20 minutes d’avance à l’aéroport de Roma Fiumicino. Dès que nous sortons de l’avion, débarrassés des bagages à récupérer, nous filons vers la gare pour emprunter le train Leonardo, à destination de Termini, la gare située en plein centre de Rome.

Nous sommes frappés par la ressemblance entre les paysages qui défilent sous nos yeux avec ceux que nous avons déjà pu voir en Espagne.

Nous arrivons à la station Termini après 35 minutes de voyage et nous jetons dans le trafic du métro romain. C’est l’heure de pointe, il est bondé, il faut donc lutter pour entrer.

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Questions d’orthographe: écrit-on "Elles se sont succédées" ou "elles se sont succédé"? photo

Questions d’orthographe: écrit-on “Elles se sont succédées” ou “elles se sont succédé”?

Il arrive fréquemment que l’on me pose cette question : “elles se sont succédées” ou “elles se sont succédé”?

Une question épineuse, dont la réponse est surprenante… alors je vous propose un petit point grammaire.

L’accord correct

C’est : “elles se sont succédé”.

La règle

L’exemple présenté fait partie des verbes pronominaux : ce sont des verbes qui se construisent avec “se”, pronom qui renvoie au sujet de la phrase.

Par exemple, dans “Jean se regarde” : Jean regarde quoi ? -> “se”, c’est-à-dire lui-même. Même exemple dans “Je me maquille”, “Ils se coiffent”, “Nous nous parlons”, etc.

Comment savoir si le participe s’accorde ou non ? Tout dépend de la construction du verbe :

1. Le participe passé s’accorde avec le sujet de la phrase

Si le verbe se construit avec un COD, dans ce cas, le pronom “se, me, te…” est COD du verbe, c’est-à-dire répond à la question QUOI / QUI ?

Par exemple, “Je me suis coiffée” : j’ai coiffé QUI ? -> me, c’est-à-dire moi. Autre exemple, “Elles se sont lavées”: Elles ont lavé QUI ? -> Se, c’est-à-dire elles-mêmes.

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