Hellfest 2014 : compte-rendu du festival photo 7

Hellfest 2014 : compte-rendu du festival

Cette année encore, je suis allé au Hellfest, dans les vignes de Clisson et comme l’année dernière, cela a dépoté.

hellfest-2014-banner

Day 1 : vendredi

Sitôt mes cours terminés, j’abandonne mon sac de cours dans la salle des professeurs et me change rapidement dans le parking du collège.

Adieu l’uniforme, symbole de l’aliénation et de l’asservissement. Je me retrouve enfin dans mes vrais vêtements, en l’occurrence un short et un t-shirt de Dream Theater.

Je prends la route direction Clisson et me retrouve assez vite englué dans la foule de festivaliers qui tentent de rejoindre le site. A peu près une heure de bouchons, cul à cul avec la voiture de devant.

Les gens se sont garés n’importe comment : sur le petit édifice d’un rond-point, sur les bandes d’arrêt d’urgence, dans les champs… c’est un peu l’anarchie question parking.

Question camping aussi d’ailleurs, les tentes sont plantées dans des endroits insolites, au bord de la route ou devant le parking d’entreprises.

Bivouac

Parking numéro 2 complet, dommage, je ne vais pas pouvoir retrouver mes potes de bivouac de l’année dernière. Je suis les indications des volontaires et me retrouve au parking numéro 3, le plus éloigné du site mais aussi le plus tranquille.

Je lance la tente à côté de la voiture, gonfle le matelas, installe le duvet et l’oreiller, me badigeonne de crème solaire puis prépare mon sac de concert : eau, crème solaire, petite polaire pour le soir.

Je m’ouvre une bière pour la route, c’est parti pour le Hellfest 2014 !

Welcome to Hell City

Il fait une chaleur étouffante mais j’ai la chance de tomber sur la navette qui prend les festivaliers du parking pour les emmener sur le site.

Cinq minutes de mini-bus et deux euros plus tard, je passe les portes du Hellfest et cours obtenir le fameux sésame qui ceindra mon poignet pendant ces trois jours.

La place de Hell City est noire de monde : il y a les boutiques du Market et de l’Extreme Market où l’on peut trouver t-shirts, pulls, vestes, accessoires, albums en tous genres.

hellfest-2014-hell-city-square2

Il y a aussi une boutique de tatouage qui tourne à plein régime, un stand où des gens sont capables de jouer la rythmique et les solos de chansons demandées par le public (c’est très impressionnant d’ailleurs!), le stand Doc Martens où l’on peut obtenir des paires de Doc complètement customisées…

IF

Lire la suite

WordPress : héberger les images sur un sous-domaine photo 1

WordPress : héberger les images sur un sous-domaine

Cela fait des années que je parle d’héberger les images du site sur un sous-domaine mais j’ai toujours remis cela à plus tard.

Je pensais que la configuration me prendrait un temps infini mais au final cela ne m’aura pris qu’un peu de réflexion et quelques minutes pour tout finaliser.

Le plus long aura été d’écrire ce tutoriel!

Aujourd’hui, c’est chose faite : les images des articles du site sont donc placées sur un sous-domaine pour des raisons de performances.

subdomains

Voici donc un petit tutoriel qui détaille toutes les étapes. Cela prend environ 20 minutes.

Principe de fonctionnement

Les fichiers du site sont présentement servis par Apache. Le domaine est skyminds.net et nous allons créer un sous-domaine, qui est en fait un répertoire au niveau de l’arborescence du site, qui contiendra toutes les images de nos articles.

Par défaut, WordPress place tous les fichiers uploadés via l’interface d’administration dans /wp-content/uploads.

Nous allons donc créer un sous-domaine (static.skyminds.net) qui pointera vers le répertoire /wp-content/uploads.

L’intérêt est que nous n’avons pas à copier ou à déplacer de fichiers. Cela permet aussi de revenir à une installation plus classique à tout moment, sans intervention majeure.

Une fois ce VirtualHost créé, il ne reste plus qu’à modifier les options de WordPress pour les futurs articles et changer les anciennes URI des images dans les anciens articles. P

our finir, nous redirigerons les anciennes URI vers les nouvelles via .htaccess.

Etape 1 : on crée le sous-domaine sur le serveur Apache

Commençons par créer un nouveau VirtualHost pour notre sous-domaine:

nano /etc/apache2/sites-available/static.skyminds.netCode language: JavaScript (javascript)

et ajoutons-y ceci :

ServerAdmin webmaster@localhost
DocumentRoot /home/skyminds/public_html/wp-content/uploads
ServerName static.skyminds.net
ErrorLog /var/log/apache2/www-error.log

        
          AllowOverride None
          RequestHeader unset Cookie
          Header unset Set-Cookie
          Options FollowSymLinks
          Order allow,deny
          Allow from allCode language: JavaScript (javascript)

Plusieurs choses sont importantes à noter dans ce fichier de configuration Apache:

  • DocumentRoot pointe vers le répertoire /home/skyminds/public_html/wp-content/uploads
  • on retire tous les cookies servis par static.skyminds.net

Pas de cookies, pas de soucis et un site qui gagne en rapidité !

Lire la suite

Monkey3 - Icarus photo

Monkey3 – Icarus

Monkey3 est un groupe de stoner-rock/rock progressif qui vient de Lausanne (Suisse), composé de Picasso Kevin à la basse (depuis janvier 2014), Walter à la batterie, Boris à la guitare et dB aux claviers.

Fondé en 2003, Monkey3 participe maintenant à des festivals tel le Hellfest et l’itinérant Up In Smoke Vol.4 à travers l’Europe. En 2013, le groupe signe avec le label Napalm Records/Spinning Goblin.

Voici un petit chef d’oeuvre, Icarus, issue de leur album “The 5th Sun” :

C’est vibrant et ça me fait imaginer toute une histoire derrière la musique. J’adore!

Je suis un peu déçu de ne les avoir découvert qu’après leur passage à Nantes… ce sera pour une prochaine fois.

Site officiel de Monkey3.

Histoire des Arts with Mister B. : Olga photo

Histoire des Arts with Mister B. : Olga

Aujourd’hui, je fais partie du jury de l’épreuve Histoire des Arts (connue sous le doux nom de HdA), qui compte autant qu’une des épreuves finales du Brevet (aka Diplôme National du Brevet ou DNB).

Lors de cette épreuve orale (5 minutes d’exposé, 10 minutes d’entretien), le candidat doit montrer qu’il a travaillé ses sujets d’études et qu’il est capable de mettre en relations des oeuvres d’art diverses, venant de disciplines différentes (histoire, littérature, peinture, musique…).

Je vous présente Tom, l’un de nos champions du jour :

zep-hda-olga

Un culot de commissaire et une nonchalance totale. Ma collègue a frisé la crise d’apoplexie.

Quand tu demandes aux élèves qui veut réciter le cours photo

Un volontaire pour réciter le cours?

Quand tu demandes aux élèves qui veut réciter le cours, que tout le monde baisse les yeux et que le malaise s’installe dans la classe.

zep-recitation

Ah, l’école ! Ce royaume intemporel où les jeunes esprits s’épanouissent, et où parfois, ils se réfugient derrière des regards fuyants pour échapper à l’interrogation. Qui n’a pas connu cette scène ? En tant que professeur, je suis témoin quotidien de cette comédie humaine, un tableau vivant d’élèves devenant soudainement fascinés par leurs cahiers, leurs stylos, ou même une invisible particule dans l’air, dès que je lance ma fameuse question : « Qui veut bien réciter le cours ? ».

Il y a quelque chose de presque poétique dans ce ballet de regards qui plongent et de corps qui se ratatinent. C’est un langage universel, compréhensible par tous les enseignants à travers le monde. Chaque pupitre devient une forteresse, chaque élève un stratège, calculant le meilleur angle pour se rendre invisible.

Lire la suite

Jimmy Page and Robert Plant - Babe I'm Gonna Leave You (live in Paris 1998) photo

Jimmy Page and Robert Plant – Babe I’m Gonna Leave You (live in Paris 1998)

Voici une magnifique version de “Babe I’m Gonna Leave You” par Jimmy Page et Robert Plant, filmée le 10 décembre 1998 à Paris – dans le cadre de la tournée promo de l’album “Walking Into Clarksdale”.

Les deux musiciens de Led Zeppelin partagent alors la scène avec Peter Gabriel, Youssou N’Dour, Radiohead, Shania Twain ou encore Bruce Springsteen, tous réunis pour un concert événement organisé afin de récolter des fonds pour Amnesty International.

Lors de cette soirée, Page et Plant rejouent quelques standards de Led Zeppelin (six chansons au total) – dont notamment cette superbe version de “Babe I’m Gonna Leave You”, un titre folk écrit par Anne Bredon et qui avait été popularisé par Joan Baez avant d’être repris magnifié et électrifié sur le premier album éponyme de Led Zeppelin en 1969.

mad-dogs-s4

Mad Dogs saison 4 : The Finale

Voici la quatrième et ultime saison de Mad Dogs, composée de seulement deux épisodes, diffusée sur Sky1.

Intitulée “Mad Dogs : The Finale”, cette dernière saison est donc la fin du périple pour Woody (Max Beesley), Quinn (Philip Glenister), Baxter (John Simm) et Rick (Marc Warren).

Tout a commencé quand ce groupe d’amis s’est rendu à Majorque (saison 1) pour célébrer la retraite anticipée du cinquième de la bande.

Ces vacances se sont transformées en cauchemar pour le groupe qui s’est retrouvé alors mêler à une affaire qui les dépassait où se mêlaient flics corrompus, drogues meurtres, chantages. Cela les a entrainés à Ibiza (saison 2), puis en Afrique (saison 3).

Pour cette ultime saison, le groupe d’amis retourne enfin en Angleterre, mais il leur est impossible de reprendre une vie normale.

Quand Rick pense avoir trouvé une solution financière, il va de soi que cela ne va pas tourner rond.

Lire la suite

Kings Of Leon - Back Down South  photo

Kings Of Leon – Back Down South

Il fait beau et la température qui augmente progressivement est annonciatrice de l’été. Cela me fait penser à Back Down South des Kings of Leon :

Le clip a été tourné par Casey McGrath à Nashville,TN et dans l’Hampshire, TN et est une ode à leur mode de vie country.

A retrouver sur l’album Come Around Sundown (2010).

woman-driving-with-man

On your woman driving your car

Si, de temps à autre, il vous arrive de laisser votre femme/copine/mère (rayez les mentions inutiles) conduire votre voiture et que votre réaction pendant tout le trajet se résume à ceci :

woman-driving-with-man

… alors vous n’êtes pas seul !

Anyone ?

Lovett - Eye of the Storm photo

Lovett – Eye of the Storm

Un petit peu de steampunk dans ce clip pour la chanson Eye of the Storm de Lovett :

Cela me permet de parler un peu du mouvement steampunk, qui est au départ un genre littéraire dont l’intitulé a été forgé par allusion au cyberpunk par l’auteur K. W. Jeter à titre de boutade.

Pour cette raison, il est parfois plus approprié de parler de « rétrofuturisme » pour désigner le mouvement.

L’expression steampunk, (“punk à vapeur” littéralement) est un terme inventé pour qualifier un genre de littérature né à la fin du XXe siècle, dont l’action se déroule dans l’atmosphère de la société industrielle du XIXe siècle.

Le terme fait référence à l’utilisation massive des machines à vapeur au début de la révolution industrielle puis à l’époque victorienne.

Aujourd’hui le steampunk est considéré comme un esthétisme pouvant intéresser à la fois des œuvres littéraire fantastique, de fantasy, d’anticipation et certains sous-genres de la science-fiction.

English : guide to good writing photo

English : guide to good writing

plume-encrier

My several years in the word game have learnt me several rules:

A writer must not shift your point of view.

A writer should not alienate half his readers by using gender-specific language.

Also, always avoid annoying alliteration.

Always pick on the correct idiom.

Analogies in writing are like feathers on a snake.

And don’t start a sentence with a conjunction.

Avoid clichés like the plague – they’re old hat.

Avoid trendy locutions that sound flaky.

Be careful to use the rite homonym.

Be more-or-less specific.

Contractions aren’t necessary, and shouldn’t be used.

DO NOT use all caps for emphasis.

Do not use hyperbole; not one in a million can do it effectively.

“Do not use unattributed quotations.”

Don’t be redundant; don’t use more words than necessary; it’s highly superfluous.

Don’t indulge in sesquipedalian lexicological constructions.

Don’t never use no double negatives – that’s a no-no!

Don’t overuse exclamation marks!!!!!

Don’t repeat yourself, or recapitulate what you have said before.

Eliminate quotations. As Ralph Waldo Emerson said, “I hate quotations. Tell me what you know.”

Eschew ampersands & abbreviations, etc.

Eschew obfuscation.

Everyone should be careful to use a singular pronoun with singular nouns in their writing.

Exaggeration is a million times worse than understatement.

Foreign words and phrases are no longer de rigueur; French is so passé.

Go around the barn at high noon to avoid colloquialisms.

If any word is improper at the end of a sentence, a linking verb is.

Indubitably, you should employ the vernacular.

It behoves thee to be abstentious of archaic expressions.

Never use a big word when a diminutive alternative would suffice.

No sentence fragments.

One should never generalise.

One-word sentences? Eliminate. Always!

Parenthetical remarks (however relevant) are unnecessary.

Parenthetical words however must be enclosed in commas.

Place pronouns as close as possible, especially in long sentences of ten or more words, to their antecedents.

Placing a comma between subject and predicate, is not correct.

Prepositions are not words to end a sentence with.

Proofread carefully to see if you any words out.

Puns are for children, not groan adults.

Remember to never split an infinitive.

Subject and verb always has to agree.

Take the bull by the hand and avoid mixing metaphors.

The passive voice is to be avoided.

Understatement is always absolutely the most fantastic and best way to promote earth-shattering ideas.

Use an apostrophe in it’s proper place, but omit it when its not needed.

Use words correctly, irregardless of how others use them.

Using euphemisms is ill-advised; they should be consigned to the sanitary landfill.

Who needs rhetorical questions?

Writing carefully, dangling participles must be avoided.

— Written by Frank L. Visco and originally published in the June 1986 issue of Writers’ Digest.