Eddie Hazel - California Dreamin' photo

Eddie Hazel – California Dreamin’

Edward Earl “Eddie” Hazel (10 avril 1950 – 23 décembre 1992) était un guitariste américain de funk. Il est surtout connu pour son poste de guitariste lead au côté de George Clinton dans les groupes Parliament puis Funkadelic.

Je vous recommande particulièrement sa reprise du California Dreamin’ des Mamas & the Papas :

Hazel a été introduit au Rock and Roll Hall of Fame en 1997, avec quinze autres membres de Parliament-Funkadelic.

sex-drugs-rocknroll-chick

Sex, Drugs and Rock’n’Roll

Sex, Drugs & Rock’n’Roll… take out the drugs and it leaves more time for the other two.

– Steven Tyler (Aerosmith)

Sex, Drugs & Rock’n’Roll. L’hymne des années 1970, repris en coeur par le monde entier. Il me semble qu’aucun autre style de musique a connu autant d’excès, prenant racines dans un état d’esprit d’abord contestataire puis libertaire ensuite. On est rock ou on ne l’est pas. C’est un principe de vie, une certaine philosophie.

Les racines du rock’n’roll

Le rock’n’roll est né dans les années 1950 aux États-Unis, fruit d’un mélange explosif entre le rhythm and blues, le country et le gospel. Cette nouvelle musique incarnait l’esprit rebelle de la jeunesse d’après-guerre, en quête de liberté et d’émancipation.

Des artistes comme Elvis Presley, Chuck Berry et Little Richard ont posé les bases de ce qui allait devenir un phénomène culturel mondial. Leurs performances énergiques et leur attitude provocante ont rapidement séduit un public avide de nouveauté et de transgression.

L’émergence d’une contre-culture

Dans les années 1960, le rock est devenu le porte-voix d’une génération en pleine révolution culturelle. Les Beatles, les Rolling Stones et Bob Dylan, entre autres, ont incarné cette nouvelle ère où la musique se mêlait aux revendications sociales et politiques.

C’est à cette époque que l’association entre le rock, la sexualité libérée et l’usage de drogues s’est cristallisée. Le festival de Woodstock en 1969 en est l’exemple parfait : trois jours de musique, d’amour libre et d’expérimentations psychédéliques qui ont marqué l’imaginaire collectif.

“Sex, Drugs & Rock’n’Roll” : naissance d’un slogan

L’expression “Sex, Drugs & Rock’n’Roll” est attribuée à Ian Dury, qui en a fait le titre d’une chanson en 1977 avec son groupe The Blockheads. Cependant, l’idée était déjà présente dans l’esprit du public bien avant.

Dès 1969, un article du magazine LIFE évoquait “les sacrements de la contre-culture dans le sexe, la drogue et le rock”. Cette formule résumait parfaitement l’état d’esprit hédoniste et rebelle associé au rock’n’roll.

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Serveur dédié : activer l'IP canonique du serveur sous Apache photo

Serveur dédié : activer l’IP canonique du serveur sous Apache

J’ai récemment procédé à quelques tests sur le serveur et me suis rendu compte que l’adresse IP du serveur ne renvoyait pas vers le nom de domaine : la canonisation de l’IP serveur n’était pas activée.

Mise en forme canonique de l’IP du serveur

La mise en forme canonique (canonicalization en anglais) est le procédé par lequel on convertit des données qui ont plusieurs représentations possibles vers un format standard.

Dans le cas des URL, cela va nous permettre d’associer une page à une seule adresse. Cela aide les moteurs de recherche à indexer uniquement les pages sur lesquelles se trouvent les contenus et évite le doublons d’indexation pénalisants.

Au cours d’un test, j’ai donc obtenu ce message :

Your site's IP does not redirect to your site's domain name. This could cause duplicate content problems if a search engine indexes your site under both its IP and domain name.Code language: JavaScript (javascript)

En soi, cela n’est pas gênant mais cela signifie que l’on peut accéder au site à partir de l’adresse IP et qu’il n’y a pas de redirection vers le nom de domaine.

Cela me dérange un peu donc nous allons voir comment l’activer en quelques secondes sous Apache.

Editer le VirtualHost par défaut

Sous Apache, il existe les VirtualHost que vous avez défini pour vos sites mais également un VirtualHost par défaut, activé par défaut.

C’est ce VirtualHost que nous allons éditer:

nano /etc/apache2/sites-available/defaultCode language: JavaScript (javascript)

On y garde simplement ceci :

    ServerAdmin webmaster@localhost
    DocumentRoot /
    
	Options FollowSymLinks
	AllowOverride None
	RewriteEngine On

	# redirect all domains to skyminds.net
	RewriteCond %{HTTP_HOST} !^((.*)\.skyminds\.net)?$
	RewriteRule (.*) https://www.skyminds.net/$1 [R=301,L]

	# Enforce www and canonicalization
	RewriteCond %{HTTP_HOST} !^www\.skyminds\.net [NC]
	RewriteRule (.*) https://www.skyminds.net/$1 [R=301,L]

	# IP to domain
	RewriteCond %{HTTP_HOST} ^xxx\.xxx\.xxx\.xxx
	RewriteRule (.*) https://www.skyminds.net/$1 [R=301,L]Code language: PHP (php)

Il vous suffit de remplacer mon domaine (skyminds.net) avec le votre et de modifier l’adresse IP de votre serveur.

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Code du Collégien photo

Code du Collégien

Introduction au Code

Aujourd’hui, je vous fais part d’un document que j’utilise chaque année lorsque j’enseigne au collège : le Code du Collégien.

C’est la base sur laquelle je m’appuie pour établir les règles de vie de classe et c’est l’une des premières feuilles que l’on colle dans le cahier.

Le but est d’avoir en tout et pour tout dix règles de vie commune qui permettent de mieux vivre ensemble en société, de manière respectueuse.

C’est primordial au collège où les élèves n’ont pas forcément une idée de ce qui est acceptable au non. Cela leur donne un cadre, des normes et des valeurs.

indiana-jones-fouet

Pour bien vivre ensemble, travailler et réussir!

Règle n ° 1 :

J’obéis à tous les adultes de l’établissement.
Je ne discute pas les décisions ni les sanctions d’un adulte.

Règle n ° 2 :

Je suis poli(e) et je n’utilise pas de langage vulgaire ni un ton agressif
envers qui que ce soit.

Règle n ° 3 :

Je ne règle pas mes problèmes par la violence (même pour jouer).

Règle n ° 4 :

J’ai une tenue vestimentaire correcte.
Je n’ai pas de téléphone portable, ni de lecteur MP3, etc…

Règle n ° 5 :

J’arrive à l’heure.
Dès la sonnerie, je me range calmement sur la base.
J’assiste à tous les cours (je justifie mes absences dès mon retour).

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Bash : réparer les tables MySQL en cas de crash photo

Bash : message “there are stopped jobs” à la fermeture du terminal

Bash

Ce week-end, j’effectue quelques petites modifications sur les fichiers du serveur et, voulant annuler une faute de frappe, j’effectue un Ctrl + Z, par habitude.

Ma fenêtre d’édition du fichier se ferme. Surpris, je la rouvre puis continue mon travail. Au moment de fermer ma session SSH, lors du traditionnel exit, j’obtiens ce message :

logout
There are stopped jobs.

Et là, pas moyen de quitter la session proprement. Cela est dû à ce fameux Ctrl + Z.

Bash et les tâches de fond

Dans Bash, un “stopped job” est une tâche qui a été reléguée temporairement en tâche de fond. Elle n’est pas active mais continue de consommer des ressources comme la mémoire système.

Cette tâche n’étant pas attachée à notre fenêtre de terminal, elle n’envoie rien en sortie et ne reçoit rien en entrée de la part de l’utilisateur.

Reprendre la main sur le shell

Pour savoir quelles sont les tâches de fond en cours sur le système, il suffit de taper la commande jobs:

jobs

Cela liste toutes les tâches reléguées au second plan.

Ensuite, il suffit de taper la commande fg (foreground) pour basculer la tâche de fond vers notre fenêtre active. Si nous voulons basculer vers la première tâche, nous entrons :

fg 1

Il suffit alors de quitter proprement la tâche pour pouvoir ensuite fermer notre session.

Jules and the Polar Bears - You Just Don't Wanna Know photo

Jules and the Polar Bears – You Just Don’t Wanna Know

Jules and the Polar Bears est un groupe américain formé par Jules Shear avec Stephen Hague (aux claviers, et qui est devenu plus tard producteur), Richard Bredice (guitare), David White (basse), et David Beebe (batterie).

Voici un extrait de l’album, “You Just Don’t Wanna Know”:

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caisse-supermarket

La caissière ne sait plus quoi faire

(La scène se passe chez Carrefour. Après quelques courses rapides, MATT en caisse et dépose le contenu du panier sur le tapis roulant de LA CAISSIÈRE.)

MATT. – Bonjour!

LA CAISSIÈRE (lui jetant un bref coup d’œil, le regard fuyant vers le tapis roulant). – Bonjour.
(Les produits défilent. Au dernier article, LA CAISSIÈRE s’empare du téléphone.)

LA CAISSIÈRE. – Oui, c’est pour dire que je… (elle raccroche le combiné avec agacement) Ils pourraient au moins me laisser finir ma phrase – à deux semaines de la retraite!

MATT (le visage soudain illuminé). – Il ne vous reste plus que deux semaines ? Mais c’est génial ça, vous devez être très contente !

LA CAISSIÈRE (lui dévouant sa totale attention). – Hé ben non, ça fait deux mois que je ne dors plus à cause de ça! Je suis même allée voir le docteur.

MATT (interloqué). – Mais pourquoi ?

LA CAISSIÈRE (paniquée). – Parce que ça me fait peur… la retraite me fait peur. J’aimais bien travailler moi. Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire maintenant ?

Kickboxing : les meilleurs combats de Yuri Boyka photo

Kickboxing : les meilleurs combats de Yuri Boyka

Voici une compilation des meilleurs scènes de combat de Yuri Boyka, le combattant de kickboxing le plus violent des films Undisputed II: Last Man Standing (Un seul deviendra invincible 2 : Dernier round en français) et Undisputed III: Redemption (Un seul deviendra invincible 3) :

Yuri Boyka est le personnage incarné par l’acteur et cascadeur britannique Scott Adkins, qui joue dans pléthore de films d’action.

Dans Undisputed, il joue le rôle d’un criminel russe incarcéré dans une prison de haute sécurité en Russie, où sont organisés des combats entre prisonniers.

Kickboxing et MMA sont au programme. J’y trouve même un petit côté Mortal Kombat, mais l’humour en moins.

Une fois n’est pas coutume : si vous n’avez pas vu les films, je ne vous les conseille pas, cette vidéo suffit amplement! Il n’y a pas de scénario, pas vraiment de jeu d’acteur… juste la castagne qui vaut le détour.

vlc-son-coupe

Linux : corriger le son saccadé sous VLC lors de la lecture de fichiers audio

logo-vlc

Aujourd’hui, sur ma machine tournant sous Ubuntu, je me suis aperçu qu’il m’était impossible de lire de la musique avec VLC : le son de mes fichiers était saccadé, coupant l’écoute toutes les deux secondes avant de s’éteindre complètement.

Le module de sortie audio de VLC

Si cela vous arrive, et avant d’appeler le marabout, voici une solution pour remédier ce problème:

  1. Ouvrez VLC > Outils > Préférences
  2. Sélectionnez ensuite Audio > Sortie
  3. Changez maintenant le module de sortie pour Automatique, Pseudo-sortie audio, désactivé.
  4. Validez et enregistrez les réglages de VLC.

En images

Voici une capture d’écran du réglage à modifier :

vlc-son-coupe

N’hésitez pas à essayer plusieurs modules de sortie – chez moi, cela a réglé le problème immédiatement.

Serveur dédié : installer la dernière version d'OpenSSL sous Debian photo

Serveur dédié : installer la dernière version d’OpenSSL sous Debian

Aujourd’hui, on s’intéresse à la mise à jour d’OpenSSL sur un serveur Debian, en utilisant les dépôts sid.

Cela va nous permettre d’installer la dernière mise à jour d’OpenSSL, responsable du chiffrement des connexions de plusieurs services (serveur de fichier, serveur mail, serveur DNS…), pour plus de sécurité sur le serveur.

Ce tutoriel ne prend que quelques minutes et quatre étapes mais il faut bien le suivre jusqu’au bout.

Vérification de la version d’OpenSSL

On commence par vérifier la version d’OpenSSL installée sur notre Debian, pourtant à jour :

openssl version

résultat :

OpenSSL 1.0.1e 11 Feb 2013Code language: CSS (css)

Ouch! Ah oui, ça date un peu! Vérifions les versions disponibles :

apt-cache policy openssl

résultat :

openssl:
  Installed: 1.0.1e-2+deb7u14
  Candidate: 1.0.1e-2+deb7u14
  Version table:
 *** 1.0.1e-2+deb7u14 0
        500 http://security.debian.org/ wheezy/updates/main amd64 Packages
        100 /var/lib/dpkg/status
     1.0.1e-2+deb7u13 0
        500 http://mirror.ovh.net/debian/ wheezy/main amd64 PackagesCode language: JavaScript (javascript)

Nous avons la dernière version stable qui correspond aux dernières mises à jour de notre distribution mais c’est loin d’être la dernière version disponible.

Mise à jour de nos dépôts avec la version sid (unstable)

Nous allons tous simplement installer la dernière version d’OpenSSL qui se trouve dans les dépôts sid, réputés instables car non-testés de manière exhaustive.

On édite la liste de nos dépôts :

nano  /etc/apt/sources.listCode language: PHP (php)

et on y ajoute les dépôts sid :

deb http://ftp.debian.org/debian sid main
deb-src http://ftp.debian.org/debian sid mainCode language: JavaScript (javascript)

On met à jour nos dépôts:

apt-get updateCode language: JavaScript (javascript)

On vérifie les versions d’OpenSSL disponibles :

apt-cache policy openssl

Résultat :

openssl:
  Installed: 1.0.1e-2+deb7u14
  Candidate: 1.0.1k-1
  Version table:
     1.0.1k-1 0
        500 http://ftp.debian.org/debian/ sid/main amd64 Packages
 *** 1.0.1e-2+deb7u14 0
        500 http://security.debian.org/ wheezy/updates/main amd64 Packages
        100 /var/lib/dpkg/status
     1.0.1e-2+deb7u13 0
        500 http://mirror.ovh.net/debian/ wheezy/main amd64 PackagesCode language: JavaScript (javascript)

Pas mal : nous pouvons passer de la version 1.0.1e à la version 1.0.1k et donc bénéficier de tous les mises à jour récentes d’OpenSSL.

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Neil Young - Cortez the Killer photo

Neil Young – Cortez the Killer

“Cortez the Killer” est une chanson de Neil Young qui se trouve sur l’album studio Zuma de 1975. En voici la version live à Rio en 2001 :

La chanson parle d’Hernán Cortés (dont le nom de famille est écorné dans le titre de la chanson), le conquistador qui a conquis le Mexique pour l’Espagne au XVIème siècle.

“Cortez the Killer” fait également référence au dirigeant Aztèque Moctezuma II et à d’autres évènements qui se sont déroulés lors de la conquête espagnole du Nouveau Monde.

Au lieu de décrire les batailles de Cortés avec les Aztèques, les paroles du dernier vers changent soudainement d’un récit à la troisième personne à un récit à la première personne, avec une référence à une femme dont on ne connait pas le nom:

And I know she’s living there
And she loves me to this day.
I still can’t remember when
or how I lost my way

Ces paroles suggèrent une histoire d’amour perdu et apportent une touche personnelle à ce qui était autrement un récit historique, suggérant une connexion entre des relations interrompues et l’invasion impérieuse par quelqu’un d’autre. Neil Young avait rompu avec Carrie Snodgress à l’époque de l’écriture de la chanson.

Ce vers peut aussi simplement faire référence à La Malinche (Doña Marina), conseillère et amante mexicaine de Cortés, qui s’est avéré être une source de savoir local précieuse pour les Espagnols.

Enfin, une autre interprétation possible est que “she” représente le principal temple Aztèque, le Templo Mayor. Dans la littérature méso-américaine, le temple est souvent désigné par le pronom “she” puisque les hommes comme les femmes y étaient sacrifiés et une partie considérable du temple était dédiée au dieu aztèque de la pluie, souvent décrit comme étant femme.

Le Templo Mayor a été découvert en 1978, soit trois ans après la sortie de l’album, après avoir été enterré sous la ville de Mexico pendant près de 500 ans.

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